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Le Soir du Centre
BOUIRA La production oléicole en baisse
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 12 - 2013

La campagne oléicole qui a été lancée depuis quelques semaines à Bouira risque de connaître l'une des saisons les plus chétives de ces dernières années.
Le cycle alterné de l'olivier dont la saison actuelle est la moins prolifique et la présence accrue de la mouche blanche appelée mouche d'olive qui est en train de faire des ravages dans les oliveraies particulièrement à M'chédallah, région oléicole par excellence, sont les principales causes du faible rendement attendu.
Selon le directeur des services agricoles de la wilaya de Bouira, cette maladie, qui n'est pas propre à Bouira, devait être traitée au mois d'août, période où ces mouches piquent les olives vertes pour y déposer leurs œufs. Ces œufs éclosent pendant la période hivernale et deviennent des larves qui se nourrissent de la pulpe d'olive. Pendant les périodes de disette, lorsque le cycle alterné de l'olivier est des plus faibles, les ravages causés par ces larves sont plus visibles qu'en période des grands rendements. Cependant, les oléiculteurs doivent prendre conscience de ce phénomène pour mener collectivement des campagnes de désinsectisation, puisque les traitements isolés et individuels ne servent à rien. Cela étant, la conséquence directe de cette situation, dans la région de M'chédallah, est que certaines huileries n'ont pas encore ouvert et d'aucuns au niveau de cette région parlent d'un rendement nul, concernant certaines exploitations situées dans les zones non irriguées et qui sont justement nombreuses. Et comme cette situation obéit aux lois de l'offre et de la demande, l'huile d'olive enregistre, d'ores et déjà, une hausse sensible même pour celle produite l'année dernière et qui est cédée actuellement au niveau de certaines huileries entre 550 et 600 dinars. C'est dire que l'huile d'olive de cette saison sera encore plus chère et dépassera certainement les 600 dinars le litre.
Notons que du côté de la DSA, l'on reste, malgré tout, optimiste et l'on s'attend, selon leurs prévisions, à une production de quelque 3,5 millions de litres.
Une récolte qui est certes très faible par rapport à l'année dernière où la production était de 6,5 millions de litres et même par rapport aux productions antérieures où la wilaya avait enregistré exceptionnellement durant la saison oléicole 2003-2004, plus de 10 millions de litres d'huile, et des fourchettes entre 5 et 8 millions durant les dix dernières années, avec l'exception de l'année 2005-2006 où la wilaya avait enregistré une production inférieure à 1 million due à la vague de froid de l'hiver 2005 qui avait vu le mercure descendre au-dessous de 10°C et dont les oliviers et les agrumes étaient les premières victimes. Actuellement, à Bouira, le verger oléicole occupe quelque 30 000 hectares, avec près de 3 000 000 oliviers dont plus de 20 000 hectares sont en production, alors que la trituration est assurée par quelque 200 huileries réparties à travers la wilaya et principalement dans la région de M'chédallah, puis Haïzer, Bechloul, Kadiria et Lakhdaria.
Y. Y.
Logements à Aïn Defla
De faibles capacités de réalisation
En zone urbaine ou en zone rurale, l'espoir d'acquérir un logement est devenue la plus importante. Pour nombre de citoyens, une seule devise «un logement avant tout».
Logement promotionnel aidé (LPA), logement social locatif (LSL), relogement de l'habitat précaire R H P (recasement), logement de location/vente, habitat rural, individuel ou groupé... Toute une série de programmes mis en branle mais qui n'arrivent pas à résorber la crise qui sévit depuis longtemps et la demande ne cesse de s'accroître de par les bouleversements sociologiques qui traversent la société, tels que l'éclatement des familles, le modèle communautaire groupé ayant fait son temps, l'exode des populations rurales vers les centres urbains sans volonté de retour. La crise du logement a engendré non seulement un recul de l'âge du mariage, aux environs de la quarantaine pour les hommes et entre 30 et 35 ans pour les femmes qui voient avec angoisse les chances de procréer diminuer. C'est dire que le logement devient de plus en plus un vrai phénomène de société. Il se trouve que cette crise ne relève pas d'un manque de financement puisque des sommes colossales sont allouées, que des programmes sont notifiés, et là où le bât blesse, c'est que les capacités de réalisation s'avèrent faibles et même avec l'appel aux entreprises étrangères, on n'arrive pas à combler les retards considérables enregistrés.
