Le président du Front des jeunes démocrates pour la citoyenneté (FJDC) a plaidé, samedi à Boumerdes, pour l'implication de tous les acteurs politiques autour de l'initiative de "Consensus national" prônée par le Front des Forces Socialistes (FFS) afin d'en faire un projet national qui profitera à tous les Algériens. Ahmed Gouraya a affirmé que son parti salue toute initiative politique "émanant de l'Algérie profonde", dont celle proposée par le FFS. En marge d'une réunion nationale des cadre de son parti sur la "culture de la paix, de la stabilité et des droits de l'Homme en Algérie", il a déclaré à l'APS qu'il avait proposé au FFS d'intégrer dans l'agenda des travaux de la réunion du Consensus national, prévue en février prochain, la révision constitutionnelle afin "d'aboutir à un consensus des participants à cette rencontre autour de cette question et le proposer aux autorités, sur la base d'une vision unanime de plusieurs acteurs de la scène politique nationale". Le président du FJDC a par ailleurs dénoncé l'attitude de certaines parties appelant une élection présidentielle anticipée. "Cet appel ne sert pas le pays, encore moins le peuple algérien", a-t-il martelé. "Une élection présidentielle n'est pas à même de résoudre les problèmes des citoyens et elle est même attentatoire à l'image du pays à l'étranger", a-t-il estimé à cet effet. M. Gouraya a, en outre, appelé les acteurs politiques à la "retenue" et à "œuvrer pour la sauvegarde de la sécurité et de la stabilité dont jouit le pays", actuellement, insistant sur la nécessité de "mettre de côté les ambitions politiques les plus étroites en cette conjoncture marquée par l'instabilité qui règne dans plusieurs pays voisins". A l'ouverture des travaux de la réunion de son parti, M. Gouraya avait plaidé pour la nécessité de "répandre la culture de la paix et de la stabilité", et "l'indépendance de la justice, facteur d'extrême importