Apr�s avoir fait part de son opposition � toute augmentation de salaire, Ouyahia nuance ses propos. S�il d�clare que d�sormais �l�espoir est permis�, il n�omet pas d�ajouter que face � Sidi Sa�d, il aura �des arguments � faire valoir�. Il les tirera certainement du triptyque mis en �vidence par Bouteflika, � savoir l�inflation, la productivit� et la croissance, mais �galement des derni�res recommandations du Bureau arabe du travail. Ce dernier avait en effet exhort� les syndicats membres, dont l�UGTA, de s�occuper davantage de la question de la productivit�. Une recommandation qui n�a pas �chapp� � Ouyahia. Pour l�heure, aucune date n�a �t� retenue pour un rendez-vous au plan de charge �tr�s important� et dont le point nodal sera certainement la question des salaires que le chef du gouvernement voudrait discuter �loin de toute ench�re�. Il promet �galement que le statut de la Fonction publique sera promulgu� avant la fin de l�ann�e en cours. N. I. L��tat d�urgence maintenu Il n�est pas question que l��tat d�urgence soit lev�. Ouyahia confirme ce que le ministre de l�Int�rieur avait r�cemment d�clar�. �Tant que la lutte contre le terrorisme continue, ce dispositif restera maintenu. Pour le moment, cette revendication tient de la coquetterie�. Argument du chef du gouvernement : pour pouvoir lutter efficacement contre le terrorisme, l�arm�e aurait besoin de dispositions �sp�ciales� si l��tat d�urgence �tait lev�. Une situation qui, aux dires de Ouyahia, n�entrave nullement les libert�s individuelles. N. I. Pas de lev�e de l�interdiction d�importation des v�hicules de moins de 3 ans �L�Alg�rie ne reviendra pas sur sa d�cision d�interdire l�importation des v�hicules de moins de trois ans m�me si cela devait lui co�ter son adh�sion � l�OMC.� Une pr�cision qui vient en r�ponse aux exigences des experts de l�OMC. A ces derniers, le chef de l�ex�cutif dira que l�Alg�rie ne saurait se transformer en �poubelle ni en mouroir pour les voitures�. Autre point de d�saccord : l�obligation faite aux entreprises publiques de d�poser leurs fonds au niveau des banques publiques. Intransigeant, Ouyahia explique que cette disposition ne saurait �tre lev�e. Les banques priv�es qui s�installent dans les h�tels ne recevront jamais l�argent frais des entreprises. N. I. Pas de remaniement minist�riel ni de r�vision de la Constitution �Le gouvernement travaille sereinement. Aucun remaniement n�est � l�ordre du jour.� Voil� qui met fin � toutes les supputations. Les rumeurs insistantes sur le d�part de certains ministres sont �l��uvre d�affairistes qui p�chent en eau trouble et qui n�ont comme seul barom�tre : l�instabilit�. En clair, c�est le milieu des affaires que le chef du gouvernement pointe du doigt avant de balayer du revers de la main toutes les analyses faisant �tat d�une probable r�vision de la Constitution. N. I. Les gendarmes reviendront en Kabylie �L�appel de la population de Kabylie sera entendu.� C�est en ces termes qu�a r�pondu Ouyahia � �la soci�t� civile� de B�ja�a et de Tizi-Ouzou qui r�clament le retour de ce corps de s�curit�. Tout en saluant �l�esprit citoyen� de la population, il dira que pas moins de 200 milliards de dinars seront consacr�s au renforcement des services de s�curit�. Les effectifs seront tout simplement doubl�s pour faire face au d�fi de la criminalit�. N. I. Bouteflika ira � Khartoum C�est le chef de l�Etat qui fera le d�placement � Khartoum pour assister, les 28 et 29 mars en cours, au 18e Sommet des pays arabes. Contrairement aux rumeurs entretenues, Ouyahia ne remplacera pas Bouteflika. Ce sommet examinera, entre autres, la situation qui pr�vaut au Proche- Orient, en Irak et au Darfour. N. I.