Les médias étrangers commentent l'actualité politique algérienne, en s'intéressantde plus en plus à l'élection du 18 avril. Ilsne ratent aucune occasion pour braquerleurs Les médias étrangers commentent l'actualité politique algérienne, en s'intéressantde plus en plus à l'élection du 18 avril. Ilsne ratent aucune occasion pour braquerleurs regards sur un événement qui va scellerle sort d'une Nation.En France, les médias lourds évacuentd'emblée le sujet. Mais, pour certaines chaînes telles que BFM TV, TV5 Maghrebet Orient, ITelé, pour ne citer que celles-ci,ne sont pas avares en commentaires. Desinfos en boucle sur la situation du pays,l'état de santé du président Bouteflika et les candidats à l'élection, constituent l'essentiel de leurs sujets sur des prismes différents.Sur la chaîne BFM, une émission"clair en direct" invite des personnalitéspolitiques les plus en vue, dans une séried'interviews où chacun se livre à une analyse de la situation.Les opposants algériens trouvent leurcompte, en brossant parfois un tableausombre sur la situation politique, où le"catastrophisme" fait légende. Mais, d'autresexperts politiques français cultiventune certaine prudence, ne faisant pas dansles clichés et raccourcis, dont se sont habituésles spécialistes de l'Hexagone, alorsque d'autres chaînes TV versent carrémentdans la propagande où les maîtres-motssont "société civile contre pouvoir","l'Algérie est-elle soluble dans la démocratie?". Cela se fait à chaque rendez-vousélectoral, où certaines icônes du paysage politico-médiatique font dans l'analyse superficielle et les jugements de valeur. Du côté arabe, ce sont les deux chaînes, El Djazira Channel et El Arabia, qui se distinguent le plus dans le paysage médiatique par leur suivi presque régulier sur la question électorale algérienne. Fort de leurs réseaux de correspondants et d'éditorialistes, ils restent les deux médias deproximité sur le Maghreb. Mais, cela ne se fait pas sans la grille de lectures idéologiques, où ils misent sur des candidats proches de l'opposition islamiste.Les images bien travaillées au montage, etles commentaires spectacles de cinéma,font que ces deux mastodontes des médiasarabes sont les plus regardées. Quant aux autres TV égyptiennes et libanaises, il y a peu d'intérêts pour la chose politique algérienne, sauf la chaîne libanaise qui invite régulièrement en duplex un spécialiste algérien ou autre étranger, pour quelques minutes de commentaires. Là également, pour fidéliser un audimat algérien qui reste toujours à conquérir, certains s'emploient aux documents historiquesrares, montrant les images de laGuerre de libération nationale, les leaderspolitiques successifs, en les collant à l'actualité brûlante. Bref, tout est fait pour se distinguer, dans un environnement concurrentielde grande ampleur. L'élection algérienne, dont la campagne va démarrer bientôt, sera également l'occasion pour cesmédias d'être plus prêt de l'événement, oùchacun pourra abattre les cartes suivant lejeu d'intérêts et l'appartenance idéologique. regards sur un événement qui va scellerle sort d'une Nation.En France, les médias lourds évacuentd'emblée le sujet. Mais, pour certaines chaînes telles que BFM TV, TV5 Maghrebet Orient, ITelé, pour ne citer que celles-ci,ne sont pas avares en commentaires. Desinfos en boucle sur la situation du pays,l'état de santé du président Bouteflika et les candidats à l'élection, constituent l'essentiel de leurs sujets sur des prismes différents.Sur la chaîne BFM, une émission"clair en direct" invite des personnalitéspolitiques les plus en vue, dans une séried'interviews où chacun se livre à une analyse de la situation.Les opposants algériens trouvent leurcompte, en brossant parfois un tableausombre sur la situation politique, où le"catastrophisme" fait légende. Mais, d'autresexperts politiques français cultiventune certaine prudence, ne faisant pas dansles clichés et raccourcis, dont se sont habituésles spécialistes de l'Hexagone, alorsque d'autres chaînes TV versent carrémentdans la propagande où les maîtres-motssont "société civile contre pouvoir","l'Algérie est-elle soluble dans la démocratie?". Cela se fait à chaque rendez-vousélectoral, où certaines icônes du paysage politico-médiatique font dans l'analyse superficielle et les jugements de valeur. Du côté arabe, ce sont les deux chaînes, El Djazira Channel et El Arabia, qui se distinguent le plus dans le paysage médiatique par leur suivi presque régulier sur la question électorale algérienne. Fort de leurs réseaux de correspondants et d'éditorialistes, ils restent les deux médias deproximité sur le Maghreb. Mais, cela ne se fait pas sans la grille de lectures idéologiques, où ils misent sur des candidats proches de l'opposition islamiste.Les images bien travaillées au montage, etles commentaires spectacles de cinéma,font que ces deux mastodontes des médiasarabes sont les plus regardées. Quant aux autres TV égyptiennes et libanaises, il y a peu d'intérêts pour la chose politique algérienne, sauf la chaîne libanaise qui invite régulièrement en duplex un spécialiste algérien ou autre étranger, pour quelques minutes de commentaires. Là également, pour fidéliser un audimat algérien qui reste toujours à conquérir, certains s'emploient aux documents historiquesrares, montrant les images de laGuerre de libération nationale, les leaderspolitiques successifs, en les collant à l'actualité brûlante. Bref, tout est fait pour se distinguer, dans un environnement concurrentielde grande ampleur. L'élection algérienne, dont la campagne va démarrer bientôt, sera également l'occasion pour cesmédias d'être plus prêt de l'événement, oùchacun pourra abattre les cartes suivant lejeu d'intérêts et l'appartenance idéologique.