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Adrar passe � la vitesse sup�rieure
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 06 - 2007

La ville d�Adrar fut cr��e en 1904 pour installer surtout des commer�ants venus de Ouargla, Metlili et Gharda�a. Des habitations furent construites et constitu�rent le premier embryon de la ville qui recensait entre 200 et 300 �mes pour atteindre 3 000 en 1961 et un peu plus de 50 000 en 2006. La premi�re �cole fut �rig�e en 1933 et le premier h�pital ou dispensaire en 1943.
Aujourd�hui, Adrar est en train de devenir un lieu de vill�giature o� malgr� la chaleur estivale (plus de 40�), il le faut, car les dattes en ont besoin pour m�rir, il fait bon d�y vivre. La ville a connu un bond spectaculaire. En un quart de si�cle, elle a chang� et commenc� � plaire � ses habitants et aux visiteurs. C�est une ville vou�e enti�rement au culte de l�islam, terre d�asile, v�ritable havre de paix. Tous ceux qui ont goutt� l�eau de sa foggara vous le r�p�teront, que nul n��chappe � sa beaut� et � sa f�erie l�gendaires qui attirent de nombreux investisseurs touchant plusieurs domaines. La r�gion du Touat continue toujours � �merveiller et exercer son charme fascinant et la gorg�e d�eau vous fera indubitablement revenir. Connue pour ses �ziarate�, coutumes traditionnelles et ancestrales qui se perp�tuent � travers le temps et les g�n�rations et dont le secret est source de bienfaisance et de prosp�rit�. L�habit qui pr�vaut est in�luctablement le chech et la gandoura, v�tement ample pour mieux se prot�ger de la rudesse du climat et se sentir � l�aise. G�n�reux, humbles et hospitaliers, les Adraris prennent les choses comme elles se pr�sentent et consid�rent que tout ce qui vient du ciel, donc du bon Dieu, est le bienvenu. Feu Che�kh Belekbir, personnage charismatique, les a impr�gn�s de sa sagesse, de sa pi�t�, de sa soumission et son abn�gation pour le seigneur. Les pr�mices d�une vie, le pourquoi d�une existence et son utilit�. Son ancienne mosqu�e a �t� compl�tement ras�e pour �riger une autre, plus spacieuse et plus belle, un v�ritable bijou architectural. Adrar est domin�e par la couleur ocre que l�on retrouve partout, d�o� son nom de ville rouge. Elle est surtout connue pour ses palmiers, sa poterie et ses foggaras. Les foggaras, ce sont ces anciennes conduites d�eau souterraines destin�es � irriguer la palmeraie. Ouvrage hydraulique pour r�duire au minimum l��vaporation, les foggara dont le creusement a �t� enti�rement r�alis� par la main de l�homme, utilisent un syst�me de galerie souterraines permettant de drainer l�eau du sous-sol et de l�amener par gravit� � partir d�une succession de puits d�a�ration jusqu�� ce qu�elle �merge � la surface du sol sous forme d�une grande seguia, redistribu�e ensuite par un distributeur de pierre (kesria) vers de petites rigoles. Le partage de l�eau est mat�rialis� par des �peignes� r�partiteurs en pierres, plac�s � travers des canaux d�irrigation qui assurent toutes les divisions et subdivisions. Le fonctionnement, quant � lui, est contr�l� par un �kial�, lequel d�termine la quantit� d�eau en fonction du montant de l��cot vers� par le demandeur. Une trouvaille extraordinaire qui continue d��merveiller � ce jour et dont la r�alisation est attribu�e au g�nie de l�homme. Aujourd�hui, la ville d�Adrar est en pleine mue et les nombreuses r�alisation achev�es ou en voie de l��tre sont un signe ostentatoire de son d�veloppement. L�image de la citerne tract�e par un tracteur pour servir � l�irrigation des arbres est d�pass�e. Le goutte-�-goutte, plus esth�tique et plus efficace, la remplace et permet aux pi�tons de d�ambuler sous leur ombrages. Plusieurs avenues sont bord�es d�arcades recouvertes de roseaux. Il faut rappeler que quand le soleil tape fort, il vaut mieux ne pas se risquer sous le soleil de plomb. On a l�impression parfois de l�avoir juste au-dessus de la t�te. Si auparavant, la route qui menait au quartier de Bni-Ouskout paraissait furtive et d�sempar�e, aujourd�hui ce n�est plus le cas, une route � double voie inond�e de lumi�re la remplace et la circulation, gr�ce aux nombreux axes, devient plus fluide. Des lampadaires admirablement d�cor�s et sertis de motifs qui vous renvoient au c�t� traditionnel, apportent une note de gaiet� le soir, lorsque les habitants se pavanent � la recherche d�un brin de fra�cheur. A Adrar, on circule librement. On se sent plus en s�curit� qu�ailleurs. L�enrob� vaste projet consacr� � la r�fection des routes vient de voir le jour. Si une seule �cole existait et faisait office de lieu de culture, d�enseignement et d��ducation ; jadis en 2007, les �coles primaires, les CEM, les lyc�es ne se comptent plus. Ce qui a �norm�ment contribu� � la scolarisation des filles. M�me dans les contr�es les plus recul�es et les plus isol�es, l��cole est l�. L�universit� africaine en est la preuve tangible du formidable essor �conomique que sont en train de vivre la wilaya et les autorit�s locales sous la houlette de l�immarcescible et imp�tueux Djari Messaoud, wali d�Adrar en sont conscientes et ne m�nagent aucun effort quant � l��panouissement de cette r�gion appel�e � devenir une plaque tournante et un carrefour incontournable dans les ann�es � venir. La radio locale, gr�ce au dynamisme de son personnel et de son directeur, joue et continue � jouer un r�le pr�pond�rant dans la r�gion par la tenue de forums, d��missions vari�es qui trouvent bonne �coute et bonne audience : une initiative � encourager ! La construction de logements sociaux et ruraux va bon train et le PSS (Plan sp�cial Sud) a �t� mis en place afin de r�pondre � une demande sans cesse croissante. Il faut rappeler au passage que la wilaya compte 294 ksour et la plupart des habitations sont en pis� (toub) et le d�fi � relever est colossal. Aussi, la r�alisation de pareilles structures battent leur plein et au niveau de la ville d�Adrar, de nouveaux quartiers ont vu le jour (140- Lgts, Tilil�ne, route de l�a�roport...) Jadis, endroit d�sert et d�sol�, aujourd�hui, parcourir les d�dales de ces quartiers vous rassure. Adrar est en train de voler la vedette � certaines grandes villes et les investisseurs accourent de partout. Aujourd�hui, les Adraris ne font plus la queue devant les stations d�essence � la recherche d�une bouteille de gaz, le gaz domestique est dans les m�nages dont la pr�paration du couscous est un r�gal pour le palais. Une r�ussite dont ils ont le secret. Les visiteurs vous le r�p�teront. Auparavant, se rendre sous un soleil de plomb, repr�sentait une rude �preuve physique tr�s �prouvante pour le corps. Seuls quelques taxis aux all�es et venues timor�es parcouraient la ville. Actuellement, le transport priv� est venu � la rescousse et les circuits propos�s donnent enti�re satisfaction. Il suffit de faire des courses et les bras lourdement lest�s de provisions, monter dans un bus ou dans un taxi et arriver sans encombres � destination. Pratiquement toutes les destinations sont desservies (Alger, Oran , S�tif, Gharda�a, Tindouf, B�char, Hassi-Messaoud...) les passagers ont l�embarras du choix (route, avion...). L�assainissement, jadis, inexistant, seules quelques fosses perdues ou sceptiques �taient utilis�es, est devenu r�alit� et le r�seau actuel donne enti�re satisfaction. La centrale �lectrique aliment�e en gaz produit par la raffinerie de Sba�, (40 km d�Adrar) t�moigne de la volont� des dirigeants � faire d�Adrar et de sa r�gion un p�le attractif. La valeur et la beaut� de la r�gion tiennent d�abord de sa vari�t�. Chaque �l�ment qui la constitue est unique, irrempla�able, indispensable. Derri�re les manifestations religieuses, culturelles, sportives, derri�re les coutumes, arts et traditions se dissimule un monde tr�s �labor� indivisible, solide o� vivaient et vivent encore ces peuples dans un cosmos ordonn� et structur� avec une compl�mentarit� du monde moderne. Adrar est en train de passer � une vitesse sup�rieure.

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