Message de condoléances du Président Tebboune    Structure de l'actionnariat de Naturgy Energy Group et de la société Medgaz, face à l'offre d'achat du groupe énergétique émirati TAQA    Saidal lance le projet Phoenix Biotech    Création d'une Association des diplômés des universités et instituts algériens pour renforcer la coopération bilatérale    Plusieurs milliers de personnes marchent à Bruxelles pour exiger des sanctions contre l'entité sioniste    « Tuez-les tous (Palestiniens), Dieu Capital nous sera reconnaissant ! »    Le parti espagnol «Nueva Canarias-BC» plaide pour le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination    Tour d'Algérie 2024 – 8e étape : Hamza récidive à Skikda, Teshome toujours en jaune    Coupe de la Confédération Le Zamalek balaye Berkane et remporte le trophée    JO-2024 : Mohamed Ali Gouaned qualifié sur le 800m    4 morts et 231 blessés en 24 heures    Un réseau criminel international de trafiquants de psychotropes démantelé    Plusieurs quantités de comprimés psychotropes saisies    Journée nationale de l'étudiant Diverses activités organisées dans le Sud    Clôture de la 9e édition    La Radio Algérienne célèbre cette date hautement symbolique    Arrivée du premier groupe de Hadjis Algériens aux Lieux Saints    Cherfa examine avec son homologue mauritanien les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale    Ligue 1 Mobilis/MCO-USMA: les Oranais pour quitter la zone de relégation    SIPSA: Le rôle de l'Algérie dans le développement de l'économie et de la sécurité alimentaires en Afrique souligné    Les MNT, thème des 14e Journées médico-chirurgicales de la Sûreté nationale    Algérie-Italie: une convention de partenariat en matière de prise en charge médicale    Les dernières victoires à l'ONU ont conforté la cause palestinienne aux plans politique et juridique    L'Algérie a déployé des moyens colossaux pour faire face au stress hydrique    CS: A la demande de l'Algérie, la Russie et la Chine, les membres du Conseil observent une minute de silence à la mémoire du Président iranien et de ses accompagnateurs    Para-athlétisme: le sprinteur Athmani Skander Djamil champion du monde du 100m (T13)    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 35.562 martyrs    TAC-2024: une avant-dernière étape pluvieuse, le maillot jaune en ligne de mire    Le président de la République présente ses condoléances suite au décès du président iranien Ebrahim Raïssi    Les chefs de partis appellent à une forte participation au prochain scrutin    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha en visite de travail à la 1ère Région Militaire    Journée nationale de l'étudiant: diverses activités organisées dans le Sud    Journée nationale de l'étudiant : diverses activités organisées dans le Sud    Le président de la République rend hommage aux jeunes maîtrisant les technologies modernes et jaloux de leur patrie    Timimoun: Bengrina appelle à la consolidation de la référence religieuse et culturelle nationale    Agrément du nouvel ambassadeur d'Algérie en Suisse    Le pouvoir politique US des deux poids, deux mesures….    Palestine. Mieux vaut tôt que jamais    Le droit de massacrer, de Sétif à Gaza    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«La dévaluation du dinar pénalise les entreprises»
Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, président de la CNPA au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 08 - 2009

Le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, nous explique dans cet entretien que la dévaluation de la monnaie nationale pénalise lourdement les entreprises qui font déjà face à de terribles difficultés en matière de charges sociales. Il estime également que les importations de produits de luxe et d'autres produits agroalimentaires qui ne sont pas de première nécessité, n'arrangent pas les producteurs nationaux en butte au problème de la pression fiscale. Il affirme aussi que l'inflation appauvrit les citoyens déjà ruinés par la détérioration du pouvoir d'achat et interpelle le gouvernement pour raffermir le dialogue dans le cadre de la réunion tripartite où les décisions stratégiques ayant trait à l'économie nationale devraient être concertées.
Le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, nous explique dans cet entretien que la dévaluation de la monnaie nationale pénalise lourdement les entreprises qui font déjà face à de terribles difficultés en matière de charges sociales. Il estime également que les importations de produits de luxe et d'autres produits agroalimentaires qui ne sont pas de première nécessité, n'arrangent pas les producteurs nationaux en butte au problème de la pression fiscale. Il affirme aussi que l'inflation appauvrit les citoyens déjà ruinés par la détérioration du pouvoir d'achat et interpelle le gouvernement pour raffermir le dialogue dans le cadre de la réunion tripartite où les décisions stratégiques ayant trait à l'économie nationale devraient être concertées.