Au niveau de la wilaya de Aïn Defla, à titre d'exemple, on citera la commune de Khemis Miliana, où la demande est la plus forte et où quelque 12 000 dossiers sont déposés, et la commune de Aïn Torki ou 800 dossiers sont enregistrés.
Il faut dire que c'est sur le logement social locatif que la demande est la plus forte si bien que chaque distribution est suivie parfois de violentes manifestations de la part des frustrés. Pourtant, on construit partout, dans toutes les communes de la wilaya, et les programmes sont conséquents puisque dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, est inscrite la réalisation de 41 420 logements dont 14 000 relevant du LPL avec en plus 20 100 aides à l'habitat rural, 2 820 logements LPA (aide de la CNL), 3 000 logements location/vente et 1 500 logements pour les ménages possédant un revenu supérieur à 108 000 DA.
Cependant, pour ce qui est du logement social avec le programme de construction de 14 000 logements à réaliser auxquels il faut ajouter l'ancien programme, soit un total de 24 098 unités, on note que 13 137 sont en cours de réalisation, 6 461 seulement ont été achevées et livrées tandis que 4 500 sont en voie de lancement.
Ces chiffres dénotent une disproportion entre l'ampleur des programmes et le rythme des réalisations. A ce sujet, il est nécessaire de souligner que les contraintes qui freinent la construction ne manquent pas, à savoir le manque d'assiette crucial dans certaines communes comme à Miliana où l'on peine à construire, même les établissements publics et encore plus l'insuffisance des entreprises de construction, ce qui oblige les responsables à faire appel à des entrepreneurs de différentes wilayas comme Tipasa, Alger, Boumerdès ou d'ailleurs.
A Miliana où les assiettes existantes sont sujettes à des glissements de terrains comme observé à El Hamama où dans le quartier FONAL ou des dizaines de logements ont dû être évacués, terrains qui nécessitent des engagements très onéreux pour les rendre plus stables. A ces contraintes, viennent s'ajouter celles inhérentes au code des marchés publics jugés par différentes parties comme très bureaucratiques dûes à des procédures lourdes en lenteur. Un exemple à ce sujet, il a fallu cinq longues années pour lancer la réalisation du nouvel hôpital de Aïn Defla, et le recours au gré à gré, les responsables préfèrent l'éviter de peur des suspicions qu'il soulève. De ce fait, de nombreux projets de construction demeurent en souffrance.
Karim O.
TIPASA
Symposium sur le diabète et ses dégâts collatéraux
Ce fut devant une assistance de plus de 150 médecins, spécialistes et professeurs de médecine de plusieurs régions d'Algérie, réunis récemment à Tipasa dans le cadre de la troisième Journée régionale de diabétologie, que le Dr Bettache, diabétologue, donna le coup d'envoi de ce symposium où seront débattus notamment la question du diabète et les dégâts causés aux autres organes du malade, «une redoutable maladie, sournoise, mais aussi mortelle».
Le Dr Bettache ajoutera que «parmi les maladies non transmissibles, le diabète se caractérise par sa progression galopante, par la gravité de ses complications, son coût socioéconomique élevé, mais aussi par une difficulté à réduire la morbi-mortalité malgré tout l'arsenal thérapeutique dont nous disposons».
Le conférencier fera savoir qu'il y avait 366 millions de personnes diabétiques en 2011 et que l'OMS, prédit pour 2030, près de 552 millions de diabétiques à travers le monde.
En Algérie, 1,6 million d'Algériens sont diabétiques, soit 6,9% de la population. L'orateur précisera à ce titre que «malgré toutes ces insuffisances, le diabétique algérien reste privilégié, grâce aux dispositifs mis en place par les autorités sanitaires». Pour le Dr Chaia, ophtalmologiste, «le diabète est la première cause de cécité et de malvoyance dans le monde. Le traitement médical passe par un équilibre glycémique et tensionnel».
