Au moins 27 Palestiniens, dont trois commandants de la branche armée du Hamas et plusieurs enfants, ont été tués jeudi dans des raids aériens israéliens dans la bande de Ghaza, au 45e jour des agressions, ont indiqué les secours locaux citant un nouveau bilan. Un nouveau bilan a fait état de 19 Palestiniens tués jeudi. Ces nouvelles victimes portent à 2.078 le nombre de Palestiniens tués à Ghaza depuis le lancement le 8 juillet par Israël de son offensive depuis l'enclave palestinienne, a indiqué le porte-parole des secours, Achraf al-Qodra. Parmi les victimes, 61 ont péri depuis la rupture d'une trêve de neuf jours mardi soir et l'échec des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens au Caire. Trois commandants de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, ont été tués dans un raid sur un immeuble de Rafah (sud de la bande de Gaza), dans lequel sept autres personnes ont péri. Les chefs militaires ont été identifiés comme Mohammed Abou Chamala, Raëd al-Atar et Mohammed Barhoum. Ce raid est intervenu au surlendemain d'une frappe aérienne à Ghaza qui a coûté la vie à la femme et à un fils du chef des Brigades Al-Qassam, Mohammed Deif, toujours en vie selon son mouvement. Jeudi, les secours ont retiré des décombres un autre enfant de Mohammed Deif, Sara, âgée de trois ans. Durant la matinée, deux raids ont touché des personnes se déplaçant dans des rues de Beit Lahiya (nord de l'enclave) et de Ghaza, tuant sept personnes dont quatre enfants. Une autre frappe a tué quatre personnes assistant à une cérémonie de funérailles dans un cimetière. Un homme a également péri dans un raid sur le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de la bande de Ghaza, selon Achraf al-Qodra. Selon l'ONU, trois-quarts des Palestiniens tombés en martyrs depuis le 8 juillet sont des civils.
