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"DANS LA GRISAILLE D'ALGER"
�Alya� (1)
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 08 - 2007

Aux femmes d�Alg�rie, dont un �poux, un fils, une fille, un p�re ou un ami a �t� assassin� par le terrorisme islamiste, qui ont refus� l�impunit� des criminels. En hommage � leur courage et � leur d�termination.
J�ai regagn� la prison � vingt heures, �puis�e, mais soulag�e de savoir que tout �tait fini. Je n�attendrai plus le jugement. �Elle est revenue !� s��crient les unes, �elle n�a pas �t� acquitt�e�, rench�rissent les autres. Je ne r�ponds pas et me dirige vers ma paillasse. Le dos contre le mur, je tente de fermer les yeux. Demain, je demanderai � aller � l�infirmerie. Je ne souffre de rien mais la gardienne, celle que nous appelons �chef�, m�accordera cette faveur, comme les fois pr�c�dentes, parce qu�elle est la seule � avoir compris. Le jour de mon arriv�e, elle m�a communiqu� mon num�ro d��crou �2107�, puis chuchot� � l�oreille : �Moi aussi, ils ont assassin� mon fils. Si tu as besoin de moi, n�h�site pas � me solliciter.� Gr�ce � elle, de temps � autre, je parviens � m�isoler et � me soustraire � l�emprisonnement en commun. Allong�e ainsi, � m�me le sol, j�essaie de revoir le film de cette journ�e. Ma voisine, que les autres ont surnomm�e �l�avocate� parce qu�elle refile quelques ficelles juridiques � celles qui doivent compara�tre, se penche sur mon �paule : �Combien ?
- Dix ans de r�clusion.
- Merveilleux ! Nous avons encore du temps � passer ensemble�. �L�avocate� est excessivement prolixe. Dans la journ�e, elle raconte sur un ton enjou� et jovial de quelle mani�re elle a tu� la ma�tresse de son mari, avec la complicit� de sa m�re. Les autres rient � gorge d�ploy�e. Le soir, apr�s l�extinction des feux, assise sur son matelas de crin, elle craque discr�tement une allumette et me tend une photo jaunie que j�ai d�j� vue et revue. Elle ne peut s�endormir sans serrer ses enfants contre sa poitrine. �On leur a dit que j��tais morte. C�est mieux ainsi, puisque je sortirai de ce trou � rats envelopp�e dans un linceul. Ma maladie ne sera pas perp�tuelle comme ma peine.� Ses larmes me laissent de marbre et je ne ressens aucune piti�. Pourtant, elle me manquera lorsque la tumeur qui mine son cerveau l�emportera. Je ne pleure plus, parce que je ne sais plus pleurer. J�ai appris que la prison rapproche celles qui se ressemblent. Je n�ai nullement envie de conna�tre ces femmes avec lesquelles je suis contrainte de vivre. Elles disent que je suis hautaine et arrogante. Elles ne peuvent pas comprendre que je ne suis pas une marginale aussi paum�e et mis�rable qu�elles. Les juges et les jur�s ont dit, eux aussi, que j��tais insolente et antipathique. Ils ont qualifi� mon geste de �crime gratuit�. Le procureur a longuement parl� de la douleur des m�res des deux victimes. Il n�a pas �voqu� la mienne. Je n��tais pas une m�re, mais une criminelle. La machine s�est emball�e lorsque le repr�sentant du minist�re public a demand� que lui soit donn� acte de l�outrage dont il avait �t� l�objet. L�avais-je seulement offens� quand je lui ai dit : �Monsieur le procureur, j�esp�re que votre fils ne sera jamais �gorg� sous vos yeux� ? C�est le seul moment de la journ�e o� j�ai perdu mon sang-froid. Pourtant, �l�avocate� m�avait recommand� d��tre polie et de r�pondre correctement. Ma�tre B., mon d�fenseur, a tent� d�expliquer que mes nerfs avaient craqu�. J�ai pass� une journ�e, neuf heures exactement, en compagnie de mes juges. Le pr�sident du tribunal m�a inform� que je pouvais r�cuser trois des quatre jur�s populaires. Comment aurais-je pu le faire alors que je ne savais rien d�eux et que je ne les connais toujours pas ? J��tais seule dans le box des accus�s. Ils �taient sept juges. A la derni�re question du pr�sident : �Accus�e, avez-vous quelque chose � ajouter pour votre d�fense ?�, j�ai r�pondu bri�vement : �Je ne regrette rien et si c��tait � refaire, je le referais.� Ma�tre B. me chuchotait � l�oreille : �Demandez pardon, demandez donc pardon. Ne soyez pas stupide !
- Le pardon ? Mon c�ur ne sait plus ce que cela signifie. C�est � ceux qui ont assassin� mes trois fils de demander pardon, ma�tre !� Le premier jur� m�a entendue. Je l�ai vu tapoter des doigts sur le grand pupitre manifestant ainsi son agacement. C�est lui qui m�avait demand� par l�interm�diaire du pr�sident pour quelle raison je n�avais pas d�pos� plainte. La justice ? Je n�y ai pas song�. Lorsque mes voisins m�ont avertie que Ly�s, Kacem et Djamel �taient redescendus du maquis et qu�ils se promenaient tranquillement � Sidi-Moussa parce qu�ils avaient �t� amnisti�s, je n�ai pens� qu�� la vengeance. Chaque jour, chaque nuit je n�ai pens� qu�� cela. Je connaissais bien ces trois terroristes parce qu�ils avaient grandi avec mes fils, partag� les m�mes jeux et fr�quent� la m�me �cole. C��taient eux qui avaient tu�, dans la m�me nuit, Mahmoud, Mohammed et Abdelkader. Mon a�n� n�avait pas encore trente ans, mon benjamin vingt-deux. Ils �taient respectueux et affectueux. Ils �taient ma fiert�, ma raison de vivre. J�avais maintes fois mis en garde Mahmoud de ne pas se promener dans le village en tenue militaire. Tous deux me r�p�taient qu�ils ne craignaient rien de Kacem et de son groupe arm�. Il �tait leur ami d�enfance, celui avec qui ils avaient tout partag�. Comment ont-ils pu se montrer si cr�dules ? Dans cette guerre sans visage que nous avons travers�e, le fils a assassin� son p�re, le fr�re sa s�ur et le voisin son ami d�hier. Mes enfants et moi �tions devenus des �trangers et je ne reconnaissais plus les lieux o� j��tais n�e. La nuit, dans les fermes mitoyennes � la n�tre, j�entendais le bruit des armes, le son de leurs voix. Kacem et ses hommes n��taient pas loin. Il �tait l���mir� de la r�gion et sa cruaut� �tait connue de tous. Une nuit o� j��tais seule, il m�avait rendu visite. J�avais cru qu�il �tait venu m��gorger. �Khalti Alya, dis � tes fils de ne plus collaborer avec l�ennemi. C�est le dernier avertissement.
