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Il y a 20 ans, ils d�butaient au Soir d�Alg�rie
Publié dans Le Soir d'Algérie le 02 - 09 - 2010

Des fr�quentes pannes de la R4 de Bederina, de leur premier papier ou de la premi�re fois o� ils ont franchi le seuil du Soir d�Alg�rie, ils gardent tous des souvenirs que le temps n�a pas effac�s. Vingt ans plus tard, les hommes et les femmes qui �taient l� depuis le d�but de l�aventure racontent�
Nawal Im�s- Alger (Le Soir)- Mod�le de stabilit�, ils sont devenus avec le temps les figures embl�matiques du journal. Il est difficile en effet de ne pas croiser tous les matins Redouane. Matinal, il s�occupe quotidiennement de dispatcher les journaux, de confectionner les quotas. Il avait 18 ans lorsque l�un des actionnaires du quotidien qu�il appelle affectueusement �Ammi Mohamed� lui parle de l�ouverture prochaine d�un journal et de la possibilit� d�un recrutement. Le 7 septembre 1990, le jeune Redouane fait son entr�e au service documentation avant de rejoindre celui de l�abonnement. Il sourit aujourd�hui encore lorsqu�il �voque les fr�quentes pannes de la R4 de Bederina qui servait au transport des pages vers l�imprimerie. Le parc du journal a bien chang� depuis, Redouane est quant � lui rest� �gal � lui-m�me : il a perdu quelques cheveux mais pas sa l�gendaire discr�tion. Na�ma Yachir a quelques cheveux blancs mais garde un flegme � toute �preuve. Si derri�re ses lunettes, elle passe au crible les papiers des correspondants, elle n�a pas toujours �t� responsable de la r�gionale. Elle est arriv�e au Soir d�Alg�rie �un peu par hasard� mais par amour du journalisme. Lorsqu�elle a appris que le journal recrutait, elle a postul�. Re�ue par Ma�mar Farah, elle avait propos� un papier sur les �v�nements qui secouaient la C�te d�Ivoire, pays qu�elle venait de visiter. Le papier avait valeur de test. Une semaine plus tard, Na�ma apprenait qu�il avait �t� concluant. Elle devait alors se pr�senter au journal pour la confection du premier num�ro. Elle garde de ces premiers jours beaucoup de souvenirs. �Il y avait une r�ception sympathique. C��tait une �quipe restreinte. Il y r�gnait un esprit de famille�, dit-elle, mais ce qui l�a visiblement le plus marqu�e, c�est que la r�daction ressemblait � une ruche. �Tout le monde avait une t�che � accomplir. Sa�fi et Souissi avaient les pantalons retrouss�s. Munis de balais, ils nettoyaient les locaux�, se souvient-elle. Na�ma dit qu�� l��poque, �on avait libre cours, on pouvait faire beaucoup de propositions de th�mes. C��tait le branle-bas de combat. On �tait � l�aff�t de tout ce qui se passait. C��taient des journ�es de travail interminables qui pouvaient aller jusqu�� minuit. La fibre journalistique �tait tr�s forte�. Na�ma n�a rien perdu de sa fougue m�me si elle ne sillonne plus les wilayas pour effectuer des reportages, elle garde la m�me vivacit� pour la confection des pages dont elle a la responsabilit�. Le noyau du Soir d�Alg�rie, c�est aussi Belkacem Bellil. A l��poque du lancement du quotidien, il occupait le poste d�attach� de presse au minist�re de la Justice. Il n�a pas h�sit� � sauter le pas pour tenter l�aventure de la presse ind�pendante. Il a alors pris attache avec l��quipe du journal, bas�e au d�but dans des locaux � Birkhadem, et apr�s avoir pass� un test, il rejoignait la r�daction. Son premier papier �tait consacr� � la couverture d�un conflit qui opposait le syndicat des travailleurs d� El Moudjahid � la direction. Pour son second papier, Bellil interviewait Louisa Hanoune. En quittant un poste o� il touchait un salaire de 7 000 DA pour un autre r�mun�r� tout juste 4 000, il entamait une aventure qu�il qualifie de formidable. Il se rappelle aujourd�hui encore des quatre machines � �crire qu�il fallait apprivoiser, des trajets qu�il effectuait avec sa propre voiture pour aller � la recherche de l�information. Il se souvient surtout de la guerre du Golfe pour la couverture de laquelle la r�daction �tait mobilis�e. Si Na�ma est une figure incontournable de la r�daction, M�nia l�est tout autant au niveau de la PAO. Maniant avec rapidit� le clavier de l�ordinateur, elle monte, supervise la confection des pages. Pourtant, elle n��tait pas pr�destin�e � faire ce m�tier et c�est gr�ce � sa m�re qui a lu une offre d�emploi qu�elle