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Dossier : Déportés des camps de concentration du Sud
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 18 - 06 - 2010

Par Noureddine BELMOUHOUB, militant des droits de l'Homme et porte-parole du Comité de Défense des Internés des camps du Sud
لجنة الدفاع عن معتقلي الصحراء
0669.78.47.51 Email : [email protected] 0554.57.04.60
L'ouverture des camps de concentration dans des zones ayant servi à des essais nucléaires, est la preuve de la perte de la notion de ce que veut dire humain.«Nourredine BELMOUHOUB»
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Qui est Nourredine BELMOUHOUB ?
Citadin aux racines profondément montagnardes, né le 03 Septembre 1947 à Alger, issu d'une famille nombreuse et modeste, devenu défenseur inconditionnel des droits de la personne humaine et des libertés fondamentales, après avoir traversé monts et vallées de l'injustice, dévouant ainsi une vingtaine d'années au service de cette noble cause.
Marié et père de quatre enfants (03 filles et un garçon), rendus orphelins par la bêtise humaine et l'erreur parmi les humains, mon obstination, mon esprit contestataire et mon refus de me taire devant l'abus du droit des gens quand il se commet, ou lorsqu'il est en voie de l'être, m'ont valu :
- un internement le 10 février 1992 dans des camps de concentration dans le désert algérien,
- une assignation à résidence après avoir été remis en semi liberté,
- une menace de mort qui m'a obligé de fuir au Maroc le mois de Mars 1994,
- mon conjoint fut victime de tirs de balles militaires le 27 Novembre 1994, handicapée durant plus de neuf longues et douloureuses années et demi, après quoi un cancer du à la blessure, finira par la terrasser le 04 Mars 2004, laissant derrière elle 04 orphelins,
- une tentative de meurtre avec préméditation commise le 10 Mai 1996 par un milicien armé par le pouvoir, ayant bénéficié d'une totale impunité,
- un enlèvement par des agents des services de sécurité, soldé par des traitements brutaux (coups et blessures volontaires) ayant nécessités 08 points de sutures au front (coup de crosse de pistolet), et une ITT de 30 jours
- Une arrestation le 10 Mai 1997 à un poste frontière pour détention d'une liste de personnes victimes de disparitions forcées, agrémentée d'une torture expérimentale durant une garde à vue de 14 jours, et suivie d'une détention sous les chefs d'inculpations d'atteintes à la sécurité et à l'intégrité de l'Etat, ce pourquoi je fus jugé à huis clos par la Cour des assises d'Alger une première fois le 23 Février 1998, et une seconde fois après cassation du représentant du ministère public le 08 juin 2000. Bénéficiant de relaxes lors des 02 procès.
Animateur Actif du Mouvement des familles des disparus, j'ai quitté en Décembre 1999 le collectif après l'avoir mis en route, et je me suis éloigné de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l'Homme –LADDH- pour me rapproché du Défenseur des Droits de l'Homme, le défunt Maitre Mahmoud KHELILI, l'Avocat qui dérangeait. Afin d'ester le général major Khaled NEZZAR, et effectivement une plainte fut déposée au Tribunal d'Alger le 28 Aout 2001, maintenue en hibernation à ce jour.
Afin que la question des camps du désert ne soit pas étouffée, je me suis rapproché de la LADDH en 2008, avec pour objectif essentiel, la création d'un Comité de Défense des Internés des Camps du sud (C.D.I.C.S). Pour assurer la réussite j'ai entrepris de briser le boycott que la presse appliquait au Président de la Ligue. Il ne fait pas de doute que la presse dans son ensemble, été alors modelée avec des matériaux d'une culture de faussaires, mais avec l'appât que fut l'annonce de la création du Comité S.O.S Kidnappings Enfants et le trafic des organes, la presse ne pouvait que répondre à mon invitation.
Voici entre autres les actions engagées avant le lancement du C.D.I.C.S
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DROITS DE L'HOMME ET HOMMES DROITS
Je suppose qu'aujourd'hui il est temps, voire urgent que soit entreprise une nouvelle phase de reconnaissance des Droits de l'Homme, d'autant que l'équilibre dans ce domaine est dynamique et non statique et ce n'est pas pour ma part dévaloriser la percée palpable de leur promotion chez nous, même si cela les relativise forcement, c'est en revanche rendre a cette louable avancée le plus bel hommage qui soit en se rendant fidèlement a leur esprit et a leur profonde philosophie libératrice a un niveau de l'évolution des civilisations.
A mon humble avis, une mobilisation pour une nouvelle génération des Droits de l'Homme peut efficacement la première percée ou Feu Maître Mahmoud KHELILI (Que son Ame repose en paix) Défenseur inconditionnel du Droit et honneur de la profession, fut l'un des plus engagés qui durant toute sa longue et brillante carrière de soldat du Droit aura porté avec grandeur, honneur et dignité, le drapeau d'une défense réellement libre et incontestablement demeurera un « Symbole » chez celles et ceux qui ont gardé le sens du respect pour le Devoir de mémoire. Une nouvelle phase disais-je, qui évitera une régression d'un grignotage rapide ou lent, mais un rétrécissement tout de même et c'est l'une des raisons pourquoi je continue à supposer que la promotion des Droits de l'Homme passe nécessairement par leur extension, encore faut-il le reconnaître.
Détacher les Droits de l'Homme de la politique, c'est-à-dire de la morale c'est une forfaiture et forfaire est un déshonneur qui déshonore bien plus que le déshonneur, et renforcer leur dynamisme c'est en quelque sorte se laisser contaminer par ces droits plutôt que par leur violation, ce qui vaut pour un petit nombre d'hommes qui éternels « trouble-fêtes », diront aux gens et aux choses qu'ils n'accepterons jamais de les laisser immobiles, et veilleront pour que la vérité une fois réveiller, ne s'endorme plus jamais.
On nous nomme Défenseur des Droits de l'Homme et c'est notre plus beau titre, il correspond le mieux et sied très bien à notre caractère. C'est la que nous sommes le plus libres et les plus heureux. On y met notre temps et nos cœurs où il n'y a de place ni pour la hargne, ni pour la haine, et encore moins pour l'esprit envieux ou l'affairisme dégradant. On ne demande rien et lorsque les exigences du temps qui sont celles de notre conscience l'exigent, nous lançons des ultimatums après sommation. Le plus souvent, nous n'attendons pas que les choses arrivent, on passe à l'action sans égards aux risques évidents du Devoir sur des terrains hostiles au droit, pourtant c'est la pour ma part que je me sens le mieux et je ne le regrette pas. Un choix grâce a Dieu, oh combien la motivation première, n'est pas la déshonorante avidité que j'ai désagréablement constaté chez d'aucuns, dans les moments difficiles.
La parole est inséparable de l'acte chez le Défenseur. Il a pour obligation de ne pas abandonner sa mission dont le cachet forcement n'est que humanitaire, donc en toutes circonstances, a chaque fois que la Balance est faussée ou en voie de l'être. De mettre la morale avant la prudence et ne céder en aucun cas aux « manœuvres » évidentes externe, ou parfois internes comme j'ai eu à rencontrer, et dénoncé l'importance et la gravite des atteintes flagrantes que l'impunité apporte aux principes du Droit moral, pénal et international.
Agir selon sa conscience, c'est défendre le Droit et la Justice et c'est ce qu'il y a de mieux chez le Défenseur des Droits de l'Homme vertueux avec soi-même qui s'applique a rappeler qu'aujourd'hui, les choses doivent changer, résolument convaincu que les gens ne veulent plus être exploitées, autant politiquement qu'économiquement, et c'est leur Droit comme tout le monde, puissent ceux qui nous gouvernent l'entendent, le plutôt vaudra mieux.
Edifier une société démocratique implique-t-il en fait à un retour à la préhistoire ? A la Force, ou encore que passer a un Etat moderne suppose-t-il l'abandon de la première sphère des libertés fondamentales civiles et politiques ?
Construire une démocratie revient à bâtir un second pilier des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales à cote et non un appendice a :
- La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, ou un codille
- A la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme –D.U.D.H- du 10 Décembre 1948 ?
Qui aujourd'hui, conteste une République vraiment démocratique ? Ce qui est réclamé « exigence de l'heure », c'est un authentique Etat de droit, n'en déplaise aux partisanes et partisans de « l'ordre établi » du désordre, avec tous les Droits positifs et des Devoirs fondes sur les valeurs morales et nationales, ceci pour les décideurs qu'aujourd'hui, ils n'ont plus affaire a des ilotes abrutis, car même dans les pays sous-développés par la faute directe du colonialisme, et de l'entêtement néocolonial, mais a des citoyens sinon cultivés, du moins conscients de leur dignité humaine, et qu'il n'est plus questions de féodalités politiques ou autres.
Durant les moments horribles, dans les pires circonstances, il y a eu de grands défenseurs, de vrais défenseurs. J'en connais qui plus d'une fois, ils ont du payer le prix de leurs « liberté d'esprit ». La cause en laquelle croit à mon sens un défenseur est naturelle, c'est un idéal et une profonde et logique conviction. Des combattants du droit, en symbiose avec la Société, en paix avec la conscience et a chaque fois révoltés par l'iniquité. C'est d'ailleurs pourquoi on devrait regarder a plusieurs fois avant de faire pression sur un inconditionnel défenseur des droits de l'homme qui connaît l'étendue du Droit, car il ne se gênerait assurément pas au contraire d'alerter l'opinion le plus vite, le plus loin possible et révélerait ces pressions sur un terrain ou de nos jours il est difficile de « museler » et enfin, qui par devoir descend avec plaisir aux « arènes » lorsque des « gladiateurs » se déchaînent.
D'aucuns se questionnent afin de comprendre pourquoi accepter et même d'aimer cette existence bourrée d'obstacles, remplie d'intrigues parfois minée de « l'intérieur » et jonchés d'hypocrisie, l'amour de l'argent ? Le défenseur des droits de l'Homme qui se respecte ne peut être assimilé a un argentier, ou a une machine à compter les sous, il ne s'embarrasse jamais de comptabilité, ce qui compte le plus pour lui c'est exclusivement ses actes et ses faits, et ses points d'honneur. La réussite sociale ou alors les positions de confort sont des mobiles qui existent ailleurs, mais en aucuns cas chez le défenseur, sauf s'il est une ou un imposteur. Il n'y a pas de doute que parfois, certes rarement et ça reste vraiment regrettable, la tentation dessèche le cœur et sclérose la pensée, l'imposture faisant fi de la « hachma » –la honte- . Cela s'est vu et l'observateur averti finit par découvrir chez celles-ci et chez ceux-là les symptômes de l'abâtardissement de la pensée et une honteuse rotation « derwichienne » au sein de la «Digue» des droits de l'Homme. Une attitude d'où il n'y a aucune chance d'en sortir « Grand », on en sort obligatoirement avec des cerveaux vides, bourrés d'idées pervertis, des consciences molles et c'est le déclin pour le défenseur monnayable.
Le défenseur des Droits de l'Homme en bref, c'est d'abord un corps à corps avec la conscience, et enfin un bâtisseur d'un bel avenir pour tous dans un Etat de Droit ou nul n'est au dessus de la Loi et ou chacun est censé connaître ses devoirs et son droit.
Il n'y a pas d'aspects de la vie politique, intellectuelle, sociale et surtout morale qui demeurent étrangers à la Justice, quand le Droit prime.
Alger le 10 Décembre 2006
Monsieur Nourredine BELMOUHOUB
Défenseur Libre des Droits de l'Homme
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DECLARATION SUR L'HONNEUR
« En mon âme et conscience, sans contrainte et par devoir »
Investi de la confiance des gens qui m'ont remis leurs dossiers, avec l'aide de Dieu, je saurai m'en montrer digne et j'irai jusqu'au bout de mes convictions, jusqu'au bout de ce que permettent la loi et le droit, j'irai s'il le faut devant le Comité des droits de l'homme de l'ONU». Ici mon engagement est plus fort que tout acte écrit, c'est un contrat d'honneur, et tout ce qui est dit ici est authentique. Ecrit sans haine, ni passion, ni rancœur, peut être avec de l'amertume et le déplaisir que je ressent avec la même intensité que celle ressentie par les personnes en général ayant subies l'horreur des camps de concentration du désert, et plus particulièrement les veuves et les orphelins, de nos compagnons de l'injustice et de l'arbitraire qui ont rendu l'Ame, terrassés par une des pathologies induites, découlant des essais nucléaires de la France civilisatrice, berceau et donneuse de leçons de droits de l'homme, de liberté, d'égalité et de fraternité…
Monsieur Nourredine BELMOUHOUB
Défenseur Libre des Droits de l'Homme
Ex-Interné et Porte parole du
Comité de défense des Internés des Camps du Sud
Alger le 1er Juin 2010
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Les camps de concentration du Sud :
- 05° LA NUIT + 50° LE JOUR
C.D.I.C.S
[email protected]
Art. 35 – Les infractions commises à l'encontre des droits et libertés,
Ainsi que les atteintes physiques ou morales à l'intégrité de l'être humain
Sont réprimées par la loi. (Constitution Algérienne)
A L'ATTENTION DE L'OPINION PUBLIQUE
NATIONALE ET INTERNATIONALE
Ce jour 28 Août 2001, une plainte officielle a été déposée auprès du Parquet d'Alger par Maître Mahmoud KHELILI, Avocat agrée près de la Cour Suprême, mandaté par moi en mon âme et conscience et par droit. Une plainte pour Séquestration arbitraire dans un camp de Concentration à In M'Guel. W. de Tamanrasset, après arrestation sans mandat légal. Une injustice à laquelle il m'est dû réparation morale.
Afin d'éviter toute allégation non fondée qui pourrait être évoquée dans le but de faire valoir une manipulation, je tiens à préciser que la puissance de ma Personnalité, à quoi s'ajoute ma Dignité ne me permettent en aucun cas de me laisser, louer, vendre ou sponsoriser.
Mr Nourredine BELMOUHOUB
Partisan des Droits de l'Homme
L'Authentique du vendredi 31 Août au samedi 01 Septembre 2001
(Dépôt de plainte sans suite).
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Combien même le concept de justice se fonde sur le respect des droits de chaque individu, comme le proclame la Déclaration Universelle de Droits de l'Homme :
«La reconnaissance de la dignité humaine est inhérent à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté»
Tout individu a droit à la liberté de sa personne, donc juridiquement nul ne peut ni ne doit être privé de sa liberté que pour des motifs, et conformément aux procédures prévues par la loi. Notamment, seules sont autorisées les mesures d'arrestation ou de détention, conformes à la loi, celles-ci ne devant pas être arbitraires et ne peuvent être appliquées que par les personnes habilités à cet effet. Ce sage raisonnement fut délibérément bafoué le mois de Février 1992 après l'arrêt du processus électoral, quand des milliers de citoyens algériens firent l'objet d'arrestations hors de tout cadre juridique légal, pour être internés dans des camps de concentration qui défient la raison et la loi.
Ordonnées par un pouvoir exécutif issu d'un détournement du choix et de la volonté populaire, avec le consentement d'un pouvoir législatif non élu, exécuté par des groupes paramilitaires non habilitées, avec l'appui et l'aval des forces de sécurité, sous couvert d'une autorité collégiale non représentative, ces arrestations absolument arbitraires constituent un défi et une violation :
- Au droit à la liberté en violation de l'art 3 de la .D.U.D.H, de l'art 9-1 du P.I.D.C.P. et de l'art 6 de la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples.
- Au Principe 2 relatif à la détention, stipulant que : « Les mesures d'arrestation, de détention ou d'emprisonnement ne sont appliquées qu'en stricte conformité avec les dispositions de la loi et par les autorités compétentes, habilitées à cet effet ».
Toute personne arrêtée ou mise en détention doit en vertu de l'art 9-2 du P.I.D.C.P être immédiatement informée des raisons de son arrestation ou de sa détention et de ses droits…elle doit être informée rapidement des charges retenues contre elle. Cette information étant indispensable pour lui permettre de contester la légalité de son arrestation ou de sa détention…Les raisons invoquées doivent donc être précises, elles doivent fournir une explication claire du fondement légal et des faits matériels à l'origine de l'arrestation ou de la détention. Regrettablement rien de ces commandements n'a été respecté dans le cas des personnes internées dans les camps de la mort, combien même le droit de toute personne privée de sa liberté d'être traitée avec humanité est garanti par de nombreuses normes internationales.
Le choix « calculé » des lieux de détention à forte teneur de radioactivité, bien que toute personne privée de liberté a le droit de n'être retenue, que dans un lieu officiellement reconnu…,en vertu d'une ordonnance de mise en détention dans les formes prescrites par la loi, est une preuve suffisante du mauvais traitement des personnes arbitrairement internées, qui témoigne d'un mépris pour la dignité humaine d'une intensité cruelle, et qui fait fi des engagements auxquels l'Algérie à souscrit.
Arrêtées sans raison, sans nulle preuve, ni mandat, les personnes injustement internées dans les camps du Sud, ont été remises en « semi-liberté » sans inculpation et sans procès, alors que la norme applicable est clairement énoncée par l'art.10 de la D.U.D.H : « Toute personne a droit en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial qui décidera soit de ses droits et obligation, soit du bien fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle ». Combien même le droit d'être jugé par un tribunal conforme aux normes décrites par l'art 10 de la D.U.D.H est tellement fondamental, et bien qu'il fut déclaré par le Comité des droits de l'homme, qu'il s'agit d'un droit absolu qui ne peut souffrir d'aucune exception, dans le cas ici présenté ce droit a été bafoué, prouvant l'abus de pouvoir, les arrestations et la détention arbitraire de milliers de personnes.
