Une autre personne est d�c�d�e � Chelghoum-La�d suite � l��pid�mie de dipht�rie qui s�vit dans la r�gion depuis quelques jours. Un climat de terreur semble d�j� s�emparer de la population locale. Le douar Meghelssa, identifi� comme �tant le foyer du mal, a �t� plac� en quarantaine. Huit nouveaux cas de dipht�rie ont �t� confirm�s. Ces derniers font l�objet de soins intensifs au niveau du secteur sanitaire de la ville. Vingt autres cas sont pour leur part gard�s en observation. Il para�t �galement que le virus ait r�ussi � atteindre la ville. Deux cas confirm�s ont, en effet, �t� relev�s au sein m�me de Chelghoum-La�d. Ainsi, et apr�s le d�c�s d�un enfant, voil� qu�une autre femme succombe � son tour � cette pathologie qui ronge la r�gion de Chelghoum- La�d. Ag�e de 33 ans, la d�funte est originaire de Meghelssa. Une mechta distante d�environ huit kilom�tres du chef-lieu de Chelghoum-La�d est reconnue comme �tant le foyer de d�part de l�angine dipht�rique. Aussit�t apr�s avoir confirm� la d�claration de l��pid�mie, les autorit�s comp�tentes de la r�gion ont proc�d� � la mise en quarantaine de la population de Meghelssa. Des sources dignes de foi, assurent que des �quipes m�dicalis�es sont � pied d��uvre � l�int�rieur du village affect� afin de proc�der � la vaccination de toute la population. A l�heure o� nous mettons sous presse, il ressort que pr�s de 600 personnes ont d�j� re�u le traitement n�cessaire. Par ailleurs, deux nouveaux cas de dipht�rie ont �t� localis�s au centre-ville de Chelghoum-La�d. Cet �tat de fait complique davantage l��radication de cette maladie, sachant que la population de Chelghoum-La�d est autrement plus importante que celle de la petite bourgade de Meghelssa. Mais dans le but d�endiguer la propagation de l��pid�mie, une cellule de crise install�e dans la wilaya de Mila ainsi qu�une autre mise sur pied au niveau secteur sanitaire de Chelghoum-La�d, ont lanc� une large campagne de vaccination. Cette campagne concerne toutes les personnes qui habitent la r�gion de Chelghoum- La�d et dont l��ge est compris entre 18 ans et en de��. Le climat de psychose qui r�gne dans la r�gion et la similitude des sympt�mes de la dipht�rie avec ceux d�une simple angine, poussent les citoyens � affluer vers les centres hospitaliers. Ces derniers se rendent par dizaines au secteur sanitaire pour s�enqu�rir de leur �tat de sant�. Il est � retenir que la dipht�rie est une pathologie infectieuse qui se transmet par la voie de la salive via la toux ou l��ternuement. La p�riode d�incubation se situe entre deux et cinq jours. Cette maladie se mat�rialise par l�apparition d�une angine mod�r�e. Cette derni�re peut �galement prendre la forme d�une angine maligne. Sa propagation aux voies respiratoires peut �tre fatale au cas o� l�infection des bronches est av�r�e. La survenue de la mort devient tr�s probable. Il est �galement � retenir que seule une vaccination appropri�e est � m�me de pr�munir contre la d�claration de la dipht�rie. A. G. Le minist�re de la Sant� aux abonn�s absents Devant une situation qui touche � la sant� des citoyens, le ministre de la Sant� a pr�f�r� jouer la carte du silence. Aucun communiqu� n�a �t� transmis au sujet de cette affaire. Toutes nos tentatives pour joindre le ministre afin d�avoir plus de pr�cisions, ont �t� vaines. A. G.