Midi Libre : Comment est ressentie la dévaluation du dinar par les entreprises du secteur privé ?
Mohamed Saïd Naït Abdelaziz : La problématique de la dévaluation du dinar nous l'avons déjà posé sur le terrain il y a bien longtemps en interpellant le gouvernement maintes fois par le passé.
Je pense qu'il devient impérieux, aujourd'hui encore, d'entamer des négociations avec les autorités compétentes sur cette question névralgique pour l'économie nationale en fonction des moyens dont dispose l'Algérie.
Il s'agit, en fait, de réduire le volume des importations afin de diminuer ses coûts astronomiques. Il y a lieu également d'arrêter l'érosion du pouvoir d'achat des citoyens suite à la dévaluation constante de la monnaie nationale.
Malheureusement, nous avons dans notre pays des problèmes de fond et on spécule sur les changements selon la lecture de chacun. Je suis d'accord pour mettre un terme définitif à la dévaluation du dinar et travailler efficacement pour instaurer une coopération fiable et féconde entre les pouvoirs publics détenteurs de la puissance publique et ayant les leviers de la politique d'une part, et les spécialistes en économie et les financiers, d'autre part.
Ainsi, le programme futur de développement économique et la réalisation de grandes infrastructures génératrices d'emplois sont tributaires de la collaboration entre ces parties. Car le politique seul ne peut pas façonner une politique économique fructueuse et cohérente.
Mais pourquoi une autre dévaluation tant on pensait l'Algérie moins secouée par la crise économique et financière mondiale que d'autres pays ?
La crise économique et financière touche tous les pays, y compris l'Algérie. D'ailleurs, nous la ressentons par rapport à la dégringolade des cours du pétrole. Nous avons un certain manque à gagner du fait de la baisse des recettes d'exportation des hydrocarbures.
Ce sont des paramètres importants à analyser sérieusement et méthodiquement par le gouvernement pour pouvoir se prévaloir d'une volonté de réévaluation du dinar d'une manière claire afin de préserver le pouvoir d'achat des consommateurs qui se dégrade continuellement. Il s'agit de booster la consommation par ricochet.
Conséquence de la dévaluation, les travailleurs n'arrivent pas à se retrouver avec une inflation galopante, qu'en pensez-vous ?
Effectivement, les travailleurs se trouvent aujourd'hui pénalisés avec le SMIG à 12.000 DA, car d'un autre côté, on a toujours des difficultés à maîtriser les effets inflationnistes et à éviter la dévaluation de la monnaie nationale.
La réalité se situe au niveau du terrain économique car il y a des calculs spéculatifs et la Confédération nationale du patronat algérien considère que le gouvernement doit agir pour réduire la dévaluation du dinar et solutionner cette question. La dévaluation du dinar impacte l'inflation est, par conséquent, il faut qu'on arrive à évaluer les paramètres économiques en augmentant les salaires et en sauvegardant le pouvoir d'achat des travailleurs. La dévaluation du dinar est intimement liée à la problématique de l'inflation et de la hausse généralisée des prix des produits de large consommation et des produits de première nécessité.
Il faut des leviers économiques pour compenser le pouvoir d'achat et contourner l'inflation qui passe de 3,5% à plus de 4 %, ce qui influe sur les conditions de vie des citoyens.
Concernant les entreprises, la dévaluation du dinar est fortement ressentie par les chefs d'entreprise car elles sont vulnérables et ne peuvent pas faire face aux dépenses et à l'augmentation des charges.
Ce sont elles qui subissent de plein fouet les contrecoups fréquents de la crise et de la dépréciation de la monnaie nationale, et cela influe négativement sur le développement et la croissance. Nous sommes entrés dans un cercle vicieux parce que si on augmente les salaires, on se heurte inévitablement à la hausse des prix. Cette situation se répercute sur le cycle de développement.
Il faut donc se débarrasser de cette spirale inflationniste et se doter d'une volonté politique pour trouver une solution adéquate à ce problème de décroissance et de détérioration du pouvoir d'achat et du niveau de vie des citoyens.
Et quelles solutions préconisez-vous ?
Il est possible de prendre des mesures appropriées pour remédier à cette situation et envisager avec le gouvernement une manière efficace et pragmatique d'augmenter le pouvoir d'achat et réduire les charges des entreprises.