La Constitution est au-dessus de tous, elle est la loi fondamentale qui garantit les droits et libertés individuels et collectifs, protège la règle du libre choix du peuple et confère la légitimité à l'exercice des pouvoirs. Elle permet d'assurer la protection juridique et le contrôle de l'action des pouvoirs publics dans une société où règnent la légalité et l'épanouissement de l'homme dans toutes ses dimensions.
Art. 33 – La défense individuelle ou associative des droits fondamentaux de l'homme et des libertés individuelles et collectives est garantie.
Art. 34 – L'Etat garantit l'inviolabilité de la personne humaine. Toute forme de violence physique ou morale ou d'atteinte à la dignité est proscrite.
Art. 35 – Les infractions commises à l'encontre des droits et libertés, ainsi que les atteintes physiques ou morales à l'intégrité de l'être humain sont réprimées par la loi.
Art. 39 – La vie privée et l'honneur du citoyen sont inviolables et protégés par la loi…
Art. 45 – Toute personne est présumée innocente jusqu'à l'établissement de sa culpabilité par une juridiction régulière et avec toutes les garanties exigées par la loi.
Art. 63 – L'ensemble des libertés de chacun s'exerce dans le respect des droits reconnus à autrui par la Constitution, particulièrement dans le respect du droit à l'honneur, à l'intimité et à la protection de la famille, à celle de la jeunesse et de l'enfance.
D'aucuns diront pourquoi aurait-on attendu si longtemps et ne pas avoir plutôt revendiqué nos droits ? La réponse est simple, qui aurait pu seulement prétendre à être dédommagé quand les disparitions forcées se succédaient au temps des balles perdues, des éliminations extra judiciaires, du recours à la torture et aux traitements cruels et inhumains.
UNE INJUSTICE QUI NE PEUT ETRE OCCULTEE
L'Etat d'urgence du 09 février 1992 –Décret Présidentiel 44-92 – a apporté chaque jour, une sinistre moisson d'outrages à la dignité humaine qui est la clé de voûte de la société. Jour après jour, l'Etat d'urgence a autorisé la mise en place d'une politique répressive permettant au pouvoir d'alors, d'interner par milliers des citoyens d'entre les militants et sympathisants du Front Islamique du Salut – ou supposés -, dans des camps de concentration à In M'guel, Reggane, Oued Namous, In Salah, Bordj El Homr (Ex Fort Mac Mahon), Bordj Omar Idris (Ex Fort Flatters), Tiberghamine, Tassabit, El Menea, Ouargla (et bien d'autres) dans des zones désertiques du Sahara algérien. Cette horreur de la fin du 20éme siècle ou des milliers de citoyens algériens sont arbitrairement arrêtés, pour ensuite être injustement séquestrés au mépris et en violation délibérée du Droit interne et international, lesquels définissent clairement que : « Nul ne peut être privé de sa liberté si ce n'est par voie de justice », faisant que ces internements administratifs furent et resteront un défi aux droits de la personne humaine, et un danger pour la démocratie derrière quoi se dissimulaient des adeptes du drapeau noir et de la guerre permanente. Le silence sur ces camps de concentration qui se situent en dehors de toute règle de droit, marquera une époque triste dans l'histoire de notre pays. Aucune émotion, aucune protestation et aucune indignation n'a émané des milieux politiques, intellectuels, journalistiques ou religieux, lesquels avec leurs silences respectifs, ont servi de caution à l'ouverture de ces camps de la honte.
Une campagne de presse hystérique dans tous les médias, a suivi la Déclaration de la ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) au colloque de Madrid d'avril 1992 sur la démocratie en Algérie, ou elle a dénoncé l'ouverture de ces camps, et fait appel à la solidarité internationale pour obtenir leur fermeture. Il est hallucinant de voir que la dénonciation de l'horreur, incarnée par ces camps était pour le pouvoir, ses alliés, ses ralliés et les médias de chevet, plus scandaleuse que le scandale lui-même. Posons la cette question, pour savoir : « Qui a détérioré l'image de l'Algérie à l'étranger, le pouvoir qui a ouvert les camps de la honte ou bien la Ligue qui les a dénoncé, condamné, et a demandé leur fermeture ? ». Il est vrai que toute personne qui ne se plaçait pas résolument dans la ligne politique définie par le pouvoir d'alors, sinon qui ne partageait pas son analyse de la crise, était alors fatalement selon la méthode utilisée par les staliniens, diabolisée.
Toutefois je dois préciser que l'abus massif du droit des gens que fut la déportation de février 1992, laissa indifférents – et c'est regrettable – les défenseurs des droits de l'homme de l'époque. Rien ne justifie aujourd'hui leur passivité et leur silence, même pas la peur, cette dernière ne faisant pas partie de « manuel » des défenseurs des droits de l'homme qui se respectent. Ignorer qu'une atteinte à la liberté, en violation du droit élémentaire à la liberté, se commet à grande échelle, quand aucune ville ou village d'Algérie n'était épargnée par le rouleau compresseur de l'injustice, relève beaucoup plus de l'insensibilité, et démontre que la maison des droits de l'homme n'avait pas échappé aux trabendistes (spéculateurs) des droits humains, n'était-ce quelques rares, respectables et authentiques Défenseurs des droits de la personne humaine et des libertés fondamentales, à l'image de Défunt Maitre Mahmoud KHELILI, ou bien le Dr Salah-Eddine SIDHOUM et Maitre Rachid MESLI qui auraient alerté l'opinion internationale, les choses auraient été beaucoup plus grave.
Reconnaître enfin, que l'injuste internement dans des camps de concentration dignes d'une époque révolue, n'était pas positif pour les milliers de citoyens irradiés,,potentiellement rendus malades car faut-il le rappeler, la demi période de l'uranium 235 est de vingt quatre mille ans, c'est à dire que dans 24 000 ans, il restera la moitié de la concentration initiale d'uranium. D'ailleurs sur le terrain, la radiation est toujours aussi forte, plusieurs dizaines de fois plus forte qu'on voudrait le faire croire, en considérant que les victimes sont ceux qui ont travaillé sur le site, alors que les véritables victimes, ce sont les générations futures, c'est pourquoi avant les dédommagements, il faudrait d'abord reconnaître l'abus du droit des gens, car le crime est énorme du fait que les radiopathologies induites sont nombreuses chez les victimes de l'internement illégal dans les camps du Desert, des maladies cardiovasculaires, dermiques, cancereuses, la leucemie et des troubles respiratoires affectent méme les descendants, à travers des malformations congénitales.
Ce qu'il faut savoir aujourd'hui, c'est que les essais nucléaires aériens ou souterrains effectués à Reggane, In Ekker et Oued Namous ont produit de grandes quantités de déchets radioactifs. Enfouis seulement à quelques centimétres de profondeur, ils ont fait beaucoup de victimes parmi les personnes internées, d'ailleurs leur nombre augmente inéxorablement, par manque de prise en charge médicale appropriée. A ce jour aucune liste n'est établie, l'absence de dépistage et d'archives sanitaires, occulte les innombrables maladies comme le cancer et les décés entrainés par les radiations. Donc les victimes ne sont pas seulement les habitants des zones ou les expériences ont eu lieu et les militaires français ayant servis de cobayes, il y a aussi les personnes arbitrairement internées dans le triangle de la mort.
Que reste-t-il aujord'hui de la radioactivité libérée par ces essais ?
Il subsiste dans ces régions des zones radioactives qui posent de sérieux et vrais problèmes sanitaires, d'ailleurs un Rapport établi en 2005 par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) révèle quatre zones contaminées, autour des essais Gerboise bleue et blanche, de manière faible et localisée, et au sortir des tunnels des essais Béryl et Améthyste dans le massif Tan Afella, c'est là que la radioactivité résiduelle est la plus forte
L'histoire à été dépeuplée par le silence, les non dits et les falsifications, mais aujourd'hui avec les internements abusifs dans les camps du Sud et les sequelles dues à la radioactivité. La question revient au devant de la scéne et les victimes de la déportation se battent seuls à travers le Comité de Défense des Internés des Camps du Sud, pour que la lumière soit faite au sujet d'un crime contre l'humanité et les traumatismes vécus par des milliers de citoyens innocents qui ont injustement et arbitrairement servis de “cobayes”, avec les incidences de ces essais.
Il est inutile ici de parler de présomption d'innocence, puisque le principe communément admis selon lequel les personnes inculpées d'une infraction pénale, ne seront pas maintenues en détention en attendant d'être jugées. Notre détention n'était pas provisoire du fait qu'elle a été exécutée, nous étions détenus sans mandat, alors qu'il est de notoriété que pour protéger le droit à la liberté, et afin que nul ne soit soumis à une arrestation puis à une détention arbitraire, et pour prévenir les violations des droits fondamentaux de l'être humain, toutes les formes de détention et d'emprisonnement, doivent avoir été soit ordonnées par une autorité judiciaire, soit soumises à son contrôle effectif, et tout individu arrêté ou détenu, sera traduit sans délai devant un juge ou une autre autorité habilité par la loi, à exercer les fonctions judiciaires, ce qui permettra de :
- Vérifier le fondement juridique de l'arrestation,
- Vérifier si la détention est effectivement nécessaire,
- Garantir le bien être du détenu,
- Prévenir la violation de ses droits fondamentaux.
La garantie institutionnelle fondamentale d'un jugement équitable étant que les décisions ne sont pas prises par des institutions politiques, comme cela fut dans notre cas, mais par des tribunaux compétents, indépendants et impartiaux crées par la loi, et non pas par les auteurs d'un coup d'état. Si la personne détenue est traduite devant une personne autre qu'un juge, celle-ci doit être habilitée par la loi à exercer des fonctions judiciaires, et doit être indépendante des parties, pour que la personne privée de sa liberté ait le droit d'introduire un recours devant un tribunal, pour contester la légalité de la détention. Ce droit sert à protéger celui de la liberté et apporte une protection contre la détention arbitraire, et d'autres violations des droits humains.
L'EXCLUSION POURQUOI ?
Dans les pays ou les autorités maintiennent des personnes en détention non reconnue, ce qui justement est le cas ici, ce droit permet de déterminer l'endroit ou elles se trouvent, leur état de santé, et de savoir qui a ordonné la privation de liberté ou y a procédé, et en aucun cas un danger national ne permet la suspension des droits que le gouvernement est tenu de garantir aux termes des ses obligations qui découlent des Traités, Pactes, Conventions ou tous autres instruments juridiques auxquels il adhère. Il reste moralement inadmissible qu'aujourd'hui au nom d'on ne sait trop quoi, autour de nous on demeure insensible au drame que nous avons arbitrairement vécu. Le silence nous est affiché, un silence assimilable à une forme d'apatridie non signifiée et sans lendemain, une chose est certaine il est inacceptable.
L'Etat algérien doit changer d'attitude par rapport aux victimes d'une mise à risque volontaire, calculée et massive vers des zones irradiées. Changer, en nous accordant ce qui nous est due, c'et à dire une part de considération, égale à notre souffrance et à celle de nos proches, dans le cadre de la Charte dite de Réconciliation nationale d'où nous sommes exclus. Ce serait une part de justice rendue, car jusqu'à preuve du contraire, les victimes de la déportation et de la séquestration arbitraires dans les camps de concentration, bien que bénéficiant de la présomption d'innocence, ont perdus injustement une part inestimable de liberté et de droits, en échange de graves radio pathologies induites dues aux effets de la radioactivité résiduelle, qui subsiste dans des régions qui énigmatiquement ont servi de base aux camps de concentration, bien qu'elles représentaient de sérieux et vrais problèmes sanitaires, d'ailleurs notifiés dans le Rapport établi en 2005 par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui a révélé quatre zones contaminées, dont Reggane autour des essais Gerboise bleue et blanche, de manière faible et localisée, et In M'guel, au sortir des tunnels des essais Béryl et Améthyste dans le massif Tan Afella ou la radioactivité est la plus forte.
Bien que les milliers des déportés vers les camps de la mort soient les premières victimes de la première violence que constitua l'arrêt du processus électoral, point de départ d'une décennie aux couleurs sombres, il n'en demeure incompréhensiblement pas moins, qu'ils restent les grands oubliés de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Pourquoi ?
Si l'Etat légal représente la base de l'Etat de droit qui impose la loi, il faut convenir qu'il a le devoir de s'y soumettre, d'assurer sa force et sa raison (celle de la loi), pour but de la faire progresser et de l'appliquer telle qu'elle est écrite même si cela déplait, gêne ou dérange, de veiller à ce que règne pour tous la légalité et l'égalité devant la loi et de rendre justice, de dire seule la vérité, rien que les vérités nécessaires fussent elles dures à entendre, pour mission de traduire et d'exprimer les aspirations des justiciables isolés ou privés de parole, de donner une voix aux victimes de la Hogra, de consoler ceux qui en souffrent, un espoir à celles et ceux qui ont soif de Justice, et enfin, rendre l'identité et la dignité humaine à chaque justiciable. Alors pourquoi les internés des camps de concentration, sont ils les « abandonnés » de la Charte, dite pour la paix et la réconciliation nationale « plébiscitée » par le référendum du 29 septembre 2005, dont l'objectif était destiné à consolider définitivement la paix et la sécurité, exigées aujourd'hui pour la mise en œuvre d'une démarche visant à concrétiser la réconciliation nationale, et apaiser les stigmates de la tragédie dont nous sommes les historiques victimes.
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Extraits du Texte « Officiel » du projet de charte
Pour la paix et la réconciliation nationale
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 55 du 15 août 2005
Préambule
I- L'histoire de l'Algérie est une suite de luttes livrées par son peuple pour défendre sa liberté et sa dignité. Cet héritage, constitué au fil du temps, a fait de l'Algérie une terre de respect des valeurs de tolérance, de paix, de dialogue et de civilisation. Le peuple algérien, puisant sa force dans son unité et s'appuyant sur ses valeurs spirituelles et morales séculaires, a su triompher des épreuves les plus douloureuses pour écrire de nouvelles pages glorieuses de son histoire.
Refusant de se soumettre à l'oppression, il a su, avec patience et détermination, organiser sa résistance, malgré les terribles tentatives de déculturation et d'extermination dont il a été victime, durant plus d'un siècle d'occupation coloniale. La glorieuse révolution du 1er Novembre 1954 est venue, telle une lumière dans une nuit de ténèbres, cristalliser les aspirations du peuple algérien et le guider dans la voie du combat pour la reconquête de son indépendance et de sa liberté. Ce combat historique a été suivi par d'autres batailles, non moins importantes, pour la reconstruction de l'Etat et le développement de la nation…. Le peuple algérien sait, avec certitude, que la Réconciliation Nationale est porteuse d'espoir et qu'elle est de nature à consolider les atouts de l'Algérie démocratique et républicaine, au grand bénéfice de tous les citoyens…
II- MESURES DESTINEES A CONSOLIDER LA PAIX
Premièrement : Extinction des poursuites judiciaires à l'encontre des individus qui se sont rendus aux autorités depuis le 13 janvier 2000, date de forclusion des effets de la loi portant Concorde Civile ;
Deuxièmement : Extinction des poursuites à l'encontre de tous les individus qui mettent fin à leur activité armée et remettent les armes en leur possession. Cette extinction des poursuites ne s'applique pas aux individus impliqués dans les massacres collectifs, les viols et les attentats à l'explosif dans les lieux publics ;
Troisièmement : Extinction des poursuites judiciaires à l'encontre des individus recherchés, sur le territoire national ou à l'étranger, qui décident de se présenter volontairement devant les instances algériennes compétentes. Cette extinction des poursuites ne s'étend pas aux individus impliqués dans les massacres collectifs, les viols et les attentats à l'explosif dans les lieux publics ;
Quatrièmement : Extinction des poursuites judiciaires à l'encontre de tous les individus impliqués dans des réseaux de soutien au terrorisme, qui décident de déclarer, aux autorités algériennes compétentes, leurs activités ;
Cinquièmement : Extinction des poursuites judiciaires pour les individus condamnés par contumace, autres que ceux impliqués dans les massacres collectifs, les viols et les attentats à l'explosifs dans les lieux publics ;
Sixièmement : Grâce pour les individus condamnés et détenus pour des activités de soutien au terrorisme ;
Septièmement : Grâce pour les individus condamnés et détenus pour des actes de violence, autres que les massacres collectifs, les viols et les attentats à l'explosif dans les lieux publics ;
Huitièmement : Commutation et remise de peines pour tous les autres individus condamnés définitivement ou recherchés qui ne sont pas concernés par les mesures d'extinction de poursuites ou de grâce énoncées ci-dessus.
III- MESURES DESTINEES A CONSOLIDER LA RECONCILIATION NATIONALE
En vue de consolider la Réconciliation Nationale, le peuple algérien est favorable à la prise de mesures destinées à renforcer son unité, à éliminer les germes de la haine et à se prémunir de nouvelles dérives.