Mais ce fut le professeur S. Azzoug du service d'endocrinologie au CHU de Bab-el-Oued, qui mit en évidence le rôle de la vitamine D dans, notamment, le traitement du diabète.
Maîtrisant parfaitement son sujet, le Pr Azzoug rappelle que le déficit en vitamine D affecte gravement. Selon l'orateur, ces pathologies sont d'ordre métabolique, infectieux, néoplasique et cardiovasculaire. Ce spécialiste retint l'attention de l'assistance en évoquant les effets de la vitamine D sur les muscles, les faiblesses, la fatigue, les douleurs et les risques de chute. Au niveau du système immunitaire, le Pr Azzoug privilégie, «le rôle de stimulant du système immunitaire, à travers l'ensoleillement et l'inhibition du système immunitaire acquis». Le conférencier rappelle en outre que «la carence en vitamine D favorise le développement d'allergies alimentaires et constitue un facteur de risques des maladies cardiovasculaires».
Il précise, par ailleurs, que «la vitamine D constitue un élément anti-proliférant du cancer du sein, du cancer du colon et de la prostate».
Le Dr F. Boucelma, diabétologue au sein de l'hôpital de Aïn Naâdja, relèvera, pour sa part, le rôle de l'insulinothérapie, notamment à travers les progrès portant sur les objectifs thérapeutiques et l'apparition de stylos à insuline. Ce conférencier explique que l'insuline, outre son action hypoglycémiante, a d'autres effets bénéfiques, notamment ceux anti-inflammatoires, anti-oxydants et anti-trombogènes.
Ainsi, l'hôpital de Aïn Naâdja intervient en force avec la communication du Dr S. A. Behidj, qui aborde son intervention avec ce redoutable constat : «Si le diabète constitue bien sûr une cause majeure de cécité, d'insuffisance rénale et d'amputation, c'est d'insuffisance cardiaque et d'AVC que continuent à mourir à ce jour plus de la moitié des patients diabétiques.» Cette dramatique vérité énoncée par le Dr Behidj est argumentée par «une symptomatologie clinique souvent atténuée», sachant, selon lui, que «la morbi-mortalité cardiovasculaire est 2 à 3 fois plus élevée chez le sujet diabétique.
L'intervention du médecin chef de la Protection civile, le capitaine Dr Saâd, n'a pas été en reste. Ce dernier a mis l'accent sur «l'obligation déontologique du médecin, premier témoin d'un accident de la circulation». L'orateur dira, à ce propos, qu'une formation au secourisme du médecin s'impose. L'obligation de porter secours est prévue par l'article 82 du code pénal, qui précise les peines pour les délits de non-assistance à personne en danger.
Le Dr Saâd annoncera que «plus de 50% des polytraumatisés décèdent avant d'arriver à l'hôpital».
Quant au Dr Leïla Boustil, médecin conseil CNAS, elle abordera l'ensemble des droits du diabétique, notamment le dispositif de remboursement à 100%.
La liaison rein-diabète a été détaillée par la remarquable communication du Dr Daoud, néphrologue, qui affirmera que les lésions fibreuses rénales sont à l'origine de l'autodestruction rénale. Ainsi, dira-t-il, à l'origine des néphropathies vasculaires et hypertensives, le diabète a une responsabilité majeure.
Le Dr Azzam B., diabétologue à Kouba, s'est chargé, lui, de relayer les recommandations de l'ADA et de l'EASD, préconisées dans les thérapeutiques anti-hyperglycémiantes chez les adultes diabétiques.
Le Dr Samir Aouiche de l'hôpital Mustapha, a abordé les douleurs inflammatoires et neuropathiques, dues, entre autres, au diabète, qui ont été précisées, notamment les douleurs neuropathiques périphériques, dont les causes sont le cancer, le diabète et le zona. Il existe les douleurs neuropathiques «mécaniques» remarquées dans les arthrites et les arthroses, mais il y a aussi celles dues au dysfonctionnement et à la maladie du système nerveux central (post AVC) et périphérique (ex : les douleurs herniaires).
Ce conférencier expliqua la triade des neuropathies douloureuses. «La douleur neuropathique résulte d'une lésion ou de la maladie du système nerveux central ou périphérique», a affirmé l'orateur.


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