Le gouvernement est, semble-t-il, décidé à œuvrer pour l'intégration des harragas. Pour preuve, 15 % de leurs dossiers ont été pris en charge depuis le début de l'année par les différentes directions de l'action sociale de pas moins de 26 wilayas, les plus touchées du pays par ce fléau terrible qui frappe de plein fouet notre jeunesse, a-t-on appris de la part d'une source proche du ministère de la Solidarité nationale. Ainsi, les bureaux d'orientation et d'insertion, relevant des directions de l'Action sociale, sont appelés, par le département d'Ould Abbés, à assister davantage les harraga demandeurs de crédits bancaires. Agissant sur instruction du Chef du gouvernement, ces structures locales devront tendre une oreille attentive aux sollicitudes de nos anciens candidats à l'émigration clandestine. Les formules ANSEJ et ANGEM seront, dès lors, proposées à ces ex harraga dont le souhait de rester au pays serait certainement renforcé par des dispositifs d'aides publiques plus efficaces. A ce sujet, le gouvernement, selon notre source, envisage de consolider les fonds et les moyens dont disposent les directions d'action sociale de plusieurs wilayas du pays et ce, afin de venir à bout de ce fléau qu'est « harga » qui met plus que jamais en péril la vie de nos jeunes en proie à la désillusion. A en croire ces informations, c'est tout un plan de lutte contre l'émigration clandestine que le gouvernement compte lancer à coups de financement public. Cependant, sur le terrain, beaucoup de lenteurs bureaucratique et d'obstacles administratifs découragent encore nos jeunes qui ont cédé par le passé à la tentation de la « harga ». Ainsi, plusieurs ex-candidats à l'émigration clandestine sont aujourd'hui déçus et se plaignent de n'avoir pas pu bénéficié d'un travail ou d'un crédit bancaire, bien qu'ils aient déposé, comme exigé par les instances en charge de la nouvelle formule introduite dans le cadre du soutien aux harraga, des dossiers conformes au début de l'année en cours. A titre d'exemple, sur les 212 dossiers d'ex-candidats à l'émigration clandestine déposés dans le but de bénéficier, comme promis, d'un travail ou d'un crédit pour tenter une activité lucrative, seuls quatre ont reçu l'approbation bancaire pour des crédits allant jusqu'à 40 millions de centimes. Il faut savoir, à cet égard, que l'un des responsables de la direction sociale d'Oran a affirmé récemment à la presse que «de nombreux postulants n'avaient présenté aucune attestation prouvant leur niveau scolaire», d'où la difficulté, selon lui, à trouver des solutions pour ces jeunes en perdition.A Annaba, au niveau des bureaux de l'orientation et de l'insertion de la wilaya, l'on nous apprend que le taux de prise en charge des dossiers et des demandes des jeunes harraga n'a jamais dépassé les 6% ! Dans ce contexte, de nombreux observateurs avertis, notamment les psychologues des cellules d'écoute installées dernièrement à Oran et Annaba, relève qu'une bonne partie des jeunes ayant tenté la dangereuse traversée, sont prêts à refaire la même tentative car « leur déception est grande après avoir vainement cherché un travail». «Suite à la déception entretenue par les faux espoirs qui leur ont été donnés, l'intention, pour de nombreux harraga, à reprendre la mer est vraiment très palpable», nous confie à ce propos une psychologue qui a reçu de nombreux harraga pour des entretiens dans le but d'établir des diagnostics fiables. Le gouvernement est donc averti. Si les mesures adoptées ne produisent pas l'effet escompté, les harraga reprendront très probablement leur voyage vers une vie meilleure et sous d'autres cieux bien plus cléments. Le gouvernement est, semble-t-il, décidé à œuvrer pour l'intégration des harragas. Pour preuve, 15 % de leurs dossiers ont été pris en charge depuis le début de l'année par les différentes directions de l'action sociale de pas moins de 26 wilayas, les plus touchées du pays par ce fléau terrible qui frappe de plein fouet notre jeunesse, a-t-on appris de la part d'une source proche du ministère de la Solidarité nationale. Ainsi, les bureaux d'orientation et d'insertion, relevant des directions de l'Action sociale, sont appelés, par le département d'Ould Abbés, à assister davantage les harraga demandeurs de crédits bancaires. Agissant sur instruction du Chef du gouvernement, ces structures locales devront tendre une oreille attentive aux sollicitudes de nos anciens candidats à l'émigration clandestine. Les formules ANSEJ et ANGEM seront, dès lors, proposées à ces ex harraga dont le souhait de rester au pays serait certainement renforcé par des dispositifs d'aides publiques plus efficaces. A ce sujet, le gouvernement, selon notre source, envisage de consolider les fonds et les moyens dont disposent les directions d'action sociale de plusieurs wilayas du pays et ce, afin de venir à bout de ce fléau qu'est « harga » qui met plus que jamais en péril la vie de nos jeunes en proie à la désillusion. A en croire ces informations, c'est tout un plan de lutte contre l'émigration clandestine que le gouvernement compte lancer à coups de financement public. Cependant, sur le terrain, beaucoup de lenteurs bureaucratique et d'obstacles administratifs découragent encore nos jeunes qui ont cédé par le passé à la tentation de la « harga ». Ainsi, plusieurs ex-candidats à l'émigration clandestine sont aujourd'hui déçus et se plaignent de n'avoir pas pu bénéficié d'un travail ou d'un crédit bancaire, bien qu'ils aient déposé, comme exigé par les instances en charge de la nouvelle formule introduite dans le cadre du soutien aux harraga, des dossiers conformes au début de l'année en cours. A titre d'exemple, sur les 212 dossiers d'ex-candidats à l'émigration clandestine déposés dans le but de bénéficier, comme promis, d'un travail ou d'un crédit pour tenter une activité lucrative, seuls quatre ont reçu l'approbation bancaire pour des crédits allant jusqu'à 40 millions de centimes. Il faut savoir, à cet égard, que l'un des responsables de la direction sociale d'Oran a affirmé récemment à la presse que «de nombreux postulants n'avaient présenté aucune attestation prouvant leur niveau scolaire», d'où la difficulté, selon lui, à trouver des solutions pour ces jeunes en perdition.A Annaba, au niveau des bureaux de l'orientation et de l'insertion de la wilaya, l'on nous apprend que le taux de prise en charge des dossiers et des demandes des jeunes harraga n'a jamais dépassé les 6% ! Dans ce contexte, de nombreux observateurs avertis, notamment les psychologues des cellules d'écoute installées dernièrement à Oran et Annaba, relève qu'une bonne partie des jeunes ayant tenté la dangereuse traversée, sont prêts à refaire la même tentative car « leur déception est grande après avoir vainement cherché un travail». «Suite à la déception entretenue par les faux espoirs qui leur ont été donnés, l'intention, pour de nombreux harraga, à reprendre la mer est vraiment très palpable», nous confie à ce propos une psychologue qui a reçu de nombreux harraga pour des entretiens dans le but d'établir des diagnostics fiables. Le gouvernement est donc averti. Si les mesures adoptées ne produisent pas l'effet escompté, les harraga reprendront très probablement leur voyage vers une vie meilleure et sous d'autres cieux bien plus cléments.