Premièrement : Le peuple algérien souverain adhère à la mise en œuvre de dispositions concrètes destinées à lever définitivement les contraintes que continuent de rencontrer les personnes qui ont choisi d'adhérer à la politique de Concorde Civile, plaçant ainsi leur devoir patriotique au-dessus de toute autre considération. Ces citoyens ont agi et continuent d'agir de manière responsable pour la consolidation de la Paix et la Réconciliation Nationale, refusant toute instrumentalisation de la crise vécue par l'Algérie par les milieux hostiles de l'intérieur et leurs relais à l'extérieur.
Deuxièmement : Le peuple algérien souverain soutient également, au profit des citoyens ayant, suite aux actes qu'ils ont commis, fait l'objet de mesures administratives de licenciement décrétées par l'Etat, dans le cadre des missions qui lui sont imparties, les mesures nécessaires pour leur permettre ainsi qu'à leurs familles de normaliser définitivement leur situation sociale.
Troisièmement : Tout en étant disposé à la mansuétude, le peuple algérien ne peut oublier les tragiques conséquences de l'odieuse instrumentalisation des préceptes de l'Islam, religion de l'Etat.
Il affirme son droit de se protéger de toute répétition de telles dérives et décide, souverainement, d'interdire aux responsables de cette instrumentalisation de la religion, toute possibilité d'exercice d'une activité politique et ce, sous quelque couverture que ce soit.
Le peuple algérien souverain décide également que le droit à l'exercice d'une activité politique ne saurait être reconnu à quiconque ayant participé à des actions terroristes et qui refuse toujours, et malgré les effroyables dégâts humains et matériels commis par le terrorisme et l'instrumentalisation de la religion à des fins criminelles, de reconnaître sa responsabilité dans la conception et dans la mise en œuvre d'une politique prônant le pseudo « djihad » contre la Nation et les institutions de la République.
IV- MESURES D'APPUI DE LA POLITIQUE DE PRISE EN CHARGE DU DRAMATIQUE DOSSIER DES DISPARUS
Le peuple algérien rappelle que le dossier des disparus retient l'attention de l'Etat depuis une décennie déjà et fait l'objet d'une attention particulière en vue de son traitement approprié….
Premièrement : L'Etat prend en charge le sort de toutes les personnes disparues dans le contexte de la tragédie nationale et il prendra les mesures nécessaires en connaissance de cause ;
Deuxièmement : L'Etat prendra toutes mesures appropriées pour permettre aux ayants droit des personnes disparues de transcender cette terrible épreuve dans la dignité ;
Troisièmement : Les personnes disparues sont considérées comme victimes de la tragédie nationale, et leurs ayants droits ont droit à réparation.
V- MESURES DESTINEES A RENFORCER LA COHESION NATIONALE
Premièrement : Le peuple algérien tient compte du fait que la tragédie nationale a affecté toute la nation, entravé la construction nationale, et porté atteinte directement ou indirectement à la vie de millions de citoyens.
Deuxièmement : Le peuple algérien considère que fait partie du devoir national la prévention de tout sentiment d'exclusion chez des citoyens non responsables du choix malheureux fait part un de leurs proches. Il considère que l'intérêt de l'Algérie exige d'éliminer définitivement tous les facteurs d'exclusion qui pourraient être exploités par les ennemis de la Nation.
Troisièmement : Le peuple algérien considère que la Réconciliation Nationale doit prendre en charge le drame des familles dont des membres ont pris part à l'action terroriste.
Quatrièmement : Le peuple algérien décide que l'Etat prendra des mesures de solidarité nationale au bénéfice de ces familles qui sont démunies et qui ont été éprouvées par le terrorisme à travers l'implication de leurs proches.
A travers son approbation de la présente Charte, le peuple algérien entend consolider la Paix et les fondements de la Réconciliation Nationale. Il considère qu'il est désormais du devoir de chaque citoyenne et de chaque citoyen d'apporter son tribut à la paix, à la sécurité et à la réalisation de la Réconciliation Nationale, pour que l'Algérie ne connaisse plus jamais la tragédie nationale qu'elle a vécue, et proclame « Plus jamais ça !». Il mandate le président de la République pour solliciter au nom de la Nation, le pardon de toutes les victimes de la tragédie nationale, et sceller ainsi la Paix et la Réconciliation Nationale.
Le peuple algérien ne peut oublier les ingérences extérieures et les manœuvres politiciennes internes qui ont contribué à faire perdurer et à aggraver les affres de la tragédie nationale. Le peuple algérien, qui fait sienne la présente Charte, déclare qu'il revient désormais à tous, à l'intérieur du pays, de se plier à sa volonté. Il rejette toute interférence extérieure qui tenterait de contester son choix souverain, librement et démocratiquement exprimé à travers la présente Charte. Il affirme qu'il revient désormais à chaque citoyenne et à chaque citoyen de se consacrer à l'œuvre de construction nationale, dans le respect des droits et des devoirs reconnus à chacun par la constitution et par les lois de la république.
Le peuple algérien déclare qu'il est déterminé à défendre, à travers toutes les Institutions de l'Etat, la République Algérienne Démocratique et Populaire ainsi que son système démocratique pluraliste contre toute tentative de dérapage extrémiste ou antinational. Tout en soulignant sa volonté d'ancrer l'Algérie dans la modernité, il proclame sa détermination à œuvrer à la promotion de sa personnalité et de son identité.
Le peuple algérien appelle chaque citoyenne et chaque citoyen à apporter sa contribution au renforcement de l'unité nationale, à la promotion et à la consolidation de la personnalité et de l'identité nationale et à la perpétuation des nobles valeurs de la Déclaration du Premier Novembre 1954, à travers les générations.
Convaincu de l'importance de cette œuvre qui mettra les générations futures à l'abri des dangers d'un éloignement de leurs racines et de leur culture, il charge les Institutions de l'Etat de prendre toutes les mesures de nature à préserver et à promouvoir la personnalité et l'identité nationale, à travers la valorisation de l'Histoire nationale ainsi que dans les domaines religieux, culturel et linguistique.
Le peuple algérien souverain approuve la présente Charte pour la Paix et la Réconciliation Nationale et mandate le Président de la République pour prendre toutes les mesures visant à en concrétiser les dispositions.
Alger, le 14 août 2005.-
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Décret présidentiel n° 06-93 du 28 février 2006 relatif à l'indemnisation des victimes de la tragédie nationale
Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment son article 77-6 ;
Vu l'ordonnance n° 06-01 du 27 février 2006 portant mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ;
Vu le décret exécutif n° 99-47 du 13 février 1999 relatif à l'indemnisation des personnes physiques victimes de dommages corporels ou matériels subis par suite d'actes de terrorisme ou d'accidents survenus dans le cadre de la lutte anti terroriste, ainsi que de leurs ayants droit,
Décrète :
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er. — Le présent décret détermine les modalités d'application de l'article 39 de l'ordonnance n° 06-01 du 27 février 2006 portant mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, relatif à l'indemnisation des victimes de la tragédie nationale.
Art. 2. — Est considérée victime de la tragédie nationale, toute personne disparue dans le cadre des évènements visés par la Charte et ayant fait l'objet d'un constat de disparition établi par la police judiciaire à l'issue de ses recherches.
Art. 3. — Le jugement de déclaration de décès de la victime de la tragédie nationale ouvre droit à ses ayants droit à l'indemnisation au sens du présent décret.
Art. 4. — Sont considérés relevant du ministère de la Défense Nationale au sens du présent décret, les personnels militaires et civils, quels que soient, leur statut et leurs positions statutaires, y compris ceux en situation irrégulière, ainsi que les titulaires d'une pension militaire de retraite.
Art. 5. — Est considéré fonctionnaire ou agent public au sens du présent décret, tout travailleur exerçant au niveau des institutions, des administrations, des collectivités locales ou des organismes publics, y compris des établissements publics relevant d'une tutelle administrative.
Art. 6. — Selon leur situation et les conditions énumérées dans le présent décret, les ayants droit des victimes de la tragédie nationale bénéficient d'une indemnisation dans l'une des formes ci-après :
1 – une pension de service ;
2 – une pension mensuelle ;
3 – un capital global ;
4 – un capital unique.
Art. 7. — Les ayants droit ayant bénéficié d'une réparation prononcée par voie de justice, avant la publication du présent décret, ne peuvent prétendre à l'indemnisation prévue à l'article 6 ci-dessus.
Art. 8. — Le bénéfice de l'indemnisation est confirmé par une décision délivrée sur la base de l'attestation de recherche établie par la police judiciaire et de l'extrait du jugement portant déclaration de décès, par :
— le ministère de la Défense Nationale, pour les ayants droit des victimes faisant partie des personnels militaires et civils relevant de ce dernier ;
— l'organisme employeur, pour les ayants droit des victimes fonctionnaires et agents publics ;
— le directeur général de la sûreté nationale, pour les ayants droit des victimes relevant des personnels de la sûreté nationale ;
— le wali de la wilaya de résidence, pour les ayants droit des autres victimes.
Art. 9. — Sont considérés comme ayants droit au sens du présent décret :
— les conjoints ;
— les enfants du de cujus âgés de moins de 19 ans, ou de 21 ans au plus, s'ils poursuivent des études, ou s'ils sont placés en apprentissage, ainsi que les enfants à charge conformément à la législation en vigueur et dans les mêmes conditions que les enfants du de cujus ;
— les enfants quel que soit leur âge, qui, par suite d'infirmité ou de maladie chronique, sont dans l'impossibilité permanente d'exercer une activité rémunérée;
— les enfants de sexe féminin, sans revenu, à la charge effective du de cujus au moment de sa disparition, quel que soit leur âge ;
— les ascendants du de cujus.
Art. 10. — La part revenant à chaque ayant droit, au titre de l'indemnisation visée à l'article 6 ci-dessus est fixée comme suit :
— 100 % de l'indemnisation en faveur du (des) conjoint(s) lorsque le de cujus n'a laissé ni enfants, ni ascendants survivants ;
— 50 % de l'indemnisation en faveur du (des) conjoint (s) et 50% répartis à parts égales en faveur des autres ayants droit, lorsque le de cujus a laissé un ou plusieurs conjoints survivants, ainsi que d'autres ayants droit constitués d'enfants et/ou d'ascendants ;
— 70 % de l'indemnisation répartis à part égales en faveur des enfants du de cujus (ou 70% en faveur de l'enfant unique, le cas échéant) et 30% répartis à parts égales en faveur des ascendants (ou 30% en faveur de l'ascendant unique, le cas échéant), lorsqu'il n'existe pas de conjoint survivant ;
— 50 % de l'indemnisation en faveur de chacun des ascendants lorsque le de cujus n'a laissé ni conjoints ni enfants survivants ;
— 75 % de l'indemnisation en faveur de l'ascendant unique, lorsque le de cujus n'a laissé ni conjoint ni enfant survivants.
Art. 11. — Dans le cas où l'indemnisation prévue à l'article 6 ci-dessus est constituée d'une pension de service, ou d'une pension mensuelle, les taux prévus sont révisés au fur et à mesure qu'intervient une modification du nombre d'ayants droit.
Art. 12. — En cas de pluralité de veuves, l'indemnisation leur revenant est partagée, entre elles à parts égales.
Art. 13. — En cas de remariage de la veuve ou de son décès, la part de pension qu'elle percevait est transférée aux enfants.
Néanmoins, et au cas où il existe plusieurs veuves, cette part de pension revient à l'autre ou aux autre(s) veuve(s) survivante(s) non remariée(s).
Art. 14. — A l'exception des ayants droit des victimes de la tragédie nationale, relevant des personnels du ministère de la Défense Nationale tels que définis à l'article 4 ci-dessus, le dossier comptable à constituer au titre de l'indemnisation telle que définie dans les dispositions du présent décret, comprend :
— la décision visée à l'article 8 du présent décret ;
— une copie de la Fréda, certifiée conforme à l'original aux fins d'identification des ayants droit, ainsi que, le cas échéant et pour les personnes ne figurant pas sur la Fréda, un extrait d'acte d'état civil justifiant leur qualité d'ayant droit, au sens de l'article 9 du présent décret, y compris les conjoints de confession non musulmane, les enfants à charge ou considérés comme tels ;
— une copie du jugement désignant le curateur, lorsque la part de la pension revenant aux enfants n'est pas versée à la mère ou au père ;
— la décision d'attribution et de répartition de la pension de service ou du capital unique.
Art. 15. — L'acte de Fréda est établi dans un délai d'un mois, à titre gratuit par une étude notariale, à la demande des ayants droit, de l'organisme employeur ou du wali, sur réquisition du parquet territorialement compétent. Les modalités de prise en charge des honoraires dus au notaire, sont fixées par un arrêté conjoint du ministre de la justice et du ministre des finances.
Art. 16. — Un compte courant postal est ouvert à chacun des ayants droit, par le centre des chèques postaux, dans les huit (8) jours suivant le dépôt du dossier, sur une simple présentation d'une copie de la décision d'octroi de la pension de service, de la pension mensuelle, du capital global ou du capital unique.
CHAPITRE II
REGIME D'INDEMNISATION APPLICABLE AUX AYANTS DROIT DE VICTIMES DE LA TRAGEDIE NATIONALE FAISANT PARTIE
DES PERSONNELS MILITAIRES ET CIVILS RELEVANT DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
Art. 17 à Art. 26. —
CHAPITRE III
REGIME D'INDEMNISATION APPLICABLE AUX AYANTS DROIT DE VICTIMES DE LA TRAGEDIE NATIONALE FONCTIONNAIRES OU AGENTS PUBLICS
Art. 27 à Art. 33. —
CHAPITRE IV
REGIME D'INDEMNISATION PAR LE VERSEMENT DE LA PENSION MENSUELLE
Art. 34. — Bénéficient d'une indemnisation par versement d'une pension mensuelle, les ayants droit des victimes de la tragédie nationale relevant du secteur économique public et privé ou sans emploi, lorsque le de cujus était âgé de moins de 50 ans au moment de sa disparition et a laissé :
— des enfants mineurs ;
— et/ou des enfants quel que soit leur âge, qui sont, par suite d'infirmité ou de maladie chronique, dans l'impossibilité permanente d'exercer une activité rémunérée.
— et/ou des enfants de sexe féminin, sans revenu, quel que soit leur âge, à la charge effective du de cujus au moment de sa disparition.
- A Art. 41.
CHAPITRE V
REGIME D'INDEMNISATION PAR LE CAPITAL GLOBAL
Art. 42. — Les dispositions du présent chapitre s'appliquent aux ayants droit des victimes autres que celles visées aux chapitres II, III et IV du présent décret.
Art. 43. — Les ayants droit de victime de la tragédie nationale constitués du conjoint sans enfants et/ou des ascendants du de cujus, bénéficient au titre du fonds d'indemnisation des victimes du terrorisme, d'un capital global d'indemnisation qui correspond à 120 fois le montant de 16.000 DA.
A Art. 50. —
CHAPITRE VI
DISPOSITIONS PARTICULIERES
Art. 51. — Dans le cadre de l'application du présent décret, les modalités de fonctionnement du fonds d'indemnisation des victimes du terrorisme sont celles définies par le décret exécutif n° 99-47 du 13 février 1999, susvisé, et notamment ses articles 105 à 111.
Art. 52. — Les ayants droit bénéficiaires des dispositions du présent décret peuvent se désister par acte notarié de l'indemnisation ou de la part de l'indemnisation leur revenant, au profit d'un des ayants droit prévus à l'article 9 ci-dessus.
Art. 53. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 28 février 2006.
Abdelaziz BOUTEFLIKA
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« Abandonnés » !
A lecture du Guide pratique pour l'application de l'Ordonnance n° 06-01 du 27 février 2006, portant mise en œuvre de la Charte dite pour la paix et la réconciliation nationale, dire que nous sommes abandonnés c'est peu dire, car en effet il n'y a dans ce Guide aucune allusion aux irradiés des camps du désert. Un vide apparenté à une caution non affirmée de l'injustice dont furent victimes des milliers de citoyens, dont les seuls crimes, pourraient se résumer au chiffre deux. Primo c'est l'exercice libre du devoir d'électeur, secundo, des règlements de compte multiformes, politiques, tribaux, ou d'affaires. Des crimes de lèse majesté ayant servis aux tenants de l'éradication, de semer la désolation et la terreur dans des milliers de foyers, terrorisant au passage femmes et enfants sans égards à la morale élémentaire. Ainsi des hommes de haute culture sont livrés en pâturage aux pires manifestations de la bestialité, à l'injustice, à l'irradiation, surtout l'irradiation.
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CHAPITRE SIXIEME
MESURES DE MISE EN ŒUVRE DE LA RECONNAISSANCE DU PEUPLE ALGERIEN ENVERS LES ARTISANS DE LA SAUVEGARDE DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Art. 44. — Les citoyens qui ont, par leur engagement et détermination, contribué à sauver l'Algérie et à préserver les acquis de la Nation ont fait acte de patriotisme.
Art. 45. — Aucune poursuite ne peut être engagée, à titre individuel ou collectif, à l'encontre des éléments des forces de défense et de sécurité de la République, toutes composantes confondues, pour des actions menées en vue de la protection des personnes et des biens, de la sauvegarde de la Nation et de la préservation des institutions de la République algérienne démocratique et populaire. Toute dénonciation ou plainte doit être déclarée irrecevable par l'autorité judiciaire compétente.
Art. 46. — Est puni d'un emprisonnement de trois (3) ans à cinq (5) ans et d'une amende de 250.000 DA à 500.000 DA, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l'Etat, nuire à l'honorabilité de ses agents qui l'ont dignement servie, ou ternir l'image de l'Algérie sur le plan international.
Les poursuites pénales sont engagées d'office par le ministère public.
En cas de récidive, la peine prévue au présent article est portée au double.
CHAPITRE SEPTIEME
DISPOSITIONS FINALES
Art. 47. — En vertu du mandat qui lui est conféré par le référendum du 29 septembre 2005 et conformément aux pouvoirs qui lui sont dévolus par la Constitution, le Président de la République peut, à tout moment, prendre toutes autres mesures requises pour la mise en œuvre de la Charte pour la Paix et la réconciliation nationale.
Art. 48. — La présente ordonnance sera publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 27 février 2006.
Abdelaziz BOUTEFLIKA.
-a) Les rédacteurs de l'Art 44 en considérant que ceux (commanditaires et exécutants) qui ont une part de responsabililité, dans l'internement hors de tout cadre légal de milliers de personnes dans les camps de la mort, ont fait acte de patriotisme, sauvé le pays et préservé les acquis de la nation. Considèrent-ils sans importance les milliers de victimes internées et irradiées par la faute de ceux qu'ils présument avoir fait acte de patriotisme, d'avoir sauvé le pays et préservé les acquis de la nation, en piétinant la loi et le droit des gens. En considérant un coupable plus important que la victime, n'est ce pas une négation du droit.
-b) Les rédacteurs de l'Art 45 en considérant que toute dénonciation ou plainte doit être déclarée irrecevable par l'autorité judiciaire compétente, ne violent-ils pas l'art 10 de la D.U.D.H stipulant « Toute personne a droit en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial qui décidera soit de ses droits et obligation, soit du bien fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle ». Ne s'agit d'un droit absolu qui ne peut souffrir d'aucune exception ?
-c) Les rédacteurs ayants considérés que quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour « selon la formule consacrée dans le texte » nuire ou ternir l'image de l'Algérie sur le plan international, sont-ils conscients qui-il s'agit là, d'une forme d'intimidation et de menaces sans plus, contre les victimes, en plus d'une autre violation de l'Art 10 de la D.U.D.H, et de bien autres instruments juridiques internationaux, ce qui autorise les oubliés de la Charte dite pour la paix et la réconciliation nationale, de s'adresser au Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies.
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Là ou commence la discrimination :
Fruit d'une planification ou non, cette proscription me faisait mal, douloureusement mal autant pour moi qui ai payé un prix très fort, que pour mes Co-internés en général, et ceux en particulier, qui y ont laissé la vie, des veuves et des orphelins. Cette exclusion massive ne pouvait me laisser indifférent. Les portes fermées à double tour à l'aide des Articles 45 et 46 du sixième chapitre de l'Ordonnance n°06-01 du 27 février 2006, portant mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui s'apparentent bien plus à des menaces, qu'a une volonté de rétablir la paix. Alors partant du fait que les victimes ont d'une part le droit d'exiger des comptes de ceux qui croient ne pas devoir en rendre, mais aussi pour la simple et juste raison que cette page ne peut ni ne doit être tournée avec une si grande facilité et une si déconcertante insensibilité. L'injustice qui s'est abattue sur les personnes arbitrairement privées d'une tranche de leur liberté, et les pathologies induites, conséquences de la folie des auteurs de la confiscation de la volonté populaire et du détournement du choix d'un peuple. Le jour du 10 février 2009 à l'occasion de la 17éme année de notre déportation, ce besoin de briser le mur de silence en créant un comite. Ce qui déjà était pour moi une obsession, s'est avéré être une nécessité incontournable, d'abord pour briser le silence dont lequel était plongé le tragique cas des personnes injustement internées, afin de situer le phénomène et l'horreur des camps de la mort dans l'histoire de notre pays,+ notamment pour que cela ne se reproduise plus jamais, ensuite pour lancer un appel à tous les Ex déportés, et enfin pour demander réparations morales et matérielles en qualité de premières victimes de la folie des auteurs du coup d'Etat.
Le mercredi 18 Mars 2009, le quotidien arabophone En-Nahar (le Jour) contacté par mes soins, porta à l'attention de l'opinion publique (1), la création du Comité de Défense des Internés des Camps du Sud. Et ainsi naquit le C.D.IC.S, pour rappeler que l'Etat n'a pas honoré ses obligations et qu'il s'est dérobé à ses responsabilités, combien même le Président de la République, M. Abdelaziz BOUTEFLIKA ait reconnu lors d'interviews accordés le 18 juillet 1999, au quotidien Algérien Liberté et le 19 juillet 1999 aux journaux El Pais et le Financial Times, que l'arrêt du processus électoral était la première violence. Une déclaration de foi du Premier magistrat du pays, qui nous place au premier rang des victimes de la tragédie nationale qu'a connue l'Algérie. Ainsi donc la radiation est venue ajouter son poids à l'irradiation des internés. Il ne restait au Comité que l'action, il fallait agir.
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PREMIERE ACTION DU COMITE
Plate-forme transmise à la Présidence de la République
(Sans suite)
Par voie de courrier recommandé, la Déclaration faite à la presse lors de la première conférence de presse tenue au siège de la ligue des droits de l'homme, fut adressée au Président de la République, au Sénat et à l'Assemblée nationale, accompagnée de la plate forme de revendications du Comité, cependant ces Institutions n'ont pas jugé utile de donner suites aux doléances du Comité, combien mémé ils y sont obligés au vu de l'énoncé de l'Art 34 Section II, Des moyens de recours de l'administré, page 763, Décret Exécutif 88/131 du 04 Juillet 1988 (J.O.R.A du 05 Juillet 1988), organisant les rapports entre l'administration et les administrés :
- Art 34 : « Il est fait obligation à l'administration de répondre à toutes demandes, lettres ou réclamations qui lui sont adressées par les citoyens ».
Nous n'étions pas à notre première violation, donc de cet apragmatisme réciproquement partagé, j'ai su demeurer résolu, en plus que personnellement j'étais convaincu que non seulement les choses n'allaient du tout pas être faciles, qu'il me fallait rester vigilent, et prêt à répondre à des attaques « dirigées » pour ne pas dire « commandées ».
Si les destinataires officielles de ces correspondances n'ont pas daigné y répondre, en revanche les bureaux de la ligue ne désemplissaient pas, ceci compensant le silence qui nous fut affiché.
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COMITE DE DEFENSE DES INTERNES DES CAMPS Du Sud
La Justice est fondée sur les principes de légalité et d'égalité, elle est égale pour tous,
Accessible à tous, et s'exprime par le respect du Droit (Art. 140 de la Constitution Nationale)
* LES IRRADIES DE LA REPUBLIQUE
Combien même pourrions-nous être insensibles au paroxysme de la douleur, il n'en demeure pas moins qu'y a 18 ans, le 10 février 1992 après l'arrêt du processus électoral, des milliers de citoyens algériens furent arrêtes sans mandat légal, pour être déportés puis internés dans des camps de concentration, implantés pour la circonstance dans les zones arides du désert algérien. Sans inculpation et sans aucune forme de procès que celle d'une décision administrative, cette date ne peut être ni occultée, ni effacée, car elle s'est inscrite dans l'histoire de notre pays et dans la conscience nationale, comme un moment mémoriel.
L'évocation des camps de concentration à elle seule suscitant horreur et répulsion, donc il n'est pas opportun ici de faire de l'exégèse à ce sujet, cependant la question lancinante parmi tant d'autres et qui mérite d'être posée, est celle de savoir dans quel état sont-ils, ceux qui ont eu à subir le régime de ces camps ? Morts ou vivants, combien sont-ils à avoir porté et qui portent encore les stigmates des matières radioactives ? Combien ont survécu aujourd'hui, et quel préjudice peut-on leur évaluer ne serait ce qu'au regard des dispositions des Décrets d'application de la charte dite pour la réconciliation nationale, dont ils sont à ce jour exclus ? D'où la si obsédante question : Pourquoi les premières victimes de la première violence, sont-ils encore tenus hors du cadre de la dite Charte ?
Ne pas se préoccuper d'une cause juste connue, reconnue et qualifiée injuste. Garder sous silence une action dénuée de raison, de sagesse et surtout de légalité dont les dispositions ressemblent comme deux gouttes d'eau à celles de Vichy… Poser seulement ces questions, c'est déjà à contrario, leur donner une réponse.
Ce qui nous est injustement arrivé, n'est ni la faute, ni imputable à ceux qui aujourd'hui nous gouvernent, mais faut-il reconnaître qu'à l'heure actuelle, il leur appartient de remédier à notre regrettable exclusion, car elle revêt une forme discriminatoire combien même les conséquences et les plaies sont là, visibles, douloureuses et choquantes, pour invoquer notre arbitraire internement programmé en zones, ou la présence et la teneur fortes de matières radioactives dues aux quatre essais nucléaires de Reggane, et les treize de In Ekker (Tamanrasset), et aussi pour rappeler l'humiliation de milliers de citoyens algériens et l'atteinte à leur dignité humaine, sans égards à leur statut de Moudjahidine pour les uns, ou celui d'enfants de chouhada et de fils de Moudjahidine, de nombreux autres.
Pour ces raisons fondées, à l'occasion de la 18éme année commémorative de cette page de l'histoire tumultueuse de la tragédie nationale dont ils font partie, les internés des camps du Sud, lancent un appel à l'Artisan de la Réconciliation nationale et la paix, Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA Président de la République, pour que nous soyons inclus dans la dite Charte, à titre de premières victimes tacitement reconnues de la tragédie nationale. Ce qui aurait d'abord le mérite de mettre fin à notre désespérance, à celle de nos familles et de nos proches, ensuite de fermer la porte à toutes les tentatives de récupération partisane, d'exploitation multiforme et d'immixtion, ca restera une courageuse part de justice rendue, qui prouvera que la notion de ce que veut dire humain n'a pas été perdue, et qui honorera et élèvera son Auteur au plus haut rang de l'échelle des valeurs humaines.
* Sujet de la Conférence Le 10 février 2010
Pour le Comité et par Délégation
Le porte-parole
M. Nourredine BELMOUHOUB
CORRESPONDANCE EXPEDIEE PAR COURRIER RECOMMANDE A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
(Sans suite)
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QUAND LES « CONSEILLEURS » NE SONT NI LES PAYEURS NI LES MEILLEURS
De l'avis de ces avocats, le premier étant chargé du dossier relatif à l'application de la charte dite pour la paix et la réconciliation nationale, selon lui la question des internés des camps du Désert, ne peut être réglée pour le moment, sauf dans le cas de l'intervention du président de la république par le biais de l'art. 47 de la charte. Il rappellera au passage que cette catégorie ne figure pas dans le projet de cette charte.
Quant au second, bien qu'il n'a, à aucun moment été mandaté par les ex-internés, pour les défendre ou pour parler à leur nom, il considère pour sa part qu'il faut traiter cette catégorie au cas par cas, oubliant que 18 ans se sont déjà écoulés, et que notre administration obéit à une bureaucratie qui a fini par la ronger comme un cancer. Voila deux avis parmi tant d'autres, venant de juristes de formation.
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«La charte pour la paix et la réconciliation nous a ignorés»
09-08-2009 Par BILLAL Larbi du Quotidien d'Oran
Deux mois et demi après sa création, le Comité de défense des internés des camps de sûreté (CDICS) a tenu une conférence de presse au siège de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme. «Il y a des gens qui veulent répandre l'idée selon laquelle les personnes déportées dans le sud du pays avaient une étroite relation avec le parti du Front islamique du salut [FIS] dissous. Ce n'est pas vrai. J'ai personnellement côtoyé des détenus pour lesquels la politique constituait le dernier de leurs soucis. Pour de simples histoires de règlements de compte, ils se sont retrouvés dans ces camps de détention», martèlera, en guise d'introduction, Me Nourredine Belmouhoub, porte-parole du Comité de défense des internés des camps de sûreté. Reprenant la genèse des faits, il indiquera qu'il ne faisait pas l'ombre d'un doute que les internés des camps de sûreté ont fait les frais de l'arrêt du processus électoral en 1992. Pour lui, les déclarations du président Bouteflika aux journaux Liberté et El Pais, en 1999, confortent cette thèse, dans la mesure où il avait, à cette époque-là, clairement dit que l'arrêt du processus électoral constituait la première violence dans le pays. Evoquant les conditions de leur détention, Me Belmouhoub les qualifiera d'inhumaines. «Nous faisions l'objet d'une torture morale que l'on ne peut décrire. Notre arrestation l'a été sans mandat tout comme d'ailleurs notre internement qui s'est fait dans des lieux prévus par la loi. Nous vivions l'enfer au quotidien. Je ne souhaiterais à personne de vivre ce que nous avons vécu, pas même à ceux qui était à l'origine de notre drame», tiendra-t-il à mettre en évidence. Parlant de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, il estimera que, pour des raisons incompréhensibles, ses rédacteurs n'ont pas jugé utile de prendre en compte le problème des personnes déportées en 1992 pour être ensuite internées dans des camps du Sud, à l'image de In M'guel, Reggane, In Salah, El Ménéa, Oued Namous, Bordj Omar Idriss, Tassabit, Tiberghamine, El Homr et Ouargla. «Certaines de ces régions ont servi aux essais nucléaires français. Pour y avoir séjourné, certains détenus portent des stigmates résultant de ces essais. La réparation est le moins que l'on puise faire à ces personnes, en vertu de l'article 09-5 du pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par l'Algérie en 1989», dira-t-il, non sans indiquer que le recouvrement par les internés de leurs droits est à même de mettre fin au sentiment de frustration et à la désespérance qui les affectent. De son côté, un ex-élu du FIS dissous, ayant séjourné pendant 25 mois à Reggane, insistera sur les dures conditions de détention de l'époque. «Je veux que la république me demande pardon. Je ne veux personnellement pas d'argent en guise de réparation financière à tout ce qui s'était produit. Ma dignité est au-dessus de toute autre considération», insistera-t-il. Avant de clore son intervention, le porte-parole du Comité de défense des internés des camps de sûreté lira à l'assistance une plate-forme de revendications ayant essentiellement trait à la nécessité, pour le pouvoir politique, d'inclure les internés des camps du Sud dans les textes de la charte dite pour la paix et la réconciliation nationale, l'indemnisation des veuves et des orphelins des internés décédés, la réintégration de ceux qui ont perdu leur emploi ainsi que l'assurance d'une couverture médicale à tous ceux qui portent les stigmates dus à leur internement, en particulier ceux d'In M'guel, de Reggane et d'Oued Namous. «A ce jour, mes filles, aujourd'hui toutes mariées, ne cessent de me demander les raisons de ma déportation au Sud. A mon tour de renvoyer la question à ceux qui m'ont déporté. Les internés privilégient la solution nationale à leur problème. Mais, si la nécessité l'impose nous n'hésiterons pas à solliciter le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU», conclura-t-il.
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17th December 2008
Al-khiyal
Inquiétés par les déclarations du ministre de la Solidarité, les « Détenus du Sahara » demandent l'intégration dans la loi sur la réconciliation
Mercredi 17 Décembre 2008 — Les « Détenus du Sahara » ont demandé au Président Abdelaziz Bouteflika de les intégrer dans les mesures supplémentaires de la réconciliation, dont a parlé le Premier ministre. Ils l'ont informé de « leurs déception » quant au désaveu du ministre de la solidarité sur l'existence de dispositions complémentaires concernant les « victimes de la tragédie nationale ». Un communiqué, signé par quatre ex détenus, au nom de leurs compagnons prisonniers, a indiqué qu'ils étaient surpris des déclarations du ministre de la solidarité indiquant qu'« il n'y a pas de mesures complémentaires des dispositions de la réconciliation nationale ». Le communiqué a révélé que le groupe qui appartenait au parti du Front Islamique du Salut (FIS) « a souffert des conditions de détention, qui ont duré quatre ans, dans des régions où la France a effectué des essais nucléaires ». Il a rappelé que les radiations nucléaires provoquées par les essais « ont provoqué des maladies chroniques pour beaucoup de détenus et quelques uns sont décédés ».
Les signataires du communiqué ont indiqué que quelques uns de leurs compagnons « ont été tué lors de leurs détention, alors que d'autres ont disparus lors de leurs transfert vers un autre camp ». Ces derniers se sont plaints de « la marginalisation », comparé aux autres catégories intégrées dans la Charte pour la réconciliation et la Paix, parmi les catégories de la « Tragédie nationale ». Ils ont renouvelé leur revendication de l'indemnisation pour les années de détention administrative qui étaient selon eux sans accusations et sans jugement.
