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Le taux de donneurs de sang grevé par la Covid-19
Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 03 - 2021

675 000 citoyens (dont 16% sont ajournés) sont allés aux structures de don de sang durant l'année 2020. 569 000 poches de sang ont été collectées, avec un taux de régression de 13% par rapport à 2019, grevé par la pandémie Covid. Trois quarts des collectes sont réalisés en sites fixes, avec 62% de bénévoles dont 40% occasionnels et 22% de réguliers, alors que les dons de compensation sont de l'ordre de 38%. « Se débarrasser des préjugés et des idées reçues à propos du don de sang, très bénéfique pour l'organisme », note la Dr Ould Kablia, directrice générale de l'ANS.
« Un grand merci pour votre don de vie », tel est le slogan choisi par l'Agence nationale du sang pour célébrer la Journée magrébine du don de sang. Cela en guise de reconnaissance à tous ceux qui ont su être généreux mais surtout, aussi, un écho qui exprime tant le manque de sensibilisation et de culture du don de sang dans la société.
« C'est peu, même très peu ! Il faut que le don de sang devienne un acte spontané », nous dit Dr Ould Kablia, en guise de commentaire sur le taux de 22% qui représente le taux des donneurs de sang. Ajoutant : «Il faudra qu'on insiste alors .» Cela traduit toutes les peines du monde qu'ont éprouvées et éprouvent encore, les praticiens de la santé, des responsables de l'ANS et l'ensemble des membres qui activent, en général à titre de bénévoles, dans le réseau de la collecte de sang depuis l'apparition de la pandémie de Covid-19.
« Durant l'année 2019-2020, la baisse de donneurs a été de 13%, alors qu'avant 2019, on enregistrait jusqu'à 6, voire 8% de hausse. On a vécu les mois de mars et avril difficilement au début de la pandémie, tellement les stocks baissaient en chute libre », se remémore la directrice qui a vécu de l'intérieur le manque de sang.
Il faut surfer même en amont de la vague
Aussi contraignantes soient les circonstances, il ne faut pas abandonner la mission, il faut aller de l'avant tout en tenant compte de tous les paramètres, devise que fait sienne la Dr Ould Kablia. « Il n'était pas question de baisser la garde et la vigilance, en de pareilles circonstances. Il fallait rebondir, en rassurant le personnel, et prendre des mesures alternatives, accorder des dérogations aux donneurs pour venir la nuit, faire respecter les mesures barrières et le protocole anti-Covid et réussir le pari de convaincre les citoyens de venir dans les structures », ajoute-t-elle, qualifiant le mois de Ramadhan de l'an dernier de « mois de toutes les appréhensions », tellement il y a eu une chute libre du nombre de donneurs, avant que le mouvement associatif ne prenne le relais.
« On a eu recours même aux blouses blanches pour pallier le manque de sang et répondre aux urgences parfois, avec une demande aussi forte quand même, avec les accidentés de la route, les accouchements, les urgences, les cancéreux et les maladies du sang, etc.»
L'expérience de l'année dernière est d'un apport certain. L'ANS a établi une feuille de route qu'elle met en œuvre avec le mouvement associatif et les différents partenaires : entreprises, administrations, universités. L'agence compte renflouer les réserves et les stocks, surtout pour le mois de Ramadhan, notamment avec les bons points engrangés concernant les résultats probants de la pandémie. «Ce qui ne peut se faire sans un travail de proximité et de sensibilisation, notamment auprès des jeunes », note la Dr Ould Kablia, saluant au passage les médias qui ont fortifié l'élan de mobilisation en couvrant les différents événements.
Un taux de compensation élevé
Revenant aux chiffres enregistrés cette année, notamment les 38% (200 000 donneurs), taux représentant les donneurs des familles des malades, aussi appelé taux de compensation, la directrice se désole du fait que celui-ci ait connu une augmentation sensible cette année. Il était de 32% l'année avant la Covid : « Ce taux en hausse est une preuve du manque cruel, parfois, de donneurs de sang.
C'est pour cela qu'on souhaite que les gens donnent leur sang au moins une fois par année, pour ne pas entuber encore davantage les malades et que leurs familles aillent chercher des donneurs qu'elles ont du mal à trouver », nous dit-elle.
« 200 000 donneurs, ce n'est pas vraiment beaucoup. Seulement, on manque encore de culture de don de sang chez nous. Il faut surtout insister avec les jeunes, les lycéens, les étudiants, etc.», a-t-elle ajouté.
A. K.


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