Les nouveaux m�tiers du mois de Ramadan semblent devenir une culture qui ne cesse de s�ancrer. Cette ann�e encore, les vendeurs de z�labia, kelb ellouz, qtaif et autres friandises prolif�rent dans chaque coin de rue. Un commerce � ciel ouvert au d�triment de la sant� du consommateur. Comme chaque mois de Ramadan, les jeunes et moins jeunes se convertissent en vendeurs de confiseries. z�labia, kelb ellouz, qtaif, tartes,� sont les diff�rents produits stars de ce mois. Rapidement p�rissables, ces produits sont pos�s � m�me les trottoirs expos�s au soleil. Les entr�es des immeubles et des march�s servent de locaux pour ces petits commer�ants. Sans se soucier des services de contr�le, ils investissent diff�rents endroits sans aucun respect des normes d�hygi�ne. Un gagne-pain qui ne justifie pas autant de laxisme. C�est pourtant un commerce lucratif qui a sa client�le. En fin de journ�e, des files se forment au niveau de ces �p�tissiers ambulants �. Rien ne se fait pour �radiquer ce ph�nom�ne. Les services de s�curit� et de contr�le ferment visiblement les yeux, les associations de consommateurs ne font que d�noncer et le consommateur ne s�en soucie pas des risques. Les prix pratiqu�s par ces jeunes sont pourtant les m�mes que ceux des boulangers et p�tissiers. Rien n�explique donc cet afflux. Mauvaises habitudes ou manque de sensibilisation ? M. Zebdi, pr�sident de l�Association de protection et orientation du consommateur, rappelle que ces produits suspects n�ayant subit aucun contr�le et sans aucune tra�abilit� pr�sentent un r�el danger pour la sant� du consommateur. Ce dernier appelle les consommateurs � boycotter ces vendeurs � la sauvette et de s�approvisionner aupr�s des magasins pour �viter toute intoxication. Cependant, regrette-t-il, �la culture de consommation est absente�. La cr�ation de march�s de proximit� aiderait, selon l�intervenant, � diminuer ce ph�nom�ne. Salima Akkouche 69 commerces risquent la fermeture Les services de contr�le de la direction g�n�rale du commerce ont propos� la fermeture de 69 commerces. Une sanction li�e, selon M. Hedjal des services de contr�le, au changement d�activit� pendant le mois de Ramadan sans autorisation. Les m�mes services ont effectu� durant la premi�re quinzaine de ce mois 5 092 interventions et dresser 1 162 proc�s-verbaux. 3 040 kilos de divers produits alimentaires d�une valeur de 6 88 348 DA ont �t� �galement saisis.