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Camps du Sud : Les internés saisissent le chef de l'Etat
Mercredi 10 Février 2010 — Le Comité de défense des internés des camps du Sud dénonce, dans une lettre adressée au chef de l'Etat, l'exclusion de ces «déportés» des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. «C'est une forme de discrimination faite à l'égard de ces Algériens qui ont été arbitrairement déportés dans les camps du Sud au lendemain de l'arrêt du processus électoral de 1992», a déclaré leur porte-parole, Nourredine Belmouhoub, lors d'un point de presse organisé, hier, au siège national du FFS à Alger. Le comité a choisi le 18e anniversaire du début «des déportations» dans les camps de Reggane pour réclamer «justice et réparation morale pour près de 24.000 Algériens – 18.000 selon la CNCPPDH de Farouk KSENTINI – qui avaient passé, pour la plupart d'entre eux, quatre ans dans les différents camps du Sud, implantés dans des zones arides et radioactives de Reggane».Les internés des camps du Sud, qui portent encore les séquelles des années de déportation, ne comprennent pas pourquoi la charte pour la paix et la réconciliation ne les a pas intégrés dans ses dispositions «alors que des terroristes condamnés par la justice ont bénéficié de ses largesses». Dans leur lettre intitulée «Les irradiés de la République» adressée au président BOUTEFLIKA, ils écrivent : «Il est nécessaire de remédier à notre regrettable exclusion car c'est une forme de discrimination, les conséquences et les plaies sont là, visibles, douloureuses et choquantes, pour évoquer notre arbitraire internement programmé en zone où la présence et la teneur fortes de matières radioactives et pour rappeler l'humiliation des milliers de citoyens algériens et l'atteinte à leur dignité humaine (…).» Ils insistent uniquement sur une réparation morale : «Ceux qui veulent une réparation matérielle sont libres de le demander, mais nous, en tant que comité, nous nous contentons d'une réparation morale et politique», a tenu à préciser BELMOUHOUB. Il faut rappeler que les internés du Sud, à leur libération, ont réintégré leurs postes d'emploi, mais certains d'entre eux sont, jusqu'à présent, frappés d'interdiction de sortie du territoire national, a assuré un des internés, FERDJELLAH Abdelkader. Une autre «injustice» qu'ils dénoncent dès lors que la justice ne les a pas condamnés. Les internés des camps du Sud se disent être les premières victimes de «la tragédie nationale», d'autant plus qu'ils affirment qu'ils étaient «déportés puis internés dans des camps sans mandat légal et sans aucune forme de procès». À ce titre, «l'Etat a le devoir moral et politique de faire justice si on veut réellement tourner la page d'un drame qu'on ne pourra jamais oublier», a affirmé Belmouhoub. Ce dernier n'a pas manqué de revenir sur les conditions dans lesquelles les internés avaient été arrêtés par les services de sécurité. «Toute personne soupçonnée d'appartenir au FIS ou sympathisant avec lui était embarquée. Et c'était comme ça à travers tout le territoire national. Nous avons vécu des moments dramatiques et nous portons encore les stigmates des années que nous avons passées dans les camps de Reggane, Oued Namous, In M'guel et autres. En plus des séquelles psychologiques, nous sommes revenus de ces camps avec des maladies mortelles», a rappelé BELMOUHOUB, qui faisait partie, lui aussi, des internés. À ce propos, il est nécessaire de rappeler que le ministre de la Justice de l'époque, Ali BENFLIS, avait démissionné de son poste pour «ne pas cautionner des arrestations arbitraires faites en dehors de la loi». Le Comité de défense des internés du Sud, créé l'an dernier, a indiqué par ailleurs que dans le cas où sa demande n'est pas prise en charge par les autorités du pays, il saisira le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. «Après épuisement de tous le recours nationaux, nous allons sans doute interpeller les instances internationales, dont le Conseil des droits de l'homme des Nations unies», a assuré le porte-parole du comité.
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10th February 2010 Al-khiyal
Ils demandent leur intégration dans les dispositions de la réconciliation nationale : Les internés des camps du Sud reviennent à la charge
Mercredi 10 Février 2010 — Dans une lettre qui sera adressée aujourd'hui au président de la République, le comité de défense des internés des camps de sûreté (CDICS) appelle Abdelaziz BOUTEFLIKA à ce que cette frange des victimes de la tragédie nationale soit incluse dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Hier, et à l'occasion de la 18e année commémorative de cet épisode de la tragédie nationale, le porte-parole du CDICS, Nourredine BELMOUHOUB, a animé une conférence de presse au siège national du Front des forces socialistes (FFS) à Alger, dans laquelle il a explicité la teneur de la lettre adressée au chef de l'Etat tout en revenant sur «l'injustice» qu'il a subie lui-même ainsi que 18.000 autres internés. «Nous avons été arrêtés d'une façon injuste, sans mandat de justice. Nous avons été déportés dans des zones à fortes teneurs radioactives dues aux essais nucléaires français de Reggane et d'In Ekker. Nous avons été détenus dans des conditions inhumaines», raconte l'orateur, soulignant que «nos familles et nos proches avaient eux aussi vécu l'arbitraire et subi l'humiliation de notre arrestation non moins arbitraire». M. BELMOUHOUB reconnaît que «Bouteflika, n'est pas responsable de notre tragédie puisqu'il n'est revenu aux affaires de l'Etat qu'en 1999», mais affirme qu'il «lui revient de remédier à notre regrettable exclusion». «Les internés des camps du Sud lancent un appel à l'artisan de la réconciliation nationale et de la paix, Abdelaziz BOUTEFLIKA, pour que nous soyons inclus dans la Charte» de la réconciliation nationale, est-il écrit dans la lettre remise à la presse. Que demandent concrètement les ex-internés ? «Nous voulons une indemnisation morale et matérielle pour ceux qui la demandent», répond Belmouhoub. L'orateur affirme enfin que «le CDICS suivra le chemin de la loi et du droit, et après épuisement des voies de recours légales nationales, nous nous réservons le droit de saisir le comité des droits de l'homme de l'ONU». Toutefois, conclut-il, «nous ne souhaitons sincèrement pas en arriver là parce que nous somme d'authentiques patriotes».
ET WATAN WEEK END Fév. 2010 Adlen MEDDI et Mélanie MATARES
A la bombe, Nourredine BELMOUHOUB, 62 ans, y pense tous les jours. Toutes les minutes presque, à chaque fois que ses boutons le démangent. Des boutons rouges qui se déplacent sur le cuir chevelu, dans sa barbe rousse blanche et noire, sur ses jambes, entre ses orteils… Abdelkader, 52 ans, a les mêmes, localisés sur les omoplates, la poitrine. Les deux hommes ont passé plusieurs mois dans le « triangle de la mort » : In M'guel, Reggane, Oued Namous. Trois casernes françaises incluses dans le périmètre irradié, que les Algériens ont récupérées et transformé en camps d'internement. Entre 1992 et 1995, ils seraient entre 18 000, selon la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l'homme, et 24 000, selon le Comité de défense des internés, à y avoir été déportés sur soupçon d'appartenance à l'ex-FIS (Front islamique du salut). Les deux ex-détenus ont aussi perdu l'odorat à In M'guel, en bas de la montagne d'In Ekker. Un comble pour Nourredine, autrefois restaurateur à Sétif. « Là où nous étions, rien ne poussait. Et du sol, se dégageait une odeur de pomme pourrie et de vinaigre », témoigne-t-il.
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Rfi : Nourredine BELMOUHOUB, porte-parole du Comité de défense des internés des camps du Sud en Algérie.
En Algérie, d'anciens détenus des camps du Sahara, incarcérés après l'arrêt du processus électoral entre 1992 et 1995, oubliés de la politique de réconciliation nationale engagée par le président Bouteflika, accusent aujourd'hui les autorités. Ils les accusent d'être responsables de leur placement en détention dans des lieux irradiés. Ils réclament réparation matérielle et morale.
Ils sont sept rassemblés au sein d'un Comité de défense des internés des camps du Sud. Cela fait des mois qu'ils essaient de se faire entendre par les autorités, notamment par la Commission consultative étatique des droits de l'homme conduite par Maître Farouk Ksentini. En vain. Sur les 20 000 anciens détenus, plusieurs centaines ont transmis leurs dossiers à ce comité, et quelques uns souffrent de cancers.
Le porte-parole de ce comité, Nourredine BELMOUHOUB, accuse :
-«Je n'accuse pas ! C'est un fait : nous nous sommes retrouvés dans des lieux à forte teneur en matière radioactive du fait des essais nucléaires effectués entre 1960 et 1966. La série Gerboise et toutes les autres bombes, les 17… Nous nous sommes retrouvés dans des zones où pratiquement rien ne pousse.»
Une certitude : parmi ces camps du Sahara au moins deux étaient situés dans des zones à fort potentiel radioactif, à Ain Ekker et Reggane ; et il n'est pas exclu que les internés en aient gardé des séquelles.
L'ancien détenu, M. BELMOUHOUB réclame réparation : « Investi de la confiance des gens qui m'ont remis leurs dossiers, j'irai jusqu'au bout de mes convictions, jusqu'au bout de ce que permettent la loi et le droit, et j'irai s'il le faut devant le Comité des droits de l'homme de l'ONU».
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Ultimo aggiornamento 10 maggio 2010
I dannati della Terra
Il 13 febbraio 1960 a Reggane il primo esperimento nucleare francese
Articolo a cura di Carlotta Caldonazzo
Nourredine BELMOUHOUB invece sono due ex detenuti del triangolo della morte. In M'guel, Reggane, Oued Namous: tre caserme francesi all'interno del perimetro contaminato dalle radiazioni, riciclate come carceri dal governo algerino. Secondo il Comitato per la Difesa dei Detenuti vi sarebbero stati rinchiusi 24000 presunti membri del FIS. Nourredine BELMOUHOUB Hanno perduto l'olfatto a in M'guel, ai piedi della montagna di In Ekker. Le autorità coloniali decisero di iniziare i test nelle gallerie scavate sotto il Hoggar dopo che l'ultima esplosione a cielo aperto non era riuscita come previsto, contaminando 195 soldati, dei quali una decina morti in brevissimo tempo. Il primo esperimento sotterraneo è stato effettuato il 1 maggio 1962, ma qualcosa è andato storto: la galleria ha ceduto insieme a parte del fianco della montagna, lasciando fuoriuscire una nube di gas, polveri e materiali radioattivi(nel 2005 secondo i rilevamenti del l'AIEA il livello di radioattività nella zona era ancora forte). I detenuti delle tre caserme dismesse scavavano buche profonde fino a tre metri, raccogliendo i vecchi picchetti di metallo lasciati dai Francesi, senza sapere nulla, pensando che quegli odori strani che emanavano dalla sabbia fossero naturali. Anche di questi test nessuno era stato informato, nessuna precauzione presa per la popolazione che viveva nei dintorni. Anzi, le autorità coloniali decisero di esporre direttamente alle radiazioni, ad un km dal luogo dell'esplosione, 150 prigionieri algerini, per la maggior parte combattenti della resistenza.
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Los soldados usados para pruebas nuclaeares, en el olvido
29-abr-2010 Juan Antonio Nuevo Benítez
En febrero de 2010 un informe destapaba que cientos de soldados franceses y de sus colonias habían sido utilizados como cobayas humanos sin su conocimiento para « estudiar los efectos fisiológicos y psicológicos producidos sobre el hombre por el arma atómica » y « permitir también realizar un programa de instrucción sobre las medidas prácticas que deben tomar los combatientes », durante los ensayos nucleares franceses.
Prisioneros argelinos de 1992 también afectados
Entre 1992 y 1995 el presidente argelino Boudiaf mantuvo en campos en el Sahara hasta 20.000 prisioneros. Miles de ellos han contraído cáncer y otras patologías, al estar situados estas prisiones cerca de las zonas de In M'guel y Reggane.
El portavoz Nourredine BELMOUHOUB declara: « No acuso, es un hecho. Nos retuvieron en zonas fuertemente radioactivas, por Gerboise y otras bombas, lugares dónde nada se posa ». Pese a las negaciones francesas, la radiación medida por organizaciones de derechos humanos en estos lugares y Polinesia es todavía tan elevada que impide ningún tipo de vida.
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EL WATAN
Internés des camps du Sud : « Nous laissons l'Etat évaluer la souffrance ».
Comment avez-vous vécu votre internement dans les camps du Sud ?
J'ai été interné à In M'guel, à l'âge de 45 ans, pendant quatre mois et douze jours. J'habitais, à l'époque, à Hammam Guergour (Sétif). Je n'ai jamais adhéré à un parti politique ni à un syndicat, ce qui me pousse à me demander depuis dix-sept ans pourquoi j'ai été interné. Le préjudice moral que j'ai subi est encore plus pénible que la torture et les formes d'intimidation dont j'ai fait l'objet. A mon retour, j'ai été un peu isolé par mon entourage proche, j'ai vécu un grand isolement après des mois d'internement. Assigné à résidence surveillée pendant deux années, j'ai perdu beaucoup de temps et d'argent pour le transport et surtout supporter le regard des autres, même si je n'avais rien à me reprocher.
En qualité de porte-parole du CDICS, que diriez-vous au sujet des internements de février 1992 ?
L'ambiguïté persiste autour de la création des camps de concentration, puisque l'illégalité de l'arrestation constitue une atteinte grave à la liberté des citoyens. Dans le décret exécutif N°92-75 du 20 février 1992, fixant les conditions d'application de certaines dispositions du décret présidentiel portant Etat d'urgence, le placement dans un centre de sûreté figure comme une mesure à caractère préventif. Il consiste à priver toute personne majeure dont le comportement était « présumé » susceptible de compromettre dangereusement l'ordre et la sécurité publique, de sa liberté d'aller et de venir en la plaçant dans un des centres créés sur commande par arrêté du ministre de l'Intérieur. Le décret est toujours en vigueur.
Quelles sont les revendications du CDICS ?
Nous avons créé le Comité de défense des internés des camps de sûreté, afin de collecter les dossiers des ex-internés et de les orienter dans leurs démarches. Aujourd'hui, le comité dénombre 600 dossiers. Nous aspirons à réclamer les droits moraux et physiques des ex-internés par voie légale. Nous demandons à ce que les ex-internés du Sud soient inclus dans les textes de la charte dite pour la paix et la réconciliation nationale, l'ouverture des registres détenus par les 48 wilayas et la délivrance aux ex-internés d'une attestation de présence dans l'un des camps pour éviter toute intrusion. Nous demandons également l'indemnisation des veuves et des orphelins des ex-internés, de ceux qui y ont survécu et l'assurance d'une couverture médicale à tous les ex-internés portant des stigmates dus à leur internement, en particulier ceux de In M'guel, Reggane et Oued Namous. Nul n'ignore que des essais nucléaires ont eu lieu dans ce site, et que les radiations nucléaires ne s'effacent pas du jour au lendemain. Je tiens à dénoncer toute tentative d'instrumentaliser ou d'exploiter l'affaire des internés du Sud à des fins commerciales ou politiques.
Pourquoi avoir attendu quinze ans pour vous manifester ?
A l'époque, ce n'était pas possible de parler. Aujourd'hui, je suis convaincu que c'est le bon moment de faire valoir nos droits, car ce qui nous est arrivé, ce n'est pas la honte de ceux qui nous gouvernent aujourd'hui. Ils n'ont pas à rougir de l'affaire des internés, au contraire, ils peuvent en sortir grandis, et tout l'honneur reviendra à celui ou celle qui réglera ce problème et qui rendra la confiance à ceux qui étaient dans les « camps du Sud » et qui considèrent que leurs droits ont été « spoliés ». Je voudrai juste qu'on me donne la réponse à la question que me posent mes enfants depuis 1992, pourquoi avons-nous été internés dans les camps du Sud ?
Quelles sont les démarches que vous allez entreprendre ?
En 2001, j'ai saisi la justice, en déposant une plainte contre le général Khaled Nezzar, ministre de la Défense nationale au moment de l'internement. Ma plainte n'a jamais abouti jusqu'à ce jour. Nous avons également adressé une lettre à la présidence de la République algérienne, la même lettre avec la plateforme aux députés des différents partis politiques. Nous n'avons pas eu de réponse alors que les accusés de réception nous ont été retournés sans celui de la présidence. Nous continuerons notre combat jusqu'à ce que justice nous soit rendue.
Par Lamia TAGZOUT, EL-WATAN WEEK-END DU 03 Octobre 2009
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COMITE DE DEFENSE DES INTERNES DES CAMPS DU SUD
Vu le silence affiché par les Autorités aux personnes arbitrairement internées dans les camps de concentration dans le désert algérien, en Février 1992 après l'arrêt du processus électoral, et leur exclusion de la Charte pour la Réconciliation nationale, face à la passivité des Partis politiques, à l'indifférence des Associations de défense des droits de l'homme et de l'insouciance de la société civile, par la voix de son Porte parole Nourredine BELMOUHOUB, le Comité de Défense des Internés des Camps du Sud a ce jour, le 1er Juin 2010 décidé de saisir le Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies (Suisse), afin d'obtenir tous les droits des victimes de la déportation.
Alger le 1er Juin 2010
Le Porte parole
Nourredine BELMOUHOUB
Défenseur Libre des Droits de l'Homme
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TOUT CE QUI EST ECRIT DANS CE RAPPORT EST AUTHENTIQUE, RIEN N'EST EXHAUSTIF.
