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D�CLARATION DU PLD
Un front de patriotes et de d�mocrates pour faire barrage � l��ch�ance macabre de mai 2012
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 02 - 2012

Depuis une ann�e, la situation au Moyen- Orient et en Afrique du Nord s�est consid�rablement d�grad�e au plan politique et a s�rieusement plomb� les espoirs de libert� et d�ouverture des peuples � la modernit�.
Ainsi, en Tunisie, le parti Ennahda remporte les �lections constituantes du 23 octobre 2011 et obtient 90 des 217 si�ges de l'Assembl�e avec plus de 40% des suffrages. Au Maroc, avec plus d�un si�ge sur quatre, les islamistes du Parti pour la justice et le d�veloppement sont les vainqueurs des l�gislatives du 25 novembre 2011 et depuis, pour la premi�re fois de son histoire, le gouvernement marocain a un Premier ministre islamiste. Les �lections l�gislatives en �gypte, quant � elles, ont �t� un v�ritable raz-de-mar�e puisque � eux seuls les islamistes d�tiennent pr�s de� 70 % des si�ges du Parlement ! Les islamistes, forts de soutiens politiques d�cisifs et de moyens financiers sans pr�c�dent, sont sortis du bois et confisqu� � d�mocratiquement � la majorit� des suffrages l� o� des ��lections� se sont tenues.
1- Ne pas capituler face aux ennemis de la d�mocratie !
En Alg�rie, si la mouvance islamiste n�a pas encore en main toutes les clefs du pouvoir, le tsunami islamiste risque d�emporter le pays par la br�che �lectorale si le pouvoir s�obstine � maintenir les �ch�ances des �lections l�gislatives de mai prochain. Celui-ci sait pourtant qu�une telle aventure �lectoraliste a co�t� des dizaines de milliers de victimes et ruin� l�infrastructure �conomique du pays. Seuls le coup d�arr�t � un processus �lectoral suicidaire vingt ans plus t�t et les immenses sacrifices des forces patriotiques et d�mocratiques ont permis � l�Alg�rie de ne pas abdiquer face � l�islamisme arm�. Aujourd�hui, les apprentis sorciers du pouvoir font fi de l�Histoire et serinent un discours rassurant. Il semblerait m�me qu�ils songent � recycler de vieux chevaux de retour sant�egidiots pour r�actualiser le contrat de la trahison du 13 janvier 1995 conclu entre le FLN, le FIS et le FFS. Ils jouent sur le mensonge pour se faire passer aux yeux du peuple pour les champions et les pr�curseurs du changement et agitent l��pouvantail de la peur pour appara�tre comme les sauveurs de la R�publique. Tout indique qu�ils sont d�j� en campagne pour rameuter le maximum de voix sur leurs candidats. Les premi�res passes d�arme sur la sc�ne politique montrent � l�envi que la classe politique aussi ne tire pas les le�ons du pass� et semble s�acheminer sans �tat d��me vers les urnes, � l�instar du FFS, de l�UDR, des Rahabi et consorts. Pourtant, les �lections en Alg�rie ont toujours �t� un simulacre. Elles n�ont en fait servi au pouvoir en place qu�� maquiller une dictature pour conforter une image �d�mocratique� � l�ext�rieur et se donner d�autre part toute la garantie de man�uvre � l�int�rieur pour y imposer ses choix. Mais pourra-t-il faire face au rouleau compresseur islamiste auquel la dynamique du succ�s �lectoral assure une marche triomphale inexorable ? Autrement dit, pourra-t-il manipuler les chiffres � sa guise comme dans les scrutins pr�c�dents ? L�escroquerie des voix et le bourrage des urnes, pourront-ils se faire dans les m�mes proportions pour assurer le rapport de force dont a besoin le syst�me pour perdurer ?
2- Les �lections de mai : un engrenage suicidaire !