a postul�. Son p�re n��tait cependant pas tout � fait d�accord. Il aurait pr�f�r� qu�elle poursuive ses �tudes en droit mais elle a r�ussi � le convaincre. M�nia se rappelle encore du vieux mat�riel ayant servi � confectionner les premiers num�ros. �Rien � avoir avec la PAO d�aujourd�hui�, dit-elle. De cette �poque, elle garde surtout le souvenir d�un esprit d��quipe. C�est d�ailleurs ce m�me esprit qui l�a pouss�e � rester aussi longtemps et, pourtant, elle dit �tre pass�e par de difficiles moments � l��poque o� les terroristes assassinaient des coll�gues. Une p�riode qu�elle a surmont�e difficilement gr�ce � l�esprit de famille qui l�a toujours retenue. Fid�le parmi les plus fid�les, Ghania a rejoint l��quipe le 2 septembre. Son arriv�e �tait providentielle : le journal peinait � trouver une femme de service habitant le quartier. Avec sa panoplie de tabliers, Ghania fait des incursions quotidiennes au niveau du journal �arm�e� d�un balai et de sa redoutable eau de Javel qui a fait tant de victimes. Ghania subit les blagues de Tarek avec beaucoup de r�signation. Apr�s vingt ans au service du Soir, elle dit se sentir au milieu de sa famille. Une famille qui s�est depuis agrandie avec l�arriv�e des �bleus� qui, sans bizutage, ont pu s�int�grer pour poursuivre l�aventure.
N. I.
PASSAGE � L��DITION DU MATIN
L�exp�rience est une r�ussite, selon Fouad Boughanem
Un quotidien du soir paraissant le matin ? Bon nombre de lecteurs du Soir d�Alg�rie et d�observateurs sceptiques se sont pos� cette question et ont exprim� ainsi leurs doutes. Mais dix ans apr�s le passage du quotidien � l��dition du matin, un certain 6 octobre 2001, M. Fouad Boughanem, directeur de la publication du journal, estime l�exp�rience tout � fait r�ussie.
La d�cision a �t� finalement prise apr�s maintes consultations entre les actionnaires, et des mois de r�flexion. Mais il fallait en passer par l� et �nous devions d�j� faire le pas dans nos t�tes�, a estim� Fouad Boughanem. Pour le directeur de la publication du Soir d�Alg�rie,la raison du passage de l��dition du soir � celle du matin est en premier lieu �conomique, puisqu�elle concerne la disponibilit� du quotidien dans les kiosques, et ce dans plusieurs wilayas du pays. �Nous nous �tions rendu compte qu�un certain seuil de vente n��tait pas d�pass�. Il s�agissait aussi de difficult�s li�es � des perturbations de la distribution � travers le territoire national. Et nos revendeurs se plaignaient de ne pas recevoir le journal assez t�t�, a soulign� le directeur de la publication du Soir d�Alg�rie. Des probl�mes rencontr�s au niveau de l�imprimerie et des retards dans l�impression, en raison de pannes, �taient en fait principalement � l�origine de cette situation. Le journal, imprim� en retard, arrivait difficilement � temps et souvent pas du tout dans les kiosques, surtout en p�riode hivernale. Cela �tait d�autant plus vrai durant la d�cennie noire. Sur le plan �ditorial, � la fin des ann�es 1990, publier Le Soir d�Alg�rie pour, en fait, ne pas apporter un grand plus par rapport aux journaux du matin, n�arrangeait plus l��quipe du journal, selon M. Boughanem. Cela d�autant que peu d�activit�s avaient lieu en fin de journ�e vu la conjoncture de l��poque. �L�exp�rience n�est en fait pas propre � l�Alg�rie, et nous nous �tions rendu compte qu�il n�y avait pas vraiment un lectorat important pour un quotidien du soir. Nous avons fini par faire une �tude du march�, multipli� les consultations, pour enfin appliquer la d�cision�, a confi� M. Boughanem. Il a mis, toutefois en �vidence les difficult�s rencontr�es, notamment quand il fallait convaincre du bien-fond� de la d�cision, d�habituer les lecteurs, mais aussi les buralistes � l��dition du matin. Certains revendeurs avaient m�me pris pour habitude de garder le journal distribu� le matin pour ne le vendre qu�� partir de midi, p�nalisant ainsi le journal sur le plan des ventes. �Mais nous avons r�sist� � tout cela et m�me � ceux qui nous conseillaient de revenir � l��dition du soir�, note encore M. Boughanem. Aujourd�hui, pour le directeur de la publication du Soir d�Alg�rie, l�op�ration est une vraie r�ussite et l��v�nement de l��poque s�est banalis�. D�sormais Le Soir d�Alg�rie est, pour ses lecteurs, un quotidien du matin au m�me titre que les autres journaux.