Monsieur Nourredine BELMOUHOUB
Défenseur Libre des Droits de l'Homme
Ex Interné et Porte parole d
Comité de Défense des Internés des Camps du Sud
O6.69.78.47.51 - [email protected] - 05.54.57.04.60
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Liste non exhaustive des internés des camps de concentration du Sud :
NOMS ET PRENOMS WILAYA CAMPS DUREE OBS
BELMOUHOUB Nourredine SETIF Ain-Arnat Ouargla In M'guel 04 mois + 10 jours
HADRI mellah SIDI B/ABBES Assassiné au Camp de Reggane le 27 Eme jour du mois De Ramadhan 1992
BENCHOULA Abdelaziz - In M'guel 24 mois
TAKHNOUNI Makhlouf - In M'guel 48 mois
BENLEKBIR Abdelhamid - In M'guel 24 mois
AAKA Abderrezak - In M'guel 24 mois
HABIA Lakhdar - In M'guel 24 mois
MOUNTASSER Seddik - In M'guel 24 mois
BENDALI Abdelhamid - In M'guel 24 mois
GHOUDBANE Abdelhafid - In M'guel 08 mois
BOURICHE Tahar - In M'guel 24 mois
SAADI Mustapha - In M'guel 24 mois
BOUTARHAA Ahmed - In M'guel 24 mois
BENZAOUI Abdelkrim - In M'guel 24 mois
SELMI Mabrouk - In M'guel 24 mois
BELLAL Toufik - In M'guel 24 mois
MOKHINE Hamoudi - In M'guel 24 mois
KORICHE Ahmed - In M'guel 24 mois
HALITIME Ali - In M'guel 08 mois
ROUABAH Nabil - In M'guel 24 mois
HAIDOUDI Abdelouahab - In M'guel 24 mois
MANSOURI Kamel - In M'guel 24 mois
KANOUINE Nourredine - In M'guel 24 mois
ADIMI Abdelghani In M'guel 24 mois
BEDOUD Khier - In M'guel 24 mois
SOULTA Abdelhak - In M'guel 24 mois
SAMRA Salah - In M'guel 24 mois
ANOUN Amar - In M'guel 24 mois
GHOULAM Ziane - In M'guel 46 mois
BOULKIFANE Omar - In M'guel 24 mois
DIYA Rabah - In M'guel 26 mois
BOUNEKBA Derradji In M'guel 26 mois Décédé
KHALFI Abdallah - In M'guel 26 mois
BOURAFRAF Sebti - In M'guel 26 mois
MADJOUR Abdelmadjid - In M'guel 21 mois
HAIBAR Sassi - In M'guel 40 mois
DIB Bachir - In M'guel 40 mois
DIB Sebti - In M'guel 40 mois
AZIZI Rachid - In M'guel 40 mois
MANSOUR Taheb - In M'guel 40 mois
LAROUG Salim - In M'guel 40 mois
NASSER Lahcene - In M'guel 40 mois
MAHDAOUI Lahcene - In M'guel 10 mois
BAKIR Hadj Madani - In M'guel 40 mois
DOUKHI Abdelhafid - In M'guel 40 mois
OUANI Farouk - In M'guel 40 mois
SAFRI Moussa - In M'guel 40 mois
OULMI Laid - In M'guel 40 mois
HAFIANE Ismail - In M'guel 40 mois
HAMIDA Rabhi - In M'guel 40 mois
BRAHIMI Brahim - In M'guel 40 mois
KHALED Salah - In M'guel 26 mois
LAHCENE Nasser - In M'guel 40 mois
TABET Mohamed - In M'guel 40 mois
BENZAOUI Saber - In M'guel 40 mois
MEKIDECHE Abelhalim - In M'guel 40 mois
ARAB Abdelmalek - In M'guel 40 mois
MELIZI Ahmed - In M'guel 40 mois
BOUDRAMA Mohamed - In M'guel 40 mois
CHAIB Khalifa - In M'guel 40 mois
SAFARI Ahmed - In M'guel 40 mois
MAHDAOUI Mastepha - In M'guel 40 mois
DJABALLAH Hamoudi - In M'guel 40 mois
BOUCHLAMA Aziz - In M'guel 40 mois
MEDJOUR Said - In M'guel 40 mois
LHAGAR Belkacem - In M'guel 40 mois
HAMMOUCHE Omar - In M'guel 40 mois
RABHI Salah - In M'guel 40 mois
SALEM SADDIK Messaoud - In M'guel 40 mois
BEGGAH Mohamed - In M'guel 40 mois
AOUFI Azzouz - In M'guel 40 mois
HAMOUDI Rabii - In M'guel 40 mois
BOUCHELAMA Abdelouhab - In M'guel 40 m ois
ALLOUCHE DERRADJI - In M'guel 40 mois
FARDJALLAH Zoubir - In M'guel 40 mois
ALLOUCHE Mourad - In M'guel 40 mois
MADJROUD Abdelmadjid - In M'guel 05 mois
SOUISSI Makhlouf - In M'guel 05 mois
MERZOUGHUI Aissa - In M'guel 05 mois
BAAZIZ Omar In M'guel 05 mois Décédé
BERKANE Douadi - In M'guel 05 mois
SAYAH Mohamed - In M'guel 40 mois
HADJEB Abdelkrim - In M'guel 40 mois
AZLI Rachid - In M'guel 26 mois
DJENANE Laid Lahbib - In M'guel 40 mois
NEZZAR Kamel - In M'guel 40 mois
BENBAOUCHE Ahmed - In M'guel 40 mois
FAR Mohamed - In M'guel 40 mois
MAMI Abdelfetah - In M'guel 40 mois
HAICHOUR Kamel - In M'guel 40 mois
GUERGUAR Ahmed - In M'guel 40 mois
MAIZA Nasserdine - In M'guel 40 mois
LAIDOUDI Mabrouk - In M'guel 04 mois
GHECHI Slimane - In M'guel 40 mois
MANSOUR Kamel - In M'guel 40 mois
BENCHEIKH Hocine - In M'guel 40 mois
KHADEM Azzedine - Tassabit –Adrar- 40 mois
BOUDOUAIA Merouane ALGER In M'guel 09 mois
SADEG Mustapha - In Salah – Tribunal de Blida 39 mois
HAFIANE Kamel CONSTANTINE El Menaa 04 mois
BELMECHAR Yacine BATNA In M'guel mois
OUGHLIM Nasrtedine - In M'guel 41 mois
RABHI Lakhdart - In M'guel 41 mois
ABED Abdelwahab - In M'guel 41 mois
AZZOUZ Mohamed - In M'guel 41 mois
BOUDINA Rachid - In M'guel 41 mois
KAROUI Farid - In M'guel 41 mois
BENARAB Farid - In M'guel 34 mois
BENDIFALLAH Larbi - In M'guel 41 mois
BENDJABALLAH Omar - In M'guel 41 mois
CHEBIRA Mohamed - In M'guel 34 mois
BENABDALLAH Omar - In M'guel 41 mois
MENMANI Ali - In M'guel 34 mois
MECHTA Mohamed - In M'guel 41 mois
BERDAHI Mustapha - In M'guel 41 mois
MESSAOUDI Said - In M'guel 34 mois
BOUCHERMAT Mouloud - In M'guel 41 mois
HAOUCHI Rachid - In M'guel 18 mois Décédé
MESSAOUDI M'hamed - In M'guel 34 mois
ROUKHI Radouane - In M'guel 34 mois
RAHLI Mounir In M'guel 34 mois
BELMAHDI Mohamed - In M'guel 34 mois
IHAMOUINE Djelloul - In M'guel 34 mois
AMIROUCHE Bouzid - In M'guel 34 mois
BENEDOU Rabah - In M'guel 34 mois Décédé
KHAOUID Abdelkader In M'guel 34 mois Décédé
KRIBA Abdelkader - In M'guel 34 mois
BOUDINA Boudjemaa In M'guel 41 mois
HADJ Tayeb - In M'guel 41 mois
BAIRI Fouzi In M'guel 41 mois
BOUDJELIDA Ali In M'guel 40 mois Décédé
AKROUF Hacene - In M'guel 24 mois
BENRAHAL Chems eddine - In M'guel 40 mois
NENNI Omar - In M'guel 05 mois
SELAOUI Mounir - In M'guel 05 mois
BOUMERAH Nourredine - In M'guel 41 mois
AMROUNI Mouloud - In M'guel 41 mois
KOURIFA Mohamed - In M'guel 41 mois
KHOUILED Abdelkader In M'guel 26 mois Décédé
LAIFA Hadj - Reggane – Oued Namous 42 mois
BARKAT Rachid - In Salah 11 mois
MAIZI Ahmed - In M'guel 41 mois
BELATRECHE Mansour - In M'guel 41 mois
MEBARKI Mohamed - In M'guel 41 mois
BOUZOUAOUI Rabah - In M'guel 41 mois
LAMOURI Yazid - In M'guel 41 mois
LAMOURI Djamel - In M'guel 41 mois
OSMANI Rachid In M'guel 41 mois
ABCHICHE Mohamed In M'guel 41 mois Décédé
KOUIDRI Mohamed - In M'guel 41 mois
KOUIDRI Zahir - In M'guel 21 mois
MEDANE Djamel - In M'guel 21 mois
LOUCIF Ahmed - In M'guel 41 mois
MENA Abdelfetah - In M'guel 41 mois
BOUMAZA Hassine - In M'guel 41 mois
HADJ ALI Mohamed In M'guel 41 mois D.c.d suite à radio activité
MOUHOUB Boualem - In M'guel 41 mois
DJOUDI Rabah - In M'guel 41 mois
GASMIA Abderrahmane - In M'guel 41 mois
BOUSBAA Mokhtar - In M'guel 41 mois
BAHRI Tayeb - In M'guel 41 mois
MATMATI Abdeldjalil - In M'guel 41 mois
MALAOUI Hassine - In M'guel 41 mois
FLIFATI Toufik - In M'guel 41 mois
BOUALILI Mourad - In M'guel 24 mois
MAZGHANI Rabah - In M'guel 41 mois
GHARZOU Abdelkader - In M'guel 41 mois
AMELLAL Mohamed - In M'guel 24 mois
RABACHI Ismail - In M'guel 41 mois
MOSTEPHAOUI - In M'guel 41 mois
MESSAOUDI Abdelhamid - In M'guel 41 mois
SOUILAH El hadi EL OUED In M'guel 48 mois
HADJ OMAR El hadi - Bordj Omar Idris 10 mois
BEN OMAR Nadjib - Bordj Omar Idris 07 mois
ZEGAB Djamel - Bordj Omar Idris 07 mois
GHARGHOUT Ibrahim - Bordj Omar Idris 07 mois
SAHRAOUI Abdelmalek - Bordj Omar Idris 06 mois
MAHRIA Mohamed Bachir - In M'guel 40 mois
KADA Belkacem - Bordj Omar Idris 07 mois
KADA Bachir - In M'guel 04 mois
HAKI Omar - In M'guel 04 mois
ABDELAOUI Djamel - In M'guel 04 mois
TOUIL Omar - In M'guel 04 mois
GHARIS ALLAOUI Omar - Bordj Omar Idris 10 mois
KADA Omar - Bordj Omar Idris 10 mois
TAGHIA Allel - Bordj Omar Idris 10 mois
GHERBI Abdelkader - Bordj Omar Idris 10 mois
BEGHAS Abdelwahed - Bordj Omar Idris 10 mois
ABIDI Omar - In M'guel 38 mois
ATOUSSI Ismail - In M'guel 38 mois
SLIMANI Mohamed Salah - In M'guel 38 mois
MAGDOUD Hamza - In M'guel 42 mois
TORKI Abdelghani - Bordj Omar Idris 09 mois
SOUID ALI - Bordj Omar Idris 09 mois
GHERBI Mokhtar - Bordj Omar Idris 08 mois
TALIA Ali - Bordj Omar Idris 05 mois
SOUKAR Kamel - Bordj Omar Idris 07 mois
FERDJANI Boubekeur - Bordj Omar Idris 10 mois
LAHMIME Abdallah - Bordj Omar Idris 08 mois
CHARIF Lamine - In M'guel 48 mois
ZARBIT Idris - Bordj Omar Idris 10 mois
HAKHI Tayeb - Bordj Omar Idris 08 mois
RAKIK Abdelkader - Bordj Omar Idris 07 mois
HAMIDI Hadi - Bordj Omar Idris 08 mois
KOUIDRI Ibrahim - Bordj Omar Idris 37 mois
HADDAD Abdelhamid - Bordj Omar Idris 07 mois
HATTAD Lamine - In M'guel 48 mois
BELLILI Mohamed - Bordj Omar Idris 03 mois
MECHARTA Abdelmoumen - .In M'guel 36 mois
KIAR Ahmed - In M'guel 05 mois
MERGHANI Ahmed - In M'guel 08 mois
YAHI Nouar - Bordj Omar Idris 08 mois
MAIZI Ahmed ALG-BOUME-BOUIRA In M'guel 44 mois
BOURAOUI Said - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
YOUBI Abdelkrim - In Salah Oued Namous In M'guel 44 mois
KHELIL Mohamed Djamel - In Salah Oued Namous 17 mois
DOUAR Mohamed - In Salah Oued Namous In M'guel 31 mois
BOUCHAGHA Nasredine - In Salah Oued Namous In M'guel 44 mois
BOUKHEMICHE Rafik - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
KRIKAT Hassen - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
SALEM Mourad - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
TABTI Nadir - In Salah Oued Namous 44 mois
AKROUF Hassen - Reggane Oued Namous In M'guel 44 mois
LAYADA Kamel - Reggane Oued Namous In M'guel 44 mois
KECILI Mohamed - In Salah Oued Namous 23 mois
GHERIB Lounes - In Salah Oued Namous 19 mois
HALISSE Youcef - In Salah Oued Namous 39 mois
BENMALEK Kamel - Bordj El Homr O. Na- In M'guel 44 mois
ZAOUI Yacine - In Salah Blida 39 mois
AGGOUNE Kamel - Tsabit 9 mois
HEMIDET Mohamed - Tsabit 9 mois
AMOURA Mohamed - Tsabit 9 mois
BAGHDADI (BERDAD) Boualem - In M'guel 44 mois
BAGHDADI (BERDAD) Hamid - In M'guel 45 mois
DALACH Youcef - In M'guel 42 mois
HAMITOUCHE Omar - In Salah Oued Namous 19 mois
SADAT Abderahmen Reggane 04 mois
LOUNI Abderezak - In Salah Oued Namous 17 mois
BOUKEFOUS Lyes - Tsabit 09 mois
BEN TEBICHE Rabah - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
KHABIR Said – In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
ZERABIB Redha – Reggane Oued Namous In M'guel 44 mois
DJANI Omar - Reggane Oued Namous In M'guel 44 mois
LAZARI Omar - Reggane Oued Namous In M'guel 44 mois
MERINASSE Salah - Reggane Oued Namous In M'guel 39 mois
BERKATI Naim - In M'guel 43 mois
BOUDAOUD Abdelhafid - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
SALEM Abdelkrim - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
NAOUI Nasreddine - In Salah Oued Namous In M'guel 31 mois
MUSTAPHA Sadek - In Salah Blida 39 mois
MEKAKDA Mohamed - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
FERHATI Boualem - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
TABTI Ismail - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
BOURAZEH Mohamed Seghir - In Salah Oued Namous In M'guel 44 mois
AISSAOUI Faiçal - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
MEDJMADJ Mohamed - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
LOUNIS Mohamed - In Salah Oued Namous 17 mois
AZOUZ Rachid - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
BELAMRI Rabah - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
HARFOUCHI Mohamed - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
KAMEL Fayed - In Salah Oued Namous 17 mois
KAMEL Noui - In Salah Oued Namous 17 mois
