Le nouveau président de la Fédération algérienne de tennis, Bessaâd Mohamed, joue pleinement sa carte concernant le développement de la discipline. Pour lui, le futur du tennis algérien se situe dans le travail de masse qu'il faut effectuer à travers tout le territoire national. A cet effet, il a commencé par récupérer, grâce au wali de Tlemcen, le terrain annexe au club de Mansourah pour en faire un véritable centre de formation avec toutes les commodités et un plus grand nombre de terrains de pratique. Dans le sillage de cette politique de développement, le président de la FAT a adressé un courrier au MJS, par lequel il demande à occuper les courts qui sont délaissés depuis belle lurette au niveau des fosses de l'OCO à Alger. Il veut se projeter sur la création d'un centre de formation de jeunes talents avec l'apport du MJS et du lycée sportif. Il nous dira : «Cet espace qui forme déjà un ensemble adéquat composé de 5 courts et d'un terrain de compétition, peut aisément servir à la préparation de jeunes talents pour les grands rendez-vous. Sachez que nous sommes à la veille des Jeux africains de la jeunesse de 2018 qui se dérouleront en Algérie et que ce lieu nous sied parfaitement». Mais, Bessaâd qui a également l'étoffe d'un technicien, voit bien une soixantaine de jeunes s'entraîner régulièrement dans ses fosses. Sa vision, il veut l'étaler à tous les pôles de tennis en Algérie, à savoir en plus de Tlemcen et Alger, il y a Oran, Annaba et Biskra. Enfin, le président de la fédération ajoutera : «Je veux qu'à la fin de mon mandat, le travail que nous menons en direction des jeunes catégories donne des résultats probants». Souhaitons que le MJS et les autorités locales des pôles de tennis puissent le suivre dans sa politique de développement.