F.-Z. B.
ATTENTAT � LA BOMBE DU 11 F�VRIER 1996
Le jour o� le journal a bascul� dans l�horreur
Une sourde et violente explosion, le souffle fulgurant de la mort puis le silence. Tout devient noir autour de moi, les cris fusent soudain de partout. Curieusement, je ne bouge pas, point de sensation de peur, mais plut�t une froide r�signation. Pendant quelques secondes, je m�accorde m�me le luxe d�une r�flexion furtive : ��a y est, notre tour est arriv�, l�attentat cette fois-ci a vis� mon journal.� Mais il faut vite se ressaisir, courir voir quelles limites l�horreur a atteint cette fois-ci� Le visage des coll�gues d�file devant mes yeux et bien s�r je me pr�pare au pire. C��tait le 11 f�vrier 1996, le jour o� Le Soir d�Alg�rie a v�cu l��v�nement le plus dramatique de son histoire.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Quatorze ans apr�s le drame, le film de l��v�nement est pourtant toujours l�, enfoui dans un coin de la m�moire. Plong�s dans un cercle infernal de violence, d�assassinats, de massacres et d�attentats � la bombe, � cette �poque nous pensions avoir atteint le bout de l�horreur. Nous nous trompions, et cette v�rit� s�est impos�e � moi quand j�ai vu quelques-uns de mes coll�gues sortir Mohamed du si�ge du journal pour allonger son pauvre corps par terre. Je me suis d�tourn�e de la sc�ne insoutenable. Ne surtout pas voir pour garder l�image de mes coll�gues tels je les avais connus. J�avais r�ussi � me frayer un chemin de la salle de la PAO, o� je me trouvais, et atteindre la sortie du journal ou ce qui y ressemblait. De la fum�e noire, opaque recouvrait tout : il �tait m�me difficile de voir ce qui se passait autour de nous. Les locataires de la maison de la Presse accouraient, tentaient de comprendre ce qui s��tait pass�, o� la bombe avait explos� exactement. Plusieurs personnes essayaient de v�rifier si nous �tions bless�s, nous les rescap�s qui tenions encore sur nos jambes. Mais � cette question, beaucoup ont h�sit� avant de r�pondre. Nous �tions recouverts de la t�te aux pieds d�une poussi�re noire et courrions dans tous les sens, d�sorient�s, mais cherchant surtout � savoir qui de nos coll�gues avaient surv�cu � l�horreur. Le portail de la maison de la Presse avait �t� vite boucl� devant la foule de curieux. Seuls les agents de police et ceux de la Protection civile avaient acc�s aux lieux du drame. Mais nous nous sommes rendu compte que, dans la rue, il y avait aussi des dizaines de victimes. Les d�combres fouill�es, on a sorti les corps sans vie d�Allaoua A�t Mebarek, Djamel Derraza et Mohamed Dorbane. Ils se trouvaient dans la salle de r�daction au moment de l�explosion. Cette m�me salle o� nous �tions regroup�s quelques minutes seulement avant la d�flagration. C��tait le mois de Ramadhan, celui qui r�unissait les familles, les amis� Toutefois, nous, comme des milliers d�Alg�riens, nous avions eu encore une fois rendez-vous avec la signature du terrorisme implacable, aveugle et l�che. Nous nous sommes difficilement laiss�s convaincre de monter dans le v�hicule de service du journal pour quitter la maison de la Presse. Curieusement, nous voulions rester l�, en d�pit de l�horreur qui nous entourait. Mais nous avions fini par nous entasser dans la voiture et parcourir Alger� Dehors, la vie semblait avoir suivi son cours normal. Nous nous �tions blotties les unes contre les autres, hagardes, subissant un sentiment d�impuissance et incapables de prononcer un mot. Le lendemain et les jours d�apr�s, nous nous sommes sans faillir donn� rendez-vous sur les ruines du si�ge du Soir d�Alg�rie. Le 24 f�vrier, soit treize jours apr�s l�explosion de la bombe, nous avons repris nos stylos pour dire que nous �tions toujours vivants et plus d�termin�s que jamais � �crire encore et encore. Dans des locaux de fortune am�nag�s au sein de la maison de la Presse, Le Soir d�Alg�rie a vu de nouveau le jour un certain 24 f�vrier 1996.