KHIAR Mustapha - In Salah Oued Namous 39 mois
KADIR Noureddine - In Salah Blida 39 mois
HELAILI Mustapha - In Salah 6 mois
BERKAT Rachid - In Salah 12 mois
TIMESDAK Boualem - In Salah 08 mois
BEN SALEM Abdelkader - In Salah Oued Namous 17 mois
TOUMI Abdelkader TIARET Reggane 49 mois
LEKRANI Lahcene - Reggane 07 mois
BOUDELOUIA Abdelkader - Reggane 08 mois
ROUANE Djaber - Reggane 08 mois
SI YAHIA Habib - Reggane 24 mois
BENALI Houari - Reggane 47 mois
SOUANE Mohamed - Reggane 04 mois
TOUACHE Belhadj - Reggane 47 mois
HOUARI Ali - Reggane 24 mois
MEFTOUH Omar - Reggane 24 mois
DJEZZAR Dahmane BOUMERDES In M'guel 41 mois
BOUTEBBA Fateh BOUMERDES In M'guel 48 mois
NAFOUCI Aissa ORAN Reggane 24 mois
OUARED Saïd BOUMERDES In-M'guel 48 mois
KADI Yazid ALGER - 45 mois
TEMANI Achour - Reggane 07 mois
BOUGUERRA Rachid - - 45 mois
MADI Ahmed BOUMERDES - 46 mois
GHARNAOUT Abdenasser - Reggane 46 mois
BELALIA Rachid BOUIRA In M'guel 43 mois
BELALIA Ali - - 43 mois
BENABDALLAH Omar - - 43 mois
BELAKHDAR Tahar LAGHOUAT - 46 mois
BELMECHRI Madani - - 46 mois
SELLINI Abdallah CONSTANTINE - 46 mois
ABDELKADER Younes TIPAZA - 43 mois
MIRAOUA Nourredine - - 42 mois
BOUZIDI Fouad - - 42 mois
BOUKHARI Koudir - Reggane 02 mois
KHALFI Ahmed - In M'guel 39 mois
AMRI Aissa - - 42 mois
HOUADEF Abderrahmane - - 42 mois
HOUZET Larbi - Ouargla 45 mois
BOUCHENDOUGHA Abdelkrim - In M'guel 42 mois
a BOUKADOUR Abdelkader - - 45 mois
AMLEL Achour - - 08 mois
ALLILOUI Djillali - Reggane 09 mois
KHIATI Abdelkrim - In M'guel 18 mois
ATAFI Mohamed - In Salah 16 mois
DRIS Abdelkader - - 09 mois
OMARI Mohamed - In M'guel 43 mois
HADJEL Toufik - Oued Namous 38 mois
HADJOUDENE Tahar - Reggane 09 mois
MADANI Mahmoud - - 09 mois
ABDELAZIZ Abdenasser - In M'guel 46 mois
BOUROUKBA Farid BLIDA In M'guel 20 mois
CHEBLI Ahmed - Reggane 24 mois
HAOUCHI Rachid - In M guel 18 mois Décedé
CHETOUANE Amar - - 43 mois
DAHMOUNE Mohamed - - 14 mois
ZARBOUT Ahmed - - 41 mois
BOUKHARI Mohamed - - 26 mois
BELATRECHE Mohamed - - 26 mois
BENREZOUG Mohamed - Reggane mois
AFHOUL Hadj - - mois
DAHMANI Mohamed - - mois
TALIS Mohamed - - mois
OUADJOUDJ Fodil - - mois
LARDJANE Lakhdar - - mois
CHACHOU Mohamed - - mois
GHOULI Ahmed - - mois
HAZIROU Soufiane - - mois
ARBAOUI Belhadj - - mois
LAAMECHE Redouane - - mois
CHAA Kheireddine - - mois
KAROUI Maamar - - mois
SELLINI Kouider - - mois
SELLINI Ibrahim - - mois
MAHMOUDIA Farid - - mois
ZERROUKHI Ali - - mois
HAMIA Rachid - - mois
HALIMI Djillali - - mois
TOUZI Rabah - - mois
SLIMANI Mohamed - - mois
GANSA Badreddine - - mois
ZEMOUCHI Mouloud - - mois
ZAHRA Tayeb - - mois
KADRI Sid Ali - - mois
HAZI Rédha - - mois
SABRI Abdenasser - - mois
CHAHLITA Tayeb - - mois
ARABI Messaoud BOUMERDES Reggane Oued Namous In M'guel 45 mois
BELKIF Mohamed BOUIRA In M'guel 24 mois
BOUKHRISSA Abdelkrim - - 43 mois
BOUDINA Said ** - - 43 mois
BRAHIMI Abdallah - - 43 mois
GHERSI Ahmed ** - - 43 mois
MEGHERBI Messaoud - - 43 mois
BOUTOUCHE Salem ** - - 43 mois
BOURIAH Younes ALGER - 48 mois
TASLIGHOUA Mohamed - - 42 mois
CHALLAL Boualem - - 41 mois
BAAZRA Karim - - 41 mois
MESSALEK Mohamed - - 42 mois
MADDI Younes - - 48 mois
KARAKACHE Mokhtar - - 45 mois
OUMGHAR Rabah BOUMERDES - 07 mois
AKKAR Ahmed ALGER - 45 mois
MEHENNI Abdelkrim Reggane _ Oued Namous 18 mois
DRIF Mohamed BOUIRA In M'guel 24 mois
MAHFOUDI Rachid - - 24 mois
BOUABDALLAH Mohamed - 43 mois Dcd après libération
CHIHAOUA Fatah - - 43 mois
BELKACEM Boualem - - 24 mois
BELKIF Ahmed - - 43 mois
SERRAF Toufik - - 24 mois
TADJER Mohamed - - 43 mois
FERRADJI Salah - - 43 mois
ALLOUANE Ahmed 24mois Disparu
HAKIMI Abdelhalim ALGER Reggane 24 mois
FERDJALLAH Abdelkader - In-M'guel 25 mois
HAKIMI Lyes - Reggane 04 mois + 7 jours
GUETTAF Abdelkader - - 06 mois
SAADI Abdelkader SETIF In M'guel 04 mois + 7 jours
BOUKERMOUCHE Hassene - - 25 mois
BRADAI Mustapha ALGER - 41 mois
KERFAH Ali BOUIRA - 43 mois
HAKOUME Kamel - - 43 mois
SEBAA Mohamed - 43 mois Décédé
TAIB Djamel ALGER - 41 mois
BENAISSA Mohamed TLEMCEN Reggane – Oued Namous 12 mois
SEDAOUI Djamel-Eddine - - 04 mois
GUELLATI Ahmed - - 04 mois
YOUSFI Laid - - 48 mois
BELKAHLA LOUCIF ALGER Reggane 04 mois + 7 jours
MILISLIMI DERRADJI - - 04 mois + 7 jours
DISSI El Hadi - In Salah 06 mois
AICHOUR Omar - - 04 mois 1/2
MOHAMED MEBAREK Toufik Témoin - Reggane 04 mois 1/2
BADACHE Messaoud - Reggane 06 mois
BOUKAIL Saber Témoin CONSTANTINE Tiberghamine 04 mois + 10 jours
CHERCHARI Abdelhak ALGER In Salah 12 mois Décédé
CHEKOUR Lies ALGER Reggane 06 mois
OUDINA Redouane - - 03 mois + 15 jours
BOUDIS Farid In M'guel – Blida 42 mois + 20 jours
MELLAH Fateh BOUMERDES Reggane 04 mois + 10 jours
CHEBIRA Maamar SETIF In M'guel 48 mois
ZIGHMI Lahcene - - 04 mois
SEHBALI Salah - - 08 mois
SI YOUCEF Mohamed BOUMERDES Reggane- Blida- Berrouaghia 07 ans
MEHDAOUI Mustapha SETIF In M'guel 04 mois
MOUGARI Mokhtar ALGER Reggane -Oued Namous 07 mois SETIF In M'guel 04 mois Dossier déposé
HADDI Tewfik ALGER Reggane Oued Namous In M'guel 48 mois
OUDINA Dehimi - Reggane 05 mois
BOUCHENDOUKA Abdelkrim - In M'guel mois
HAMDI Mokhane SETIF - 46 mois
IHAMOUINE Djelloul * BLIDA - 42 mois
BELMADI Mohamed - - 42 mois
BELKIF Mohamed BOUIRA - 24 mois
SAMI Toufik ALGER In Salah
TOUAHAR Fodil * SETIF In M'guel 04 mois
BOUKOUIETE Ramdane ALGER In Salah 08 mois
HIMED Rabah MEDEA Reggane 06 mois Décédé
BOUDJELIDA Mohamed ALGER Reggane 04 mois + 10 jours
SID El Amri ALGER In M'guel 19 Mois
LAGHOUAG Salim SETIF In M'guel 04 mois
YADJEL Amar * ALGER Reggane 04 mois
RAMOUL Ammar CONSTANTINE Oued Namous 42 mois
HANAFI Mohamed ALGER El-Goléa Ouargla In M'guel 36 mois
LAIDOUDI Abdeouahab SETIF In M'guel 04 ans
NEZZAR Abdelkrim In M'guel 24 mois
BAKEL Naim BOUMERDES Reggane – Oued Namous 06 mois
ADDAR Mahmoud - Reggane – Oued Namous 10 mois
DEBAHI Rachid Reggane – Oued Namous 07 mois
SMAALLAH Yahia In M'guel 45 mois
GHARNAOUT Nacer Reggane 38 mois Décédé
CHARIF Hamid - Ouargla 07 mois
TAKDJERAD Rachid - Reggane – Oued Namous 10 mois
BEKHTAOUI Azzedine - In Salah 09 mois
GHAZI Ali - Oued Namous 09 mois
TONKIN Ali - Oued Namous 07 mois
HAOUAS Khaled - Reggane 08 mois
BOURNISSA - Reggane 02 mois + 10 jours
CHAOUCHI Kader - Ouargla 08 mois
BENMOUHOUB Lakhdar - Oued Namous 06 mois
DJENANE Kamel - Reggane – Oued Namous 09 mois
ZAATCHI Boualem - Reggane – Oued Namous 09 mois
BAKRI Ahmed - Reggane 09 mois
ALOUACHE Mohamed - Reggane – Oued Namous 09 mois
NEBHI Ahcene - In Salah 09 mois
BOUROUIS Amar - Reggane – Oued Namous 08 mois + 11 jours
OUDDAD Laid - Oued Namous 09 mois
BENBAYOUD Hocine - Reggane – Oued Namous 09 mois
CHELIL Youcef - Oued Namous 09 mois
ROUKHI Ramdane Oued Namous 42 mois
BAHLOUL El hadi * - Reggane – Oued Namous 08 mois
BENDOU Rabah In M'guel 48 mois Décédé
BOURZAH Mohamed-Seghir - In M'guel 46 mois
BOUCHAFA Naçer - In M'guel 46 mois
BOURAHDEL Slimane ALGER Reggane – Oued Namous 04 mois + 10 jours
AZZI Hacene – In Salah Oued Namous In M'guel 42 mois
MADANI Abdelfateh - In M'guel – Blida 45 mois
BENAMRI Rabah - In Salah Oued Namous In M'guel 42 mois
MEKAKDA Mohamed - In Salah Oued Namous In M'guel 39 mois
MEKKI Messaoud - Reggane Oued Namous In M'guel
HAIDECHE Ahmed M'SILA Reggane 06 mois + 22 jours
ADJERID Youcef In-Salah BOUMERDES In Salah Oued Namous In M'guel 45 mois + 10 jours
ABARAR Rabah BOUMERDES Reggane – Oued Namous 25 mois
GHADRI Belkacem BOU SAADA Reggane – Oued Namous 11 mois + 11 jours
YAHIAOUi Omar Reggane – Oued Namous 09 mois
BENMERZOUG Said Reggane – Oued Namous 09 mois
BOUTELDJI M'hamed ALGER Reggane – Oued Namous 09 mois
ARKAB Rezki Reggane – Oued Namous 06 mois
BELATRECHE Mohamed In M'guel 19 mois
DIF Mohamed SETIF In-M'guel 04 mois
BOUMAZA El Hachemi CONSTANTINE - 36 mois
KEHAL Hamid Menéa CONSTANTINE Menéa 04 mois
DJATTIT Brahim BOUMERDES Reggane – Oued Namous 09 mois Décédé
ABIDAT Mahieddine ALGER In M'guel 24 mois
KOUISSI Boulanouar TIARET Reggane – Oued Namous 42 mois
REZKANE Makhlouf ALGER In M'guel 46 mois
LEKHAL Yacine - - 45 mois
ABBAR Toufik - 45 mois
MERABET Mohamed - Timimoun 48 mois
HASSAN Mourad - In M'guel 44 mois
RAMDANI Ahcene CONSTANTINE Ouagla –Ménéa –In Salah 08 mois
BEKZIZ Abdelhamid SETIF Bordj El Homr 05 mois
LAMRI Ali BOUIRA Reggane 03 mois + 20 jours
TERFAIA Mohamed Lemdjed BOU SAADA - 18 mois + 15 jours
BENFADEL Zoubir M'SILA Bordj El Homr 06 mois
GUIA Taieb - Reggane – Oued Namous 12 mois
AYATE Belkacem BOU SAADA Oued Namous 09 mois
AOURAGH Abderrahmane ALGER Reggane 08 mois
CHAOU Toufik - In M'guel 48 mois
GUETTAF Abdelkarim - - 50 mois
MANARI Abdelmalek M'SILA In Salah Oued Namous In M'guel
AMRANI Merzak ALGER Ouargla 06 mois
AMRANI Hamid - In M'guel 56 mois
BOUBEKEUR Abdelkader M'SILA Oued Namous 24 mois
KOUATRA Said SETIF In M'guel 05 mois
KHAZRI Kamel SKIKDA Ouargla
GADRI Belkacem/Tayeb M'SILA Reggane – Oued Namous 06 mois + 15 jours
TAHRI Bensenoussi Reggane – Oued Namous 09 mois
BENMECHERI Yacine * OUM EL BOUAGHI In Salah 05 mois
ABDESSAID Brahim BOUMERDES Reggane 06 mois + 22 jours
BENALIA Raffane BOU SAADA Tassabit 06 mois
MAIZI Ahmed ALGER In M'guel 45 mois
SAADI Lakhdar BOUIRA Reggane 05 mois
MEDJMADJ Mohamed ALGER In Salah – O.Namous – In M'guel 38 mois
BENOUCHENE Djamel ALGER Reggane 06 mois
BOUMRAH Nourredine - In M'guel 42 mois
TAIB Khaled - In M'guel 41 mois
MESSAOUDI Mohand Arezki - In M'guel 48 mois Décédé
BOULAIOUNE Sid Ali - In-Salah 10 mois
OUNNAR Mohamed - - 10 mois
BENZAID Ahmed - In M'guel 48 mois
KHELIFI Rabah - - 46 mois
SOUFANE Ahmed - In Salah 10 mois
BENFERRAH Ahcene EL BAYADH In M'guel 45 mois
BELABES Touhami SETIF In M'guel 04 mois
BOUKERZAZA CONSTANTINE Renseignement incomplet ?
NESSAIBIA Tahar KHENCHELA In Salah 09 mois Décédé
GOUNDI Ahmed - Reggane 04 mois Décédé
HADJI Madani - In M'guel 07 mois Décédé
SAIDANI El Hacen 0664.92.56.87 * - In Salah 07 mois
BELHOUCHET Sebaa - - 16 mois
CHERIFI Salah - Tiberghamine 06 mois
BOULAHDJOUL Sahraoui - In Salah 04 mois
DINAR Amor - 04 mois
ALIOUI Tahar * - In M'guel 52 mois
MIMOUNI Ahmed - In Salah 07 mois
FERHATI Laayeche - Ouargla 04 mois
KERBADOU Mohamed - Ouargla 05 mois
GUELLOUL Salah - In Salah 09 mois
KERBADOU Arfa - - 04 mois
KERBADOU Lakhdar - - 04 mois
ALIOUI Brahim - Ouargla 09 mois
OUCHENE Ahmed - 10 mois
MERAD Louardi * - - 09 mois
ZEDIRA Djamel - - 08 mois
BOUAZIZ Mosbah * - - 08 mois
AGAGUENA Ahmed - - 09 mois
HOUHA Saddek ** - - 16 mois
DIB Djillali TIARET Reggane 09 mois
DJEBAILI Tayeb KHENCHELA Ouargla 10 mois
DJERMOUNE Moussa - - 06 mois
M'HAMDI Ammar - - 10 mois
CHEHATI Abdelazzi * - - 04 mois
OUNASSI Mohamed Tahar * - 21 mois
FERHATI Sebti * - - 16 mois
CHEHHAT Smail * - - 08 mois
AFOUFOU Lembarek - - 05 mois
DJEMAA Ali ALGER
AIT SI AHMED Azzedine –
OULD KHAOUA Brahim - In M'guel 42 mois
EL KETTAS El Hadi - - 04 mois
KOUADRI Zoheir –
KOUADRI Mohamed - - 42 mois
DAHMOUN Mohamed - - 44 mois
BAIRI Fouzi - - 41 mois
SEMANE Messaoud - - 18 mois + 09 jours
SELMANE Lhadj - - 24 mois
AMROUCHE Djamel - - 44 mois
BENDJEBBAR Messaoud - - ? Décédé
KAIS Mohamed - - 42 mois
BOUZIANE Ammar - - 46 mois
FOUDIA Mouloud - - ?