- Mes fils ne sont pas des tra�tres��
Il m�avait interrompue sans m�nagement : �C�est le dernier conseil si tu veux les garder vivants !� J�ai suppli� mes fils de cesser leurs visites, mais ils pass�rent outre. Et il y eut cette nuit fatidique. Qui avait alert� les tueurs ? Mahmoud �tait policier, Mohammed accomplissait son service militaire, Abdelkader m�aidait dans la gestion de notre modeste et petite ferme. A deux heures du matin, ils ont frapp� � la porte. J�ai demand� ce qu�ils voulaient. �Parler quelques minutes avec Mahmoud�, r�pondit Kacem. J�ai refus� d�ouvrir, mais le v�tuste portail en bois c�da rapidement. Dix hommes arm�s de kalachnikovs et de couteaux envahirent la cour. J�ai reconnu parmi eu Moussa, mon neveu, mon fils devrais-je dire, puisque je l�avais nourri au sein. Kacem prit Mahmoud par le cou et le jeta � terre. Ly�s et Djamel lui attach�rent les mains dans le dos. Je les suppliais, je hurlais, j�appelais au secours tout en sachant que nul ne viendrait. Ly�s m�envoya un violent coup de pied dans le ventre et me somma de me taire. H�b�t�e, impuissante, je vis une lame de couteau briller dans la nuit. Kacem se pencha sur Mahmoud allong� sur le dos. Je le vis trancher la gorge de mon fils et dire : �Allah Akbar ! Dieu est grand !� Ils firent subir le m�me sort � Mohammed. Abdelkader tenta de fuir, Ly�s l�abattit de deux balles dans le dos. J�ai demand� � Kacem de m��gorger. Je ne voulais plus vivre. Il �clata de rire et ressortit le premier, suivi des autres. Je suis rest�e assise jusqu�au matin dans cette cour ensanglant�e. Comment aije pu supporter ce carnage ? Ce sang sur les murs, sur les portes, sur ma robe, sur mes mains� Comment avais-je pu regarder les corps mutil�s de mes enfants sans perdre la raison ? Le plus dur pour moi, aujourd�hui, c�est de vivre avec ces images. Aucun voisin n�est venu assister � l�enterrement de mes fils. Les deux fossoyeurs �taient press�s de les mettre en terre et je fus seule � les accompagner � leur derni�re demeure. C��tait la premi�re fois que je me chargeais d�une t�che habituellement d�volue aux hommes. O� �taient-ils donc pass�s, les hommes ? Ils baissaient les yeux pour ne pas devoir me saluer et interdisaient � leurs femmes de me fr�quenter. O� �taient-ils donc pass�s ? Je me suis habitu�e � la solitude et je ne pensais plus qu�� la vengeance. Je voulais n�anmoins m�assurer qu�ils �taient bien revenus. Etait-il possible qu�ils soient libres ? Etait-il vrai qu�une loi leur avait pardonn� ? Etait-il certain que le peuple avait dit �oui� � l�impunit� ? Est-il devenu fou ce peuple ? Un matin, je suis sortie et me suis rendue au caf� du village o� ils avaient pour habitude de s�attabler. Nos regards se sont crois�s. Ils ne semblaient pas g�n�s de me voir et n�ont pas d�sert� les lieux. Je ne d�celais aucune honte dans leurs yeux ni m�me un regret. Juste de la haine. Beaucoup de haine. La m�me que celle de cette nuit sanglante et glaciale de d�cembre 1995. J�entendis la voix de Kacem : �Alors Khalti Alya, comment te portes-tu ?� Les deux autres �clat�rent de rire. A cet instant pr�cis, j�ai su que je ne reculerais pas. J�avais tant de fois implor� le Seigneur de chasser de mon esprit l�id�e de tuer. Elle me hantait de jour comme de nuit, mais elle m�effrayait. En les revoyant j�entendis le bruit des balles, je revis le sang gicler de la gorge de Mahmoud, de Mohammed,� J�ai su que je le ferais. Dieu n��tait-il pas l� lorsqu�en son nom ils m�avaient arrach� mes trois fils ? Pourquoi avait-Il permis ce massacre, Lui qui peut, dit-on, tout emp�cher ? Pourquoi leur permet-Il aujourd�hui de bomber le torse, alors que nous devrions baisser les yeux et oublier ce qu�ils