La CNPA a tiré la sonnette d'alarme et demande l'arrêt immédiat de l'hémorragie des importations qui sont passées en 2008 à près de 40 milliards de dollars. Il existe un problème, mais il faut avoir le courage de se concerter avec les hommes du terrain, les entreprises, les spécialistes et les économistes, ainsi que le gouvernement et chacun doit apporter des propositions concrètes de sortie de crise en élaborant des mesures positives.
L'un des problèmes majeurs réside dans les importations. Il faut distinguer les importations utiles pour l'économie nationale et pour le pays, telles que les équipements et les intrants. En revanche, importer des bonbons, des chocolats et des kiwis, ce n'est pas normal.
Pourquoi donc importer 4 ou 5 milliards d'euros de produits agroalimentaires inutiles ?
Il faut faire la part des choses.
Des pertes de change jamais compensées
Très affectés par l'érosion de la monnaie nationale, les opérateurs économiques nationaux ont, à maintes reprises, sollicité le gouvernement pour réclamer «une action sur la parité du dinar». La dévaluation de la monnaie nationale dans les années 90 a entraîné de grosses pertes de change pour les entreprises algériennes qui avaient notamment proposé pour limiter les dégâts la mise en place d'un marché à terme des devises.
En 2007, à l'heure où les produits de première nécessité et les matières premières flambaient sur le marché international, le forum des chefs d'entreprise, par la voix de son président Reda Hamiani, plaidait pour une réévaluation de la monnaie nationale, de façon à diminuer le coût des produits importés. M. Hamiani affirmait que «les importateurs algériens subissaient de plein fouet la décote du dollar principale monnaie d'échange de l'Algérie par rapport à l'euro, d'autant plus que 60 % des importations algériennes sont effectuées dans la monnaie européenne». La réponse du gouvernement fut immédiate, l'ancien chef de l'exécutif, Abdeklaziz Belkhadem, répondant par la négative à cette requête.
L'année dernière, le FMI, sur la base des dernières consultations menées avec l'Algérie au titre de l'article IV de ses statuts, avait fait observer que le dinar est «proche de son niveau d'équilibre».
Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, confortant ce constat expliquait que «la politique de change de l'Algérie a pour objectif, depuis la seconde moitié des années 1990, la stabilisation des taux de change effectif réel de long terme du dinar à sa valeur d'équilibre déterminée par les fondamentaux de l'économie nationale».
Midi Libre : Comment est ressentie la dévaluation du dinar par les entreprises du secteur privé ?
Mohamed Saïd Naït Abdelaziz : La problématique de la dévaluation du dinar nous l'avons déjà posé sur le terrain il y a bien longtemps en interpellant le gouvernement maintes fois par le passé.
Je pense qu'il devient impérieux, aujourd'hui encore, d'entamer des négociations avec les autorités compétentes sur cette question névralgique pour l'économie nationale en fonction des moyens dont dispose l'Algérie.
Il s'agit, en fait, de réduire le volume des importations afin de diminuer ses coûts astronomiques. Il y a lieu également d'arrêter l'érosion du pouvoir d'achat des citoyens suite à la dévaluation constante de la monnaie nationale.
Malheureusement, nous avons dans notre pays des problèmes de fond et on spécule sur les changements selon la lecture de chacun. Je suis d'accord pour mettre un terme définitif à la dévaluation du dinar et travailler efficacement pour instaurer une coopération fiable et féconde entre les pouvoirs publics détenteurs de la puissance publique et ayant les leviers de la politique d'une part, et les spécialistes en économie et les financiers, d'autre part.
Ainsi, le programme futur de développement économique et la réalisation de grandes infrastructures génératrices d'emplois sont tributaires de la collaboration entre ces parties. Car le politique seul ne peut pas façonner une politique économique fructueuse et cohérente.
Mais pourquoi une autre dévaluation tant on pensait l'Algérie moins secouée par la crise économique et financière mondiale que d'autres pays ?
La crise économique et financière touche tous les pays, y compris l'Algérie. D'ailleurs, nous la ressentons par rapport à la dégringolade des cours du pétrole. Nous avons un certain manque à gagner du fait de la baisse des recettes d'exportation des hydrocarbures.
Ce sont des paramètres importants à analyser sérieusement et méthodiquement par le gouvernement pour pouvoir se prévaloir d'une volonté de réévaluation du dinar d'une manière claire afin de préserver le pouvoir d'achat des consommateurs qui se dégrade continuellement. Il s'agit de booster la consommation par ricochet.
Conséquence de la dévaluation, les travailleurs n'arrivent pas à se retrouver avec une inflation galopante, qu'en pensez-vous ?