F.-Z. B.
LA DERNI�RE ARRIV�E AU SOIR RACONTE :
�Je d�couvre le Soir�
J�ai fait le tour de plusieurs r�dactions avant d�atterrir au Soir d�Alg�rie, il y a neuf mois. Mon confr�re Kamel insistait pour que je postule et rejoigne son �quipe, une �quipe sympa et chaleureuse, ne cessait-il de dire. J�ai longtemps h�sit� avant de franchir le pas, j�ai eu peur d��tre d��ue, de retrouver la m�me chose qu�ailleurs, d��tre oblig�e de partir une nouvelle fois. Puis un jour, me r�veillant t�t le matin, j�ai pris la d�cision d�y aller, d�essayer.
Quand le directeur de la publication, Fouad Boughanem, m�a re�ue dans son grand bureau, c��tait la premi�re fois que je le rencontrais. J�avais beaucoup entendu parler de lui mais je ne l�ai jamais vu. Rencontrer un tel homme me faisait peur. Comment �a va se passer ? La question me taraudait depuis des jours. Je me sentais comme une d�butante qui postulait � son tout premier job ! Pourtant, d�s le premier contact avec Fouad Boughanem, mes appr�hensions se sont dissip�es. En quelques secondes, j�ai �t� mise � l�aise et le directeur a abord� avec moi divers sujets d�actualit�. L�Alg�rie, les probl�mes de la jeunesse, le militantisme, le journalisme. Nous avons m�me parl� de mon p�re. J��tais tr�s d�tendue, j�avais l�impression de parler � quelqu�un de proche. Nous avons presque oubli� la raison de ma pr�sence : mon recrutement ! Je n�ai jamais oubli� cette rencontre, mes amis n�avaient pas exag�r� en me disant que Fouad est une personne chaleureuse et simple. D�but d�cembre, je d�barque au journal. Je ne connaissais que Rym, une tr�s bonne amie, les autres journalistes, j�avais l�habitude de les croiser lors de couvertures m�diatiques. Mes premiers jours au sein de l��quipe r�dactionnelle n�ont pas du tout �t� difficiles gr�ce � mes nouveaux coll�gues. Ch�rif me propose d�embl�e son aide et me donne le num�ro de son t�l�phone portable, Nawel et Fatma-Zohra � cette derni�re, on l�appelle FZB, les initiales de sa signature � me font souvent participer � leurs conversations. L�ambiance est particuli�re et je me suis habitu�e rapidement � tout le monde. Bettache et ses communications t�l�phoniques fr�quentes auxquelles tout le monde peut prendre part puisque l�on entend tout ! Hayat, ses intrusions matinales, ses �clats de rire et sa bonne humeur. Les filles s�entendent merveilleusement bien et papotent souvent ensemble. Na�ma, responsable de la page R�gions, est une personne calme. C�est la premi�re qui arrive le matin, je la retrouve toujours avec sa tasse de th� pr�parant sa rubrique. Rabah et ses d�bats interminables sur tout. Il r�ussit � faire parler les plus taciturnes ! Ainsi, nous avons v�cu l�ambiance des matchs, t�l�vision et pol�miques houleuses. Tous les jours et � toute heure ! Rabah nous fait vivre chaque �v�nement. Amine, Mehdi et Tarek n�en finissent jamais avec leurs farces qu�ils concoctent avec soin pour emb�ter Ch�rif, Bouras et parfois Rym, le plus dr�le, c�est quand tout le monde s�y met ! Une complicit� incroyable. Je reconnais qu�ils parviennent � leurs fins. Il faut que je vous dise que m�me �crire cet article n�a pas �t� facile, les taquineries de mes coll�gues ne m�ont pas rat�e quand ils ont su le sujet. Il y a aussi Samir, le photographe, une personne discr�te qui rentre souvent un gobelet de caf� � la main et qui aime beaucoup son m�tier. Ammi Mohammed que je prends plaisir � taquiner, il aime bien et �a m�amuse. C�est l�un des plus anciens travailleurs ici. Une ambiance familiale et conviviale qui ne peut pas vous laisser au pas de la porte ! Il m�arrive souvent de me demander comment mes responsables, Nacer et Badro, font pour rester sereins m�me quand le temps manque. De quelle plan�te viennent-ils ? Avec eux, z�ro stress ! Ils sont zen, c�est presque inhabituel dans une r�daction. Ceci nous aide �norm�ment � travailler dans un climat apais�, notre t�che quotidienne �tant p�nible. Traquer l�information et �crire, �tre plong� dans la r�alit� alg�rienne n�est pas chose ais�e ! Je suis bien ici, l�instable que j��tais a enfin trouv� sa place au Soir d�Alg�rie. J�y suis, j�y reste.
