Les habitants des 141 logements relevant de la cit� Cha�b-Mohamed surplombant la ville de Tiaret sont mont�s au cr�neau hier pour crier leur ras-le-bol contre les conditions de vie jug�es lamentables auxquelles ils sont confront�s depuis presque deux ann�es. C�est du moins ce qu�ils ont rapport� dans une requ�te adress�e aux autorit�s locales. Par le truchement de ce document dont une copie nous est destin�e, les plaignants n�ont pas h�sit� � exposer leurs dol�ances dans l�espoir de se voir enfin �lib�r�s� d�un casse-t�te qui n�a que trop dur� tant il s�agit, selon eux, d�une pr�occupation qui pourrait trouver une oreille attentive. En effet, sur les lieux o� nous nous sommes rendus, le constat m�rite que l�on s�y penche s�rieusement pour rem�dier aux failles les plus prioritaires telle, entre autres, l�ouverture des acc�s menant aux immeubles qui demeurent jusque-l� inexistants, car � ce jour les locataires empruntent une art�re qu�ils ont eux-m�mes improvis�e. Les choses se compliquent davantage au moment des pr�cipitations transformant les lieux en de v�ritables flaques d�eau. Hier et en raison des incessantes chutes de pluies qui se sont abattues sur la r�gion, les pompiers accompagn�s des services du BHC et de l�OPGI ont d� intervenir pour vider les lieux des eaux stagnant habituellement devant les entr�es des six immeubles de la cit�.�Nos enfants n�ont pu sortir pour se rendre � l��cole�, devait nous signaler un locataire d�un air visiblement col�reux. Aussi, l�absence d'avaloirs, le d�versement � l�air libre des eaux us�es non loin de la cit�, l�inexistence de l��clairage public et la pr�sence inexpliqu�e et en pleine cit� de surcro�t d�une �curie sont les autres points noirs que nous avons constat�s sur les lieux, et qui requi�rent, par cons�quent, une r�elle prise en charge pour offrir � ces citoyens un cadre de vie meilleur.