Des voix d�sesp�r�es s��l�vent de l�int�rieur m�me du pouvoir pour fustiger l�abstention qui se profile, qui risque de r�duire consid�rablement le tripatouillage des voix et de chambarder les quotas pr��tablis. Au plan politique, la �majorit� pr�sidentielle a l�air de se fissurer. Apr�s avoir tir� profit de tous les dividendes du pouvoir, les islamistes se d�marquent de plus en plus de celui-ci dans la perspective de constituer � eux seuls les majorit�s de demain et, fait in�dit, l�Alg�rie est d�sormais dans les m�choires islamistes de l��tau maghr�bin. Le nouveau contexte r�gional pousse � l�inqui�tude et rejaillit sur la s�curit� int�rieure du pays. Les fronti�res sont plus poreuses au trafic des armes, � l�infiltration terroriste et l�Aqmi a fait du Sahel une base arri�re terroriste redoutable. La mobilit� et les capacit�s de nuisance du terrorisme islamiste sont telles que ses commandos agissent sans embarras aux quatre coins du territoire et sont � m�me de mener des op�rations spectaculaires : dans la r�gion de Tindouf, trois �trangers sont enlev�s dans un camp de r�fugi�s sahraouis tandis qu�� la fronti�re libyenne, le wali d�Illizi en personne est kidnapp� dans une zone ultra-s�curis�e. Ce dernier est lib�r� 24 heures plus tard sans que l�on sache � quel prix a �t� obtenue sa lib�ration. Par contre, des centaines de citoyens ont �t� kidnapp�s au cours de l�ann�e 2011 sans que le pouvoir ait investi le moindre effort dans leur lib�ration. Mais ce qui est nouveau sur la sc�ne politique, c�est le z�le que manifeste l�Occident, notamment les �tats-Unis et la France, ses alli�s historiques : la Turquie, l�Arabie saoudite et, dans le lot, un nouveau mercenaire particuli�rement actif et agressif, le Qatar, dans la tentation de soumettre tous les pays arabes aux fourches caudines de l�islamisme �mod�r� �. Mieux encore, l�organisme fran�ais d�assurance (Coface) s�est converti � l�expertise politique et parie carr�ment sur la victoire du FLN aux futures ��lections� l�gislatives. D�o� tient-il cette indiscr�tion ? En tout cas, d�aucuns s�interrogent sur ce qui a bien pu le pousser � gonfler la note s�curitaire de la bonne �l�ve et ce, en flagrante contradiction avec l��tat r�el du pays, qu�est devenue � ses yeux l�Alg�rie. Dans une situation politique aussi d�l�t�re et dangereuse, faudrait-il que les d�mocrates s�engagent dans un processus qui risque d�assombrir durablement l�horizon d�mocratique du pays ? A-t-on le droit de se hasarder dans un engrenage suicidaire et jouer le va-tout du pays � la roulette russe ? Le combat solitaire et le black-out des ann�es 90 ont �branl� le pays mais ne l�ont pas mis � genoux. L�Alg�rie a fait sa travers�e du d�sert en subissant une des �tapes les plus cruciales de son existence sans faillir � l�objectif principal : tenir en �chec l�islamisme arm�. Cette victoire lui a �t� confisqu�e par ceux-l� m�mes qui l�ont tra�n�e dans cette souillure inf�me que sont la �R�conciliation nationale� et la �Concorde civile� et qui, aujourd�hui, font all�geance aux nouveaux ma�tres de l�heure : les �mirs du Qatar et de la Tunisie, apr�s avoir largement ouvert l��chiquier politique alg�rien � l�islamisme.
3- R�sister, c�est construire un front r�publicain et d�mocratique
Les r�formes propos�es par le pouvoir articulent clairement une tactique politique au souci de pr�server le compromis islamo-conservateur. Elles s�inscrivent dans le refus d�une s�cularisation du pays et illustrent, en dernier ressort, le caract�re profond�ment anti-d�mocratique d�une d�marche qui nie les valeurs de libert� et d��galit�. Saign�e par les vampires de l�islamisme politique et une maffia vautr�e dans la corruption et l�incurie, l�Alg�rie n�en peut plus de voir s��loigner les �ch�ances du redressement et n�aspire qu�� la paix et � la construction de l�Etat de droit. La d�mocratie n�est ni une partie de poker, ni un saut dans l�inconnu mais elle s�arc-boute sur un socle de valeurs universelles que les islamo-conservateurs n�ont pas en odeur de saintet�. A partir de quel seuil du pire va-t-on commencer � r�fl�chir � l�avenir du pays et cesser enfin de jouer avec le feu d��lections biais�es ? La d�mocratie ne se construit pas avec ses fossoyeurs. C�est pourquoi, briser le cercle vicieux dans lequel on veut enfermer les Alg�riens devient un imp�ratif car le syst�me n�est pas une fatalit�. Au plus fort du terrorisme, dans un sursaut salutaire d�union sacr�e, les Alg�riennes et Alg�riens ont su passer sous silence toute leur mal-vie et puiser dans leurs derni�res ressources de r�sistance pour permettre � la puissance publique de casser la d�ferlante islamiste. Aujourd�hui, l�urgence est de sceller l�union la plus forte pour faire barrage � l��ch�ance macabre de mai 2012. Respectueux des fondements de l�Etat de droit, nous ne sommes pas contre le principe des �lections mais nous ne signerons pas un ch�que en blanc � ceux qui les ont profil�es pour se reproduire ad vitam aeternam et � ceux qui s�en servent comme ruse pour tuer dans l��uf le projet d�mocratique. L�heure est au combat dont l��picentre est le projet de soci�t� moderne par lequel les individus, quels que soient leur sexe et leur origine sociale, sont des citoyens libres et �gaux. C�est pourquoi s�impose la n�cessit� de constituer un tr�s large front de forces patriotiques acquises � l�id�al de la modernit� et de la d�mocratie pour s�opposer aux ��lections� de mai 2012 et travailler avec l�ensemble des forces vives du pays : les travailleur(se)s, les citoyen(ne)s, les jeunes, les cadres du pays, les artistes, les intellectuel(le)s, � la mise en �uvre d�une transition r�publicaine. De ce point de vue, la plate-forme de la Coordination nationale pour le changement et la d�mocratie (CNCD) peut �tre une base de d�part pour relancer la dynamique de la convergence de toutes les forces d�mocratiques.


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