Plusieurs dizaines de jeunes chômeurs qui détiennent le carnet professionnel de chauffeur de taxi ne savent plus où donner de la tête afin d'entamer une carrière dans le secteur des transports urbains et suburbains. Un calvaire, faut-il le noter, qui dure depuis deux années. Pour mieux cerner les contours de cette problématique, Le soir d'Algérie s'est rapproché du directeur de wilaya des transports, M. Brahimi Salaheddine, qui a affirmé, sans ambages et volontiers, que «le secteur du transport urbain par taxi est gelé, depuis fin 2017, et ce, par une instruction ministérielle. Nous nous attelons, actuellement, à établir un diagnostic exhaustif qui prendra en compte tous les besoins réels de ce secteur afin de solliciter une dérogation exceptionnelle du ministre de tutelle et pouvoir, de fait et ainsi, offrir un nombre appréciable de postes d'emplois». Notre interlocuteur a ajouté que «certes, la wilaya connaît, actuellement, une expansion urbanistique appréciable par l'attribution de 1 000 logements AADL et 1 000 autres unités de type LSL, mais notre credo est d'être au diapason des bouleversements du secteur dans le dessein d'offrir au citoyen différents types de transports dont les taxis urbains. L'objectif principal est de relancer le secteur avec comme corollaire une amélioration constante des prestations fournies aux usagers. La problématique des attributions de nouvelles lignes de transports par taxi connaîtra son épilogue, incessamment». Reste au ministre des Transports de veiller, vaille que vaille, à trouver une issue positive à des dizaines de jeunes détenteurs du carnet professionnel de chauffeur dans une wilaya qui connaît, de surcroît, un chômage endémique. Daoud Allam