BELABDI Mohamed TIARET Reggane – Oued Namous 08 mois
BOUHOUS Sebti ALGER In M'guel 24 mois Décédé
M'HAMED Messaoud - - 48 mois
ANNANE Ammar SETIF - 44 mois
MAHROUCHE Rabah ALGER Ouargla Décédé
BOUGHENDOURA Ammar - In M'guel 24 mois
BENMECHERI Yassine BATNA
RETERI Zine El Abidine TLEMCEN Reggane – Oued Namous 11 mois
LAYAICHA Smain MILA In M'guel 40 mois
BOUBETACHE Djamel ALGER Ln M'guel 48 mois
ADOUNE Moussa SETIF - 24 mois
MEKHLOUFI El Hadi - - 06 mois
LARBI Lamouri ALGER - 48 mois
BOUZOUAOUI Rabah - - 48 mois
ZEROUATI Kamel - - 45 mois + 19 jours
BOUKHARI Miloud - In M'guel 19 mois
SILEM Hocine - - 48 mois
HAMOUN Moulay TIARET Reggane 03 mois
LAMRI Nourredine BOUIRA - 04 mois +20 jours
MEDJADBA Abderrahmane ALGER - 05 mois
MAROUF Ameur BOU SAADA In Salah 06 mois
BENSOT Abderrezak BOUMERDES Ouargla 48 mois
AZZOUZ Rachid ALGER In Salah Oued Namous In M'guel 40 mois
TALEB Hacene - Ouargla 07 mois
TALEB Youcef - - 04 mois
AMRANE Brahim SETIF - 04 mois
BEHNAS Abdelouahab SETIF In M'guel 15 mois
ARIBI Abdesselam - - 45 mois
MISSAOUI Derradji - - 04 mois
MEKKAOUI Khemissi - - 02 mois + 10 jours
GUELLATI Ahmed - - 04 mois
LAAMIRI Chellihi - 04 mois
REBAHI Mebarek - - 04 moi s
ABDELDJELIL Nasr- eddine TLEMCEN Reggane 05 mois
DJAOUDI Brahim BOUMERDES Ouargla 08 mois
RAHMOUNI Miloud ALGER Reggane 06 mois
MOSTEFAOUI Ammar TLEMCEN Reggane – Oued Namous 08 mois
ZAOUI Yacine ALGER In Salah – Blida 40 mois
ARRAS Abdelkader ORAN Reggane 07 mois Décédé
MEDAOUED Abdallah TLEMCEN Reggane – Oued Namous 08 mois
KEFIF Said BOUMERDES Reggane 10 mois
CHERFAOUI Abderrahim TLEMCEN - 04 mois
MAZARI Abdelhamid M'SILA Reggane – Oued Namous 08 mois
LACHGUEUR Abdallah TLEMCEN Oued Namous 24 mois
BOUAICHA El Hadj - - 04 mois
MELIKCHI Yacine ALGER In M'guel 48 mois
GOURAB Khaled Reggane 04 mois
HOUMEL Abdelkader - Ouargla 07 mois
MEBAREK Omar - - 04 mois
ABRIKH Arezki ALGER Ouargla 66 mois
MEDAOUD Salah Eddine MILA In Salah Oued Namous In M'guel 39 Mois
KADRI Hocine KHENCHELA In M'guel 08 mois Décédé
ALIOUI Abdallah * - - 04 mois
SADEK Lazhar 06.63.35.44.81 * KHENCHELA - 06 mois
SABEG Farid - - 06 mois
CHAABANE Farhat - - ?
AIFA Ramdane - - 06 mois
DRIFI Mohamed * TLEMCEN In Salah 05
ZITOUNI Abdelkader - In M'guel 04
GASMI Achour KHENCHELA In Salah 06 mois
BELHOUCHET Brahim 06 mois
ABDELMALEK Lakhal BLIDA Tassabit – Oued Namous – In M'guel 45 mois
TOUREK lARBI TISSEMSILT In M'guel 45 mois
BACHIRI Sakim SETIF - 45 mois
BENALI Said - - 45 mois
GUEBLI Nouredine - - 46 mois
ARAB Messaoud KHENCHELA Ouargla 06 mois Décédé
LAZHAR Bediar ** - In Salah 06 mois
BOUZIANE Lazhhari - In Salah 10 mois
MECHERI Ammar - Ouargla 07 mois
BOUZIANE Nasser - In Salah 05 mois
BENALLOU Nacer TIARET Reggane 46 mois
OUCIF Cherif MSILA - 06 mois
BELHADJ Mohamed TLEMCEN - 04 mois
ABDELDJELIL Nasr-Eddine - - 05 mois
RAHMOUNI Boudjemaa ** - - 04 mois
BELBACHIR Mohame * - Reggane – Oued Namous 09 mois
LATTI Houcine - - 13 mois
BOUBLENZA Moulay Idriss Oued Namous – In M'guel 46 mois
RETIRI Zine El Abidine Reggane Oued Namous 11 mois
ARIOUT Ahmed - Reggane 04 mois
BELARBI Mohamed Reggane – Oued Namous 07 mois
BOUCHENTOUF Mostepha TIARET Reggane 06 mois
TERCHI Benamer TLEMCEN - 04 mois
BOUHADI Benamar - - 04 mois
BEKKOUCHE Miloud - 04 mois
LAGAF Mohamed 03 mois + 15 jours
MOUALEF Salah ** - 05 mois
TALBI Mohamed Reggane – Oued Namous 08 mois
TIENTI Mohamed Tassabit – Oued Namous – In M'guel 45 mois
ZIOUCHE Hocine ** - Reggane 04 mois
CHERIGUI Mohammed - Sebdou 03 mois
TOUAHER Mustapha - Reggane 05 mois
BENALI Mohamed - - 04 mois
CHADLAOUI Abdelkader 06 mois
SAADI Mohammed - - 03 mois
TOUATI Mohamed - - 11 mois
ZENASNI Mohamed - - 04 mois
LAFENDI Sidi Mohammed - - 46 mois
BOUABSA Ghouti ** - - 08 mois
BOUALAMAT Laredj - - 04 mois
BOUKARABILA Yahia * - - 10 mois
BOUMEDIENNE Ahme ** - Oued Namous 25 mois
BOUTCHICHE Kaddour – Reggane – Oued Namous – In M'Guel 47 mois
SAOULI Omar - Reggane – Oued Namous 09 mois
KADI Mohamed - In m'guel 08 mois
BELKHEDAH ALI Reggane – Oued Nemous 24 mois
BACHIR Mustapha ALGER In M'guel 46 mois
SIDALI Djilali TLEMCEN Reggane 04 mois
GHAZI Benamar “ “ 05 mois
MAMMAR Ali MASCARA Reggane – Oued Namous – In M'guel 46 mois
NEDJADI Hachemi Tlemcen Reggane ? Décédé
BENICHOU Miloud “ Oued Namous 09 mois
BOURAS Menouar “ Reggane 05 mois
YAHLA Benaissa “ Oued Namous 09 mois
BENRAMDANE Ahmed “ Reggane 05 mois
BENRAMDANE Bouabdallah “ Reggane 05 mois
BOUCHEKIF Tayeb “ Reggane 05 mois
BENAISSA Said “ Oued Namous 18 mois
BOUSSAID Mokhtar TIARET Oued Namous 09 mois
MERZOUGUI Mohamed SETIF In M'guel 04 mois
TOUMI Benmoussa * BECHAR In M'guel 45 mois
BENDIAF Ahmed CONSTANTINE In M'guel 08 mois
GUEBLI Nourredine SETIF In M'guel 48 mois
NAILI Hamdi “ In M'guel 08 mois
TELLAS Rachid ALGER Reggane – Oued Namous 12 mois
HADJ ABDELKADER Mohamed TLEMCEN Reggane 04 mois
MAHROUCHE Rabah ALGER Ouargla 09 ans
AIAD Ahmed BLIDA Reggane – Oued Namous – In M'guel 44 mois
ZOUBID Akmed BECHAR Reggane 12 moi Décédé
HAMIDI Fodil - - 03 mois
ZEKRAOUI Ramdane - - 04 mois
LAHRECHE Mébarek * - - 04 mois
MOUSSAOUI Hocine * - - 04 mois
LAHBAK Mohamed - - 08 mois
MAMOURI Athmane - - 12 mois
DENNAI Abdallah - - 06 mois
TAZIR Mohammed * - - 04 mois
BOUZIANI El Hadj - - 04 mois
KADRI Mohamed - - 10 mois
BENDAHANE Touhami * - - 04 mois
HASNI Lakhdar - - 04 mois
HENDI Ahmed * - - 05 mois
YAHIAYOUI Ahmed - - 04 mois
BELABACI Mohamed - - 04 mois
BENDJILLALI Dillali - - 04 mois + 15 jours
BOUROUIS Ramdane - 04 mois
SENINI Larbi - - 04 mois
BENMILOUD Cherif - - 03 mois
KEBIR Abdallah - - 03 mois
LAIREDJ Brahim * - - 04 mois
AMRAOUI Miloud * - - 05 mois
MOHAMMADINE Ali * - - 03 mois
MAADARI Khalifa - - 10 mois
YAHIAOUI Mohammed - - 04 mois
ELHACHI Abdelkader - - 04 mois
KERROUMI Mebarek - - 04 mois
ATTOUNI Ramdane - - 04 mois
SALMI Mabrouk - - 09 mois
GLAOUI Mohammed - - 03 mois
LAAREDJ Zoubid * - - 04 mois
BENADJIM Lotfi * - - 04 mois
SENINI Mohamed - - 03 mois
BOUZIDI Abdallah - - 03 mois
MANOUNI Ghazi - 04 mois Décédé
GHOUIZI Tayeb - - 03 mois
BERAMDANE Mokhtar * - - 03 mois
BENDAHMANE Mohammed * - 03 mois
MOUSSAOUI Messaoud - - 03 mois
KHELIFI Larbi - - 03 mois
MILOUDI Lakhdar * - 03 mois
NOUAR Ahmed - - 03 mois
SOUMEUR Lahcene - - 03 mois
DENAGUIR Mohammed Bordj Omar Idriss 04 mois
BENLAGUID Abdallah * - - 04 mois
BENSLIMANE Zouaoui MILA In Salah 09 mois
BENKASSIR Abdelkrim - Reggane 05 mois
HECHAICHI Hadj SETIF In M'guel 04 mois
IZZA Rachid BOUMERDES Reggane – Oued Namous 09 mois
FOUDAD Lounes -Reggane – Oued Namous 09 mois
BOURAS Djamel Alger In M'guel 40 mois
BELHOCINE Mohammedi BECHAR Reggane 10 mois
FELKAT Belkacem BECHAR Reggane ? mois
MERIHIL Laid * - - 03 mois
BENLAGUIDE Abdelkader - – 03 mois
GLAOUI Barka - – 04 mois
BENKHEDDA Omar - – 04 mois
HABBAB Boudjemaa * - – 03 mois
ZEKRI Mohamed - - 03 mois + 15 jour s
BENABDERRAHMANE Mohamed - – 45 mois
BENABDELFETAH Mohamed - – 04 mois + 15 jours
CHAHADI Mohamed - – 04 mois
BEKADDOUR Fodil - – 04 mois + 15 jours
KADI Abderrahmane - – 03 mois
SOLTANI Mokhtar * - – 04 mois
GHECHAM Ahmed * - 04 mois + 15 jours
MOTRANI Hassene * - – 10 mois
MOTRANI Nasser * - – 04 mois + 15 jours
BOURKACHI Omar BLIDA In-M'guel ? mois
KHERBOUCHE Boumediene TLEMCEN - 05 mois
BENABDERRAHMANE Abderrahmane - Reggane 04 mois
CHERFANI Abderrahim - - ? mois
BENAISSA Dris ** - 46 mois
MABAREK Omar - - ? mois
KADI Mohamed - - ? mois
BOUCHENAFA Abdelaziz * - - ? mois
BETAOUAF Mohamed ** - - 06 mois
BENHADDI Mohamed - - 08 mois
BENAISSA Mohamed Reggane –Oued Namous 10 mois
BOUBEKEUR Mohamed - Reggane 05 mois
HABIB Ahmed - – 05 mois
BOUKHARI Omar ** - – 04 mois
BOUHASSOUN Abdelkrim - – 04 mois
SADAOUI Hachemi ** - – 04 mois
BEKADDOUR Ahmed - – 04 mois
YOUCEF Brahim - – 05 mois
BELAROUCI Mohammed * - – 05 mois
ADNANE Abdelatif - - ? mois
MOUS Abdelmadjid - - ? mois
ZEMANI Zakaria - - 05 mois
AMAMOU Abdelkrim - - 24 mois
HADJ MIMOUN Bouziane - - 06 mois
MEDJDOUB Abdelkader - – 06 mois
HOUARI Mohammed - – 04 mois
MEBARREK Mohamed - – 04 mois
KRIM Ahmed - – 04 mois
SENAICI Mohamed - – 04 mois
ZORGHANE Ammar SETIF In M'guel 06 mois
FADEL Nourredine - – 04 mois
ADJED Mohamed TISSEMSILT Reggane – Oued Namous ? mois
HASSAM Boualem ALGER In M'guel 48 mois
NAIMI Ali BOUMERDES Ouargla 09 mois
BOUAOUADJA Ali - Reggane 10 mois
ZEMAME Rabah SETIF In M'guel 48 mois
BOUCHA Ahmed BECHAR Reggane 04 mois
BENAHMADOU Lakhdar - - 03 mois
CHAHID Mohamed - - 24 mois
ALLOUCHINE Moussa KHENCHELA In Salah 09 mois
REBAHI Mohamed BLIDA In Salah – Oued Namous In M'guel 42 mois
AMTOUT Khaled BLIDA Reggane 06 mois Décédé
ZENATI Noureddine TLEMCEN Reggane 04 mois Décédé
BELKHEDAH Ali * TLEMCEN Oued Namous 24 mois
BENAISSA Said Séquelles graves * - - 18 mois
GHAZI Benamar - Reggane 05 mois
HACHEMI Mohamed * Oued Namous – Reggane 07 mois
HADJ ABDELKADER Mohammed - Reggane 04 mois
KEBBATI Mohamed Seghir ** - Reggane 04 mois
DJAKANI Ramdane BECHAR ? Décédé
LAOUEDJ Mostepha - Reggane 05 mois
MAHCER Ahmed - - 06 mois
MOUAOUED Abdallah Frère de Chahid - Oued Namous O8 mois
SEDIRI Djillali- - Reggane 04 mois
TAHRAOUI Dris - Reggane 04 mois
SELMAOUI Mohamed. - - 04 mois
ZITOUNI Abdelkader - In M'guel 06 mois
BAYOU Hamid BOUMERDES Reggane – Oued Namous 06 mois
CHERFAOUI Abderrahim Reggane 04 mois
BOUSBA Mokhtar ALGER Blida 03 jours
MECHERI Amar BOUMERDES Reggane – Oued Namous 09 mois
TOUNSI Mohamed GUELMA Ouargla 12 mois
KADI Mohamed * - In M'guel 08 mois
MEBAREK Omar ** - Reggane 04 mois
CHEERIFI Ammar * ANNABA Ouargla 48 mois
BELOUADNINE Mahmoud - - 46 mois
BAYOUD Azzedine - - 48 mois
Maitre BOUCHAREB Hocine * - - 05 mois
BENATMANE Moussa - - 47 mois
DJERAD Sadok - - 46 mois
DJEDID Ammar - Ouargla – In M'guel 46 mois
BOURAOUI Ali - Ouargla – In M'guel 46 mois
KHOUALDIA Mohamed * - Ouargla – In M'guel 24 mois
HANI Talhi * - Ouargla 10 mois
FADEL Ali (*) - - 99 mois
CHABBI Brahim * - - 25 mois
DERRARDJIA Abdallah M - - 06 mois
BOUTEBBA Tahar * ALGER In M'guel 15 mois
RABEHI Abdallah * ANNABA Ouargla 47 mois
MEDDOUR Mohand Bachir * - - 45 mois
GUESSOURI Salah - - 05 mois Décédé
KEHAILIA Amar * - - 09 mois
CHEURFI Miloud - Ouargla – In M'guel 24 mois
MESSIOUGHI Abdenacer - Ouargla 11 mois
MESSAOUDI Abderezak - In M'guel 24 mois
CHAOULI Abdelmalek * - Ouargla 48 mois
BOUKRAA Md Lamine - Ouargla – Menea 45 mois
KAAOUIR Md Cherif - Ouargla 04 mois
KHIARI Abdelkader - Ouargla-In M'guel 52 mois
MECHERI Rachid - Ouargla 06 mois
NOUARI Djamel - - 05 mois
BEMLLOUCIF Md El Hadi - In M'guel 45 mois
AMBARDJI Abelmadjid - Ouargla 06 mois
LABOUIZ Lakhdar * - - 04 mois
NEMER Kamel - - 04 mois
SAIEB Riad Chaouki - - 04 mois
ARBAOUI Md Salah - - 05 mois
CHAGRA Mustapha……. - - 05 mois
ABADA Abdelmalek - - 05 mois
HANACHI Amor - - 04 mois
MERABTI Amar - - 05 mois
DJEGADER Abdelmadjid * - Ouargla In M'guel 24 mois
KEDAYA Aberrezak * - - 07 mois
ATTAR Boumendjel * - El Menea 12 mois
REDADAA Bachir * – In M'guel 45 mois
KECHIDA Adel….. In M'guel – Prison Mili. Blida 57 mois
BENAMARA Said Ouargla 09 mois
BENTORKI Abdelkrim - - 05 mois
CHATBI Brahim - - 07 mois
LADGHAM Abdelhamib - - 09 mois
BOUBIR Mohamed Lamri Ouargla 05 mois Décédé
MANSSOURI Azzedine * - - 05mois
ALI KHELIL Mohamed - In M'guel 09 mois
MOSTEPHAOUI Mohamed In M'guel 10 mois Décédé Décédé
BEDBOUDI Boubekeur ** - Ouargla 50 mois
DENDENE Mabrouk - In M'guel 28 mois
ZOUIT Samir 45 mois
METHANI Abdelghani Ouargla 04 mois
TOUAREF Abelouaheb ANNABA In M'guel 24 mois
BENOUHIBA Ali Bey - El Menea 03 mois
MESSAOUDI Mohamed - Ouargla – In M'guel 24 mois
MIASSI Badreddine - Ouargla 03 mois
BENDJEMIL Brahim - - 07 mois
BELKORCHE Hadj TISSEMSILT Oued Namous. 08 mois
MOKDAD Mostafa ALGER In M'guel 45 mois
SOUALMIA Belgacem GUELMA - 25 mois
KOUIDRI Brahim EL OUED – 25 mois


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