Effectivement, les travailleurs se trouvent aujourd'hui pénalisés avec le SMIG à 12.000 DA, car d'un autre côté, on a toujours des difficultés à maîtriser les effets inflationnistes et à éviter la dévaluation de la monnaie nationale.
La réalité se situe au niveau du terrain économique car il y a des calculs spéculatifs et la Confédération nationale du patronat algérien considère que le gouvernement doit agir pour réduire la dévaluation du dinar et solutionner cette question. La dévaluation du dinar impacte l'inflation est, par conséquent, il faut qu'on arrive à évaluer les paramètres économiques en augmentant les salaires et en sauvegardant le pouvoir d'achat des travailleurs. La dévaluation du dinar est intimement liée à la problématique de l'inflation et de la hausse généralisée des prix des produits de large consommation et des produits de première nécessité.
Il faut des leviers économiques pour compenser le pouvoir d'achat et contourner l'inflation qui passe de 3,5% à plus de 4 %, ce qui influe sur les conditions de vie des citoyens.
Concernant les entreprises, la dévaluation du dinar est fortement ressentie par les chefs d'entreprise car elles sont vulnérables et ne peuvent pas faire face aux dépenses et à l'augmentation des charges.
Ce sont elles qui subissent de plein fouet les contrecoups fréquents de la crise et de la dépréciation de la monnaie nationale, et cela influe négativement sur le développement et la croissance. Nous sommes entrés dans un cercle vicieux parce que si on augmente les salaires, on se heurte inévitablement à la hausse des prix. Cette situation se répercute sur le cycle de développement.
Il faut donc se débarrasser de cette spirale inflationniste et se doter d'une volonté politique pour trouver une solution adéquate à ce problème de décroissance et de détérioration du pouvoir d'achat et du niveau de vie des citoyens.
Et quelles solutions préconisez-vous ?
Il est possible de prendre des mesures appropriées pour remédier à cette situation et envisager avec le gouvernement une manière efficace et pragmatique d'augmenter le pouvoir d'achat et réduire les charges des entreprises.
La CNPA a tiré la sonnette d'alarme et demande l'arrêt immédiat de l'hémorragie des importations qui sont passées en 2008 à près de 40 milliards de dollars. Il existe un problème, mais il faut avoir le courage de se concerter avec les hommes du terrain, les entreprises, les spécialistes et les économistes, ainsi que le gouvernement et chacun doit apporter des propositions concrètes de sortie de crise en élaborant des mesures positives.
L'un des problèmes majeurs réside dans les importations. Il faut distinguer les importations utiles pour l'économie nationale et pour le pays, telles que les équipements et les intrants. En revanche, importer des bonbons, des chocolats et des kiwis, ce n'est pas normal.
Pourquoi donc importer 4 ou 5 milliards d'euros de produits agroalimentaires inutiles ?
Il faut faire la part des choses.
Des pertes de change jamais compensées
Très affectés par l'érosion de la monnaie nationale, les opérateurs économiques nationaux ont, à maintes reprises, sollicité le gouvernement pour réclamer «une action sur la parité du dinar». La dévaluation de la monnaie nationale dans les années 90 a entraîné de grosses pertes de change pour les entreprises algériennes qui avaient notamment proposé pour limiter les dégâts la mise en place d'un marché à terme des devises.
En 2007, à l'heure où les produits de première nécessité et les matières premières flambaient sur le marché international, le forum des chefs d'entreprise, par la voix de son président Reda Hamiani, plaidait pour une réévaluation de la monnaie nationale, de façon à diminuer le coût des produits importés. M. Hamiani affirmait que «les importateurs algériens subissaient de plein fouet la décote du dollar principale monnaie d'échange de l'Algérie par rapport à l'euro, d'autant plus que 60 % des importations algériennes sont effectuées dans la monnaie européenne». La réponse du gouvernement fut immédiate, l'ancien chef de l'exécutif, Abdeklaziz Belkhadem, répondant par la négative à cette requête.
L'année dernière, le FMI, sur la base des dernières consultations menées avec l'Algérie au titre de l'article IV de ses statuts, avait fait observer que le dinar est «proche de son niveau d'équilibre».
Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, confortant ce constat expliquait que «la politique de change de l'Algérie a pour objectif, depuis la seconde moitié des années 1990, la stabilisation des taux de change effectif réel de long terme du dinar à sa valeur d'équilibre déterminée par les fondamentaux de l'économie nationale».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.