Selon le directeur général de la pharmacie au ministère de la Santé, Hamou Hafed, certains opérateurs du secteur ont été invités à revoir leurs programmes prévisionnels d'importation de médicaments parce que leurs prévisions se sont avérées en déphasage avec les mesures de régulation qui limitent les quantités pour les produits fabriqués localement qui ont couvert en 2016 près de 61% des besoins nationaux. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - C'est à cause de cela, a-t-il expliqué, que des retards ont été enregistrés dans la validation des programmes d'importation. «Les opérateurs concernés ont été invités à revoir leurs programmes dans les mêmes formes et cela a pris un peu temps. Je souligne par contre, que les programmes d'importation des produits qui ne sont pas produits localement ont été validés à temps. Ce reste des programmes d'importation devrait en tout cas être validé une semaine au maximum. D'autant que ce léger retard n'a engendré aucune rupture sur le marché», a-t-il noté. Hamou Hafed s'est ainsi exprimé lors d'un point de presse animé en marge de la journée d'information portant sur le transfert des activités de sa direction vers l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) nouvellement créée, organisée hier à l'Institut Pasteur d'Alger, et qui devrait désormais prendre en charge «l'enregistrement des médicaments et l'homologation des produits et des dispositifs médicaux, veiller à la sécurité et la qualité de ces produits, assurer la régulation du marché, délivrer les visas d'importation et aussi réaliser des essais cliniques et des essais cliniques de bioéquivalence». Le ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf, qui a présidé l'ouverture des travaux de cette journée, s'est félicité de la mise en place de cette agence et a exprimé le souhait des pouvoirs publics d'en faire une référence à l'échelle régionale et continentale. De son côté, la directrice de l'ANPP, Ouatfa Benayad Cherif, l'a présentée, indiquant qu'elle dispose des compétences nécessaires pour mener sa mission.