I. B.
Ils en parlent...
Sa�d Sadi (pr�sident du RCD) :
�Le Soir d�Alg�rie f�te son vingti�me anniversaire. Que ce titre trouve ici nos f�licitations les plus chaleureuses. 20 ans, c�est le temps d�une g�n�ration. Avoir surv�cu dans un pays frapp� de plein fouet par la r�gression et l�arbitraire est en soit une gageure. Mais le Soir d�Alg�rien n'a pas seulement dur�. Il a voulu prouver que l�on pouvait �tre fid�le � une ligne �ditoriale, porter et d�fendre clairement le projet de soci�t� auquel on adh�re, sans sombrer dans le sectarisme. C�est cette nuance qui �tait difficile � trouver et � maintenir dans un climat domin� par la caricature, le raccourci et, pourquoi ne pas le dire, une certaine tendance � abuser de la fonction journalistique pour lancer des agressions politiques contre ceux dont on ne partage pas les opinions. Le Soir d�Alg�rie qui n�a jamais mis son drapeau dans sa poche ne s�est pas laiss� griser par l�abus du pouvoir de la plume. Est-ce un hasard si c�est dans ses colonnes que s�exprime depuis quelques mois le d�bat (d�aucuns ont dit, avec quelques raisons, la pol�mique) suscit� par la parution du livre sur le colonel Amirouche. Nul n�est tenu � l�indiff�rence ; en mati�re de m�dias et d�opinions, l�ind�pendance ne veut rien dire. Le Soir d�Alg�rie assume ses convictions tout en respectant celles des autres. Cette pratique est � la fois une exigence professionnelle et une p�dagogie citoyenne. On ne peut rien demander de plus � un journal. Le lecteur sait faire la part des choses. Sous la chronique �pidermique et truculente d�un Hakim La�lam transpara�t, en fait, une sensibilit� d��corch� vif. Je tenais, en ce vingti�me anniversaire, � saluer en tant que citoyen, militant et �lu cet effort toujours renouvel� de donner le meilleur de ce que l�on peut offrir � son lectorat.
Karim Tabou (premier secr�taire national du FFS) :
�D�abord, je dirai bon anniversaire et souhaiterai longue vie au Soir d�Alg�rie. Le Soir d�Alg�rie est un exemple du combat pour la libert� d�expression et la libert� de la presse. Et m�me si, plusieurs fois, on n�est pas d�accord avec son approche des choses, il demeure toujours imp�ratif pour la presse, comme pour la classe politique de travailler davantage dans un pays qui se replie de plus en plus sur lui-m�me. Il rel�ve d�une n�cessit� absolue que le combat de la presse en g�n�ral et du Soir d�Alg�rie en particulier se renforce. Il est aussi imp�ratif que la presse se lib�re des influences du pouvoir politique et des milieux financiers et s�ouvre � l�expression libre de l�opinion. Enfin, je soulignerai que m�me si nous ne sommes pas toujours d�accord avec ses choix �ditoriaux, le Soir d�Alg�rie est un journal que nous respectons.�
Djeloul Djoudi (porte-parole du Parti des travailleurs) :
�Sans partager obligatoirement la ligne �ditoriale du Soir d�Alg�rie, nous la respectons, parce qu�elle est l�expression d�un point de vue politique et c�est ce qui a permis � votre journal d�acqu�rir une place r�elle dans le spectre m�diatique. Car, et cela est valable pour les partis, n�ont pu et ne peuvent r�sister que les journaux qui, par-del� les opinions qu�ils v�hiculent, ont le m�rite de la clart�. Nous comptons des amis parmi les r�dacteurs et les collaborateurs de ce journal qui font honneur � leur profession, par la rigueur de leurs analyses et dont les contributions sont d�un apport indiscutable quant � la clarification des enjeux qui sous-tendent les d�veloppements politiques et �conomiques � l��chelle mondiale et dans notre pays. Outre la page militante, qui traite des droits ouvriers, nous appr�cions la tribune libre r�serv�e aux lecteurs et qui fait d�faut dans la plupart des journaux. Tout comme Le Soir d�Alg�rie, le PT aussi f�te ses 20 ans, c�est dire combien la libert� de la presse et le multipartisme sont indissociables et que, par-del� les opinions politiques de chacun, ils sont le socle de la d�mocratie dans la mesure o� ils sont une condition essentielle pour l�expression v�ritable de la souverainet� populaire. Longue vie � votre journal.�
