Sur les 325 travailleurs chinois de la société Syno Hydro, qui ont pris en charge les travaux de la réalisation des 2 900 logements sociaux-locatifs, au niveau du chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras, 120 ouvriers, employés dans un chantier de construction des 500 logements LSL Zone 1, situé au faubourg de la ville de Souk Ahras, ont organisé ce matin un mouvement de protestation inattendu en plein chantier. Les protestataires en grogne réclament leurs salaires qu'ils n'ont pas perçus depuis plusieurs mois. Heureusement, il y avait la présence d'un dispositif sécuritaire impressionnant qui a quadrillé tout le secteur, ce qui a rendu impossible aux contestataires de fermer la route menant vers la localité de Hennancha. Il a fallu le déplacement du wali en personne sur le lieu, pour démêler l'écheveau de cette situation inextricable, notre correspondant a pris attache avec un responsable de l'OPGI de Souk Ahras, qui est le maître de l'ouvrage du projet, ce dernier nous a déclaré que l'OPGI de Souk Ahras a versé à la société chargée de ces travaux Sino Hydro, la semaine écoulée 29 milliards de centimes et que la pomme de discorde est purement interne entre cette société et un second sous-traitant chinois. L'interprète chinoise questionnée par nous sur les causes de ce sit-in, a, pour se dédouaner de cet impair, tergiversé et a commencé de nous parler de la cherté des matériaux de construction et elle nous a fait connaître que les 120 ouvriers chinois ont un arriéré de salaire depuis le mois d'août et ne peuvent pas continuer à travailler dans ces conditions. Pour trouver une issue à ce tintamarre, le wali de la wilaya de Souk Ahras a convoqué le directeur général de la société chinoise Sino Hydro, M. Ren Quiag et les cadres de l'OPGI de Souk Ahras pour une séance de travail au siège de la wilaya afin de trouver une solution aux préoccupations des ouvriers chinois. Au moment où nous mettons sous presse les protestataires sont toujours regroupés dans la base de vie.
