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Des spécialistes tire la sonnette d'alarme
Absence de normes de sécurisation des systèmes d'information
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 05 - 2017

Après la méga attaque informatique qui a affectée plus d'une centaine de pays à travers le monde, l'Algérie est elle à l'abri au cas ou une nouvelle agression de ce type venait à se reproduire ?
Après la méga attaque informatique qui a affectée plus d'une centaine de pays à travers le monde, l'Algérie est elle à l'abri au cas ou une nouvelle agression de ce type venait à se reproduire ?
S' exprimant, avant-hier, à l'émission « l'Invité de la rédaction » de la chaine 3 de la Radio algérienne, l'expert international en technologie de l'information et de la communication (TIC) qualifie cette dernière d'« attaque sans précédent par son ampleur », parce que, ditil, "elle a affecté des milliers d'entreprises et plusieurs centaines de millions de systèmes informatiques.
" Le professeur Malik Si Mohamed considère qu'il s'agit là d'une nouvelle forme de criminalité assimilée à un « acte de guerre », face auquel les Etats ont fini par prendre conscience, en raison de ses facultés à pouvoir paralyser toutes les infrastructures d'un pays sans faire usage de bombes.
A la question de savoir si l'Algérie dispose des moyens de se protéger contre ce type d'agression, l'invité appelle à faire la distinction entre les particuliers, les entreprises et les Etats. Pour ce qui concerne les premiers, expliquet- il, il leur est conseillé de ne pas ouvrir des mails suspects et d'éviter les téléchargements douteux.
Dans les entreprises, il s'agit d'empêcher les employés de faire « n'importe quoi » avec les machines de travail mises à leur disposition. A l'échelle des Etats, la parade consiste à sécuriser les systèmes vitaux pour éviter les incursions malveillantes. S'il observe que certaines institutions, en Algérie,
possèdent des capacités humaines et matérielles de prévention « sur lesquelles on ne communique pas beaucoup », le professeur Si Mohamed n'en relève pas moins l'absence de normes de sécurité que les entreprises, dit-il, doivent respecter « pour assurer la protection de leurs systèmes d'information ».
Il estime que cette sécurisation devrait être assurée par une structure qui reste à créer, laquelle est chargée de signaler qu'un système d'information peut être déclaré sûr, s'il réunit un certain nombre de conditions. Si cette sécurisation existe à l'échelle de chaque entreprise, il note cependant qu'elle est absente au sein du tissu économique et industriel, « ce qui", prévient-il, "représente un manque ».
Des commentaires signalant que si l'Algérie n'a pas été très affectée par la cyberattaque, c'est parce que son économie n'est pas très connectée, le professeur Si Mohamed s'interroge de savoir pourquoi celle-ci ne l'est pas. C'est un souci, alerte-t-il, « que nous devons régler, afin que le pays puisse participer à ce qui se passe à l'échelle mondiale ».
S' exprimant, avant-hier, à l'émission « l'Invité de la rédaction » de la chaine 3 de la Radio algérienne, l'expert international en technologie de l'information et de la communication (TIC) qualifie cette dernière d'« attaque sans précédent par son ampleur », parce que, ditil, "elle a affecté des milliers d'entreprises et plusieurs centaines de millions de systèmes informatiques.
" Le professeur Malik Si Mohamed considère qu'il s'agit là d'une nouvelle forme de criminalité assimilée à un « acte de guerre », face auquel les Etats ont fini par prendre conscience, en raison de ses facultés à pouvoir paralyser toutes les infrastructures d'un pays sans faire usage de bombes.
A la question de savoir si l'Algérie dispose des moyens de se protéger contre ce type d'agression, l'invité appelle à faire la distinction entre les particuliers, les entreprises et les Etats. Pour ce qui concerne les premiers, expliquet- il, il leur est conseillé de ne pas ouvrir des mails suspects et d'éviter les téléchargements douteux.
Dans les entreprises, il s'agit d'empêcher les employés de faire « n'importe quoi » avec les machines de travail mises à leur disposition. A l'échelle des Etats, la parade consiste à sécuriser les systèmes vitaux pour éviter les incursions malveillantes. S'il observe que certaines institutions, en Algérie,
possèdent des capacités humaines et matérielles de prévention « sur lesquelles on ne communique pas beaucoup », le professeur Si Mohamed n'en relève pas moins l'absence de normes de sécurité que les entreprises, dit-il, doivent respecter « pour assurer la protection de leurs systèmes d'information ».
Il estime que cette sécurisation devrait être assurée par une structure qui reste à créer, laquelle est chargée de signaler qu'un système d'information peut être déclaré sûr, s'il réunit un certain nombre de conditions. Si cette sécurisation existe à l'échelle de chaque entreprise, il note cependant qu'elle est absente au sein du tissu économique et industriel, « ce qui", prévient-il, "représente un manque ».
Des commentaires signalant que si l'Algérie n'a pas été très affectée par la cyberattaque, c'est parce que son économie n'est pas très connectée, le professeur Si Mohamed s'interroge de savoir pourquoi celle-ci ne l'est pas. C'est un souci, alerte-t-il, « que nous devons régler, afin que le pays puisse participer à ce qui se passe à l'échelle mondiale ».


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