Miloud Chorfi (porte-parole du RND) :
�En v�rit�, Le Soir d�Alg�rie fait partie des journaux leaders et qui a eu une pr�sence permanente et remarquable tout au long de ses 20 ann�es d�existence. Le journal peut se vanter de son riche parcours. Il figure parmi les rares journaux qui ont r�ussi � se frayer avec constance un chemin vers le professionnalisme et la r�ussite, en d�pit de la courte exp�rience du pluralisme en Alg�rie. Aussi, nous ne pouvons que f�liciter le journal d�avoir grandement r�ussi � relever le d�fi et d�avoir pers�v�r� � occuper une place enviable sur la sc�ne m�diatique nationale. Nous ne pouvons aussi qu�applaudir aux efforts qu�il consent � accomplir un travail d�information avec objectivit� et au service des lecteurs. C�est un grand d�fi et un pari difficile que le journal a pu relever. C�est �galement cette performance qui a cr�� une v�ritable osmose entre le journal et les lecteurs et �tabli d�excellents rapports avec la classe politique et la soci�t� civile.�
Kassa A�ssani (membre du bureau politique du FLN, charg� de la communication) :
�C�est toujours un exercice difficile que d�appr�cier un parcours long de vingt ans. Mais on peut toutefois souligner que Le Soir d�Alg�rie est le produit d�une r�forme qui a consacr� le passage du syst�me du parti unique au multipartisme avec son corollaire que sont la libert� d�expression et la cr�ation de la presse ind�pendante. Par presse ind�pendante, j�entends une presse qui ne souscrit pas au financement public, car je consid�re que la presse a toujours �t� libre, m�me si elle �tait encadr�e. J�ai eu � conna�tre ceux qui ont particip� � l�initiative. Ils avaient d�abord lanc� le journal en tant que publication du soir, reprenant ainsi une vieille formule initi�e en 1965, avant de le replacer sur un nouveau cr�neau, en l�occurrence une livraison du matin. Pour avoir suivi les �volutions du journal, je dois dire qu�il a contribu� � asseoir les fondements du pluralisme politique et m�diatique. Sans faillir, m�me durant la terrible d�cennie que les journalistes en g�n�ral et ceux du Soir en particulier ont eu � subir. Cela dit, je ne peux parler du journal sans �voquer le contenu. Le Soir d�Alg�rie s�est toujours distingu� par sa mani�re de pr�senter l�information, alternant entre analyses profondes et fouill�es, comptes rendus accessibles au commun des lecteurs et pages d�tente. Le Soir d�Alg�rie se distingue par ailleurs par les chroniques anim�es par des journalistes de talent, � l�exemple de Hakim La�lam qui est un monument, m�me si nous en sommes parfois victimes, et ses pages sp�cialis�es comme celles traitant des nouvelles technologies et des moyens modernes de communication. S�agissant de l�information politique, je dois avouer qu�il nous arrive souvent de trouver mati�re � r�flexion. Je souhaite, cela �tant, que le journal se d�veloppe et devienne une v�ritable institution. Au chapitre des regrets, j�en formule un seul : c�est de ne pas avoir la copie arabe du Soir d�Alg�rie comme le pr�voit la loi.�
Mohamed Djema� (charg� de la communication au MSP) :
�Franchement, Le Soir d�Alg�rie fait partie de mes lectures quotidiennes. Je lis chaque jour six � sept titres, dont Le Soir d�Alg�rie. C�est un journal qui contribue grandement � consacrer le pluralisme m�diatique et la libert� d�expression. Mais il demeure qu�on lui reproche de ne pas s�int�resser et consacrer de l�espace � certains �v�nements, contrairement � la presse arabophone, notamment. Le Soir d�Alg�riere pr�sente une sensibilit� dans le paysage m�diatique national. Cependant, m�me si nous ne partageons pas sa ligne �ditoriale, nous la respectons. C�est la d�mocratie. Si je dois dire les choses cr�ment, je dirai que Le Soir d�Alg�rie est un journal proche des la�cs. Ce qui n�est pas mauvais en soi, puisque c�est toujours b�n�fique d�avoir une pluralit� d�opinions et de commentaires.�
S. A. I.
Sid-Ali Lebib (ex-ministre de la Jeunesse et des Sports) :
�Depuis l�ouverture du champ m�diatique, il y a de cela presque un quart de si�cle, Le Soir d�Alg�rie a montr�, depuis sa cr�ation, un grand soutien aux libert�s individuelles et collectives. Il devient, dans cette action, l�un des leaders m�diatiques. Il est r�solument engag� dans les actions d�mocratiques pluralistes avec une teinte patriotique, qu�il garde jalousement par courage et d�termination. Je souhaite � son �quipe une grande r�ussite.�
Moh-Ch�rif Hannachi (pr�sident de la JS Kabylie) :
� Pour moi, le quotidien d�information Le Soir d�Alg�rie est le meilleur. Votre journal rayonne sur la place des m�dias d'information g�n�rale. Ceci malgr� le fait que je sois la cible de critiques sur ses colonnes.�
Cha�bane Merzkane (ex-mondialiste) :
�Votre journal a r�ussi � se frayer une place dans le d�cor m�diatique national. Il s�adresse � tous les lecteurs � travers ses diff�rentes rubriques.�
Ali Fergani (ex-capitaine des Verts et ex-entra�neur des Verts) :
�C�est un journal int�ressant et je le lis de la premi�re jusqu'� la derni�re page. Je suis plus attir� par la rubrique sportive, la chronique de Hakim La�lam, ainsi que la page P�riscoop. Le Soir d�Alg�rie se distingue aussi par sa libert� d�expression et est tr�s professionnel. Francophone comme je suis, je l�appr�cie �norm�ment. Longue vie au Soir d�Alg�rie.�
Propos recueillis par Amine Andaloussi
ABROUS OUTOUDERT, LIBERT� :
�Longue vie au doyen�
�Le doyen de la presse quotidienne f�te ses 20 ans, un �ge de raison pour une profession n�e dans la douleur et les sacrifices des proches, arrach�s � la vie pour le combat d�mocratique. Et le Soir d�Alg�rie a pay� un lourd tribut. Il a vu ses �l�ments parmi les meilleurs partir, son si�ge d�vast�. Mais beaucoup ont tendance � oublier. Pionnier, votre quotidien a pr�serv� sa place de grand support d�information incontournable, j�esp�re de tout c�ur qu�il continuera � l��tre et � exister parce que le lecteur alg�rien a besoin de sa pr�sence, chaque matin. Je souhaite longue vie au journal et � toute votre dynamique �quipe.�
HADA HAZAM, EL FEDJR :
�Un groupe tr�s actif�
�Je me rappelle bien des d�buts du Soir d�Alg�rie. Ses membres fondateurs constituaient un groupe tr�s actif et ont su proposer un bon produit au lectorat alg�rien. Je regrette toutefois la p�riode durant laquelle le Soir d�Alg�rie paraissait l�apr�s-midi. Mais ce changement est d� aux conditions de distribution devenues difficiles. Le Soir reste cependant un des principaux titres de la presse alg�rienne et je lui souhaite de c�l�brer plusieurs fois vingt ans.�
TAYEB BELGHICHE, EL WATAN :
�Un nouveau souffle�
�Le Soirest le premier quotidien en langue fran�aise, son premier num�ro avait �t� publi� quelques semaines avant El Watan. Les membres fondateurs du Soir sont des compagnons de route, nous �tions ensemble � El Moudjahid. Et je dois dire que nous �tions tr�s heureux de les voir lancer leur journal et donner un nouveau souffle � l�espace m�diatique alg�rien.�
OMAR KHAROUM, EL WATAN
�Nous avions f�t� le premier num�ro�
�La sortie des premiers titres de la presse ind�pendante alg�rienne n��tait pas une chose ais�e. En 1990, les dossiers avaient �t� d�pos�s d�s le mois d�avril. Puis nous avions d� attendre tout l��t�. Enfin, septembre est arriv� avec la sortie du Soir d�Alg�rie. Je me souviens qu�avec les copains, nous avions f�t� le premier num�ro comme il se doit (rires). Aujourd�hui, dans la presse francophone alg�rienne, il y a quatre ou cinq titres bien install�s et qui sont appel�s � durer longtemps. Le Soir d�Alg�rie y figure en bonne place.�
CH�RIF REZKI, EL KHABAR :
�Joyeux anniversaire au doyen�
C�est un tr�s grand plaisir pour nous de souhaiter un heureux anniversaire � nos amis du Soir d�Alg�rie. Ce sont vingt ann�es de dur labeur. Lors de son lancement, la presse ind�pendante a �t� un signe d�espoir. Durer dans le temps �tait un r�ve et il a fini par se r�aliser. Aujourd�hui, nous c�l�brons le 20e anniversaire du doyen de la presse ind�pendante. Mabrouk !�
ABDELWAHAB DJAKOUNE LA NOUVELLE R�PUBLIQUE :
�Continuer � r�sister�
�Le Soirest le premier quotidien ind�pendant cr�� avec l�av�nement de la loi Hamrouche. Il a �t� le premier quotidien � para�tre le soir, m�me si par la force des choses il para�t aujourd�hui le matin. Mais le Soir d�Alg�rie nous rappelle aussi des moments terribles avec l�attentat � la bombe qui a cibl� son si�ge et qui a co�t� la vie � trois de ses journalistes. Le journal se caract�rise aussi par une ligne �ditoriale tr�s critique qui n�a jamais chang�. Et mon souhait est que Le Soir d�Alg�riecontinue � r�sister.�
Tarek Hafid
Abderrahmane Loun�s (�crivain) :
�Je suis un fid�le lecteur du Soir d�Alg�rie. Je commence par lire �Pousse avec eux� de Hakim La�lam, puis la rubrique culturelle, la chronique d�Ahmed Halli, etc. Je pense qu�il y a beaucoup de choses int�ressantes dans ce journal. Concernant ce 20e anniversaire, c�est la preuve que le journal a tenu le coup et c�est gr�ce � ses lecteurs : s�il n�avait pas de lecteurs, il aurait cess� de para�tre. Je consid�re Le Soir d�Alg�rie comme un espace de convivialit� et de libert�, le tout, dans les r�gles de l�art.�
Bachir Derais (cin�aste, producteur cin�, com�dien) :
�Je me rappelle que Le Soir d�Alg�rie �tait parmi les premiers journaux ind�pendants qui ont vu le jour. C�est un journal qui n�a jamais chang� de ligne. Il est rest� fid�le � ses principes et a pu r�sister � la pression du syst�me. D�autres journaux ont d�vi�, ne respectent plus la d�ontologie ou ont �t� bouff�s par l�aspect financier. Je lis Le Soir d�Alg�rie depuis 20 ans. Avec l�av�nement d�internet, je le lis m�me en France. Je lis, surtout, les grands entretiens du journal, avec des hommes politiques, des analystes, des philosophes, etc. Le Soir d�Alg�rie est un journal coll� � l�actualit� alg�rienne, la r�elle, pas l�officielle. Il fait partie des cinq ou six journaux alg�riens valables et des rares journaux qui ont su garder leur ind�pendance.�
Medina Kermiche (artiste photographe, �crivaine) :
�En cette heureuse occasion, le 20e anniversaire du journal Le Soir d�Alg�rie, je vous souhaite une tr�s bonne continuation, tout en sachant que ce quotidien national est l�un des piliers de la presse �crite alg�rienne et qui a �t� toujours � l�heure des �v�nements. Moi, personnellement, en tant qu�artiste et �crivaine, je suis tous les jours les �v�nements culturels en Alg�rie. Je tiens donc � remercier et � encourager l��quipe de la rubrique culturelle, car l�agenda est tr�s pr�sent dans la page� et cela signifie l�int�r�t que le journal porte � la culture en Alg�rie. J�aimerais bien que cette rubrique s��largisse et occupe plus d�espace afin de bien profiter du niveau de l��criture qui est tr�s fid�le � l��v�nement. Personnellement, � chaque fois que je lis un article ou un reportage sur une exposition, je trouve que l�article est un miroir de v�rit� et �a, c�est tr�s important ! Alors, je vous souhaite une bonne continuation, bon courage et joyeux anniversaire !�
Akim El Sikameya (chanteur et musicien de World Music �tabli en France)
�Vous nous avez inform�s en toute impartialit�. Vous avez soutenu l�art et la culture et apport� l�espoir d�une soci�t� plus juste et plus humaine, jour apr�s jour. Merci pour avoir partag� notre existence vingt ans durant. Votre journal a de beaux jours devant lui. Bon courage � toute l��quipe !�
Merzak Hamian (com�dien, artiste du groupe Debza)
�Bon anniversaire au Soir d�Alg�rie, � qui je souhaite une longue vie. Je suis un lecteur du journal et plus particuli�rement des rubriques de la page 24, celle de Hakim La�lem, mais aussi d�Arezki Metref, Hamidechi, etc. Je consulte aussi les pages culture et les mots fl�ch�s. Mes lectures pr�f�r�es d�pendent des jours de la semaine. Cela d�pend aussi du temps. Des fois, je lis tout. Ces derniers temps, il y a beaucoup de dossiers int�ressants dans le journal et des rubriques, comme Le Soir retraite, que je lis quand le temps me le permet. J�essaie de suivre, comme beaucoup de lecteurs, les d�bats suscit�s, par exemple, par le livre de Sadi sur Amirouche et la pol�mique qui en a r�sult�. Joyeux anniversaire !�


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