Devant le conflit interminable du sc�nario APW qui n�en finit point d�alimenter les pages des journaux entre attaques et contre-attaques, la politique locale des �lus telle qu�elle se pratique devient par excellence d�politis�e : faire de la politique pour de la politique ou plus grave encore pour s�opposer � des personnes ind�sirables sur le plan relationnel loin de toute d�ontologie institutionnelle. Si FLN-MSP et RNDIslah s�acharnent � se faire porter le chapeau les uns aux autres, c�est parce que visiblement la gestion du P/APW semble �tre au c�ur du d�bat, pourtant loin de toute consid�ration de quelque ordre soit-elle, le pr�sident semble �tre le mieux plac� de par sa grande exp�rience politique et son niveau d�instruction pour diriger ce conseil souvent en �bullition bien qu�on lui attribue souvent le changement de casquette comme reproche d�une conviction politique conjoncturelle. Face � cette situation d�sesp�r�e d�un gel quasi total du conseil, la wilaya avait mis tout le monde devant le fait accompli en proposant aux �lus trois ultimes solutions : d�mission du P/APW, dissolution du conseil ou r�conciliation, trois alternatives qui ne semblent nullement satisfaire les politiques locaux pourtant dans un communiqu� officiel s�appuyant principalement sur le r�f�rendum du 29 septembre, les blocs FLNMSP appellent leurs opposants � se mobiliser autour du projet de charte afin de faire aboutir les projets inscrits dans le cadre du plan quinquennal. Les partis en question nient toute situation de blocage � partir du moment o� les d�lib�rations budg�taires et administratives continuent � fonctionner avec leur cadence habituelle. Le communiqu� mentionne en outre que ni les textes de loi, ni la logique politique, ni d�ailleurs le sens profond qu�on attribue � l��ducation ne permettent � la minorit� de demander la d�mission du P/APW s�appuyant sur le fait que M. Boubattra aurait �t� d�sign� par 24 P/APW pour les d�signer dans le conseil d�orientation de la caisse commune du minist�re de l�Int�rieur. Quoi qu�il en soit, sans dialogue, le conseil n�ira pas plus loin que son niveau d�ent�tement.