Une campagne de dépistage de l'hépatite virale a été lancée au niveau des centres de dialyse en Algérie, où, faute de statistiques fiables, des estimations font état de 320.000 cas de la forme la plus virulente de cette maladie, l'hépatite C, a annoncé lundi une association spécialisée. Menée par le ministère de la Santé, en partenariat avec l'association SOS hépatite, cette campagne concerne les 10.000 centres de dialyse du pays, a précisé le président de SOS hépatite, M. Abdelhamid Bouallag, lors d'un point de presse. Elle sera par la suite étendue "pour toucher le maximum de personnes, de manière à ce qu'elle soit la plus exhaustive possible", a-t-il ajouté. Pour expliquer le lancement de cette campagne dans les centres de dialyse, M. Bouallag a précisé que, "selon des estimations, l'hépatite touche 40% à 60% des insuffisants rénaux, lesquels ne peuvent bénéficier d'une transplantation de rein à moins d'en être totalement guéris". Il a, en outre, indiqué qu"au moins 1 million de personnes" en Algérie sont infectés par le virus de l'hépatite B, forme moins virulente que l'hépatite C. Il a également relevé que "90% des personnes atteintes d'hépatite B guérissent spontanément", ajoutant que ces estimations sont basées sur des extrapolations à partir des tests effectués sur les dons de sang. Le président de SOS hépatite a souligné aussi que la prise en charge des malades de l'hépatite a connu des "progrès" cette année. "Le ministère a débloqué 2 milliards de dinars pour doter tous les hôpitaux d'un service spécial de traitement de l'hépatite et les stocks de médicaments ont été suffisants", s'est-il félicité. Il a cependant noté que les malades de l'hépatite sont obligés de se faire soigner dans les hôpitaux publics, les médecins privés n'ayant pas le droit de prescrire les traitements, ce qui constitue, selon lui, "une barrière majeure pour une prise en charge à large échelle des patients". A l'occasion de la journée mondiale de prévention de l'hépatite, le 1er octobre, SOS hépatite a lancé un concours pour le meilleur reportage sur cette maladie, ouvert aux journalistes des différents médias. Les lauréats seront invités au prochain congrès de la Fédération mondiale sur l'hépatite, en avril à Milan, en Italie. Une campagne de dépistage de l'hépatite virale a été lancée au niveau des centres de dialyse en Algérie, où, faute de statistiques fiables, des estimations font état de 320.000 cas de la forme la plus virulente de cette maladie, l'hépatite C, a annoncé lundi une association spécialisée. Menée par le ministère de la Santé, en partenariat avec l'association SOS hépatite, cette campagne concerne les 10.000 centres de dialyse du pays, a précisé le président de SOS hépatite, M. Abdelhamid Bouallag, lors d'un point de presse. Elle sera par la suite étendue "pour toucher le maximum de personnes, de manière à ce qu'elle soit la plus exhaustive possible", a-t-il ajouté. Pour expliquer le lancement de cette campagne dans les centres de dialyse, M. Bouallag a précisé que, "selon des estimations, l'hépatite touche 40% à 60% des insuffisants rénaux, lesquels ne peuvent bénéficier d'une transplantation de rein à moins d'en être totalement guéris". Il a, en outre, indiqué qu"au moins 1 million de personnes" en Algérie sont infectés par le virus de l'hépatite B, forme moins virulente que l'hépatite C. Il a également relevé que "90% des personnes atteintes d'hépatite B guérissent spontanément", ajoutant que ces estimations sont basées sur des extrapolations à partir des tests effectués sur les dons de sang. Le président de SOS hépatite a souligné aussi que la prise en charge des malades de l'hépatite a connu des "progrès" cette année. "Le ministère a débloqué 2 milliards de dinars pour doter tous les hôpitaux d'un service spécial de traitement de l'hépatite et les stocks de médicaments ont été suffisants", s'est-il félicité. Il a cependant noté que les malades de l'hépatite sont obligés de se faire soigner dans les hôpitaux publics, les médecins privés n'ayant pas le droit de prescrire les traitements, ce qui constitue, selon lui, "une barrière majeure pour une prise en charge à large échelle des patients". A l'occasion de la journée mondiale de prévention de l'hépatite, le 1er octobre, SOS hépatite a lancé un concours pour le meilleur reportage sur cette maladie, ouvert aux journalistes des différents médias. Les lauréats seront invités au prochain congrès de la Fédération mondiale sur l'hépatite, en avril à Milan, en Italie.