nous ont fait ? Qu�avons-nous fait pour m�riter cela ? Ma d�cision, je l�ai prise un matin de novembre 2000. Je me suis lev�e plus t�t que d�habitude. J�ai nettoy� la maison � grande eau ; j�ai pris une bonne douche et me suis habill�e avec soin. Ce n��tait pas un jour comme les autres. Dans la poche droite de ma robe j�ai mis les photos de mes fils. Sous mon hidjab, j�ai dissimul� le fusil de chasse de mon d�funt mari. Il m�avait appris � m�en servir et j�avais parfaitement assimil� les le�ons de tir. J�ai ferm� la porte � double tour sachant que je ne reviendrais plus dans cette maison qui m��tait devenue d�testable, depuis la disparition de mes fils. Je suis all�e au caf� et me suis dirig�e vers leur table. �Que veut-tu donc encore Khalti Alya ?� me dit Ly�s. Pour toute r�ponse, j�ai d�pos� sur la table les photos de Mahmoud, Mohammed et Abdelkader. Ils m�ont regard� faire, et j�ai tir�. Et tir� encore, sans que ma main tremble. Kacem s�affaissa le premier, Ly�s tomba sur lui en hurlant. Mes fils n�ont pas eu le temps de se plaindre. Le dernier, Djamel, a pu s�enfuir. Je n�ai pas pu l�atteindre. Tout s�est pass� si vite. Qui m�a d�sarm�e ? Je ne sais plus. Je sais seulement qu�il y eut rapidement foule, avec beaucoup de voisins. L�un d�entre eux, connu pour avoir h�berg� et financ� le groupe de Kacem, me dit : �Khalti Alya, merci. Le village est d�barrass� de cette vermine.� Je lui ai crach� au visage. Les policiers me dirent qu�ils avaient bien connu Mahmoud. Aucun d�entre eux n��tait pourtant venu � son enterrement. Pour quelles raisons l�auraient-il fait ? Etait-il utile de prendre des risques pour un simple et mis�rable agent de l�ordre public ? Le juge d�instruction m�informa qu�ils �taient morts sur le coup. Il me reprocha de m��tre fait justice moi-m�me. Comprendront-ils, ces hommes de loi, qu�une journ�e, une matin�e, une semaine, c�est trop court pour conna�tre le c�ur d�une m�re ? Tous ont dit : �Crime au nom de la vengeance.� Aucun d�entre eux n�a pu voir le feu qui d�vore mes entrailles. Un feu que nul ne pourra �teindre parce qu�il ne consume pas ma douleur. Un feu qui me glace au lieu de me r�chauffer. Il me suffit d�entendre la voix de Mahmoud, de sentir le parfum de Mohammed, de revoir le sourire d�Abdelkader� et je sais que cette br�lure sera �ternellement en moi. Mon intime conviction ne ressemble pas � celle de mes juges. Savent-ils seulement, ces juges et ces jur�s, ce que ressent une m�re qui voit ses enfants d�capit�s sous ses yeux ? C�est une association de femmes qui a commis ma�tre B. pour �tre mon d�fenseur, m�a dit le juge d�instruction. A vrai dire, je n�avais pas song� � �tre d�fendue, ni � me d�fendre, puisque je ne pourrai jamais expliquer � mes juges pourquoi je ne regrette rien et que je ne parviendrai pas � leur faire comprendre que je n�ai rien � justifier. Le jour du proc�s, ils m�ont parl� de haine, de loi du talion. J�avoue les avoir �cout�s d�une oreille distraite. J�aurai voulu que mes juges me disent quels sont les recours contre l�impunit� et l�amn�sie forc�e. Le savent-ils eux-m�mes ? Serai-je encore vivante dans dix ans ? Il para�t que j�ai soixante ans. Je n�ai jamais su �crire, ni compter ni lire. Quelle importance ? J�esp�re mourir dans cette prison. Plus personne ne m�attend � la maison. Mes juges comprendront- ils un jour que je mourrai la conscience tranquille ?
L. A.
N. B. : C�est � la demande de nombreux lecteurs et lectrices du Soir d�Alg�rie qu�une nouvelle extraite de Coupables est publi�e.
(1) Nouvelle extraite de l�ouvrage �Coupables� Le�la Aslaoui Editions �Buchet- Chastel� Paris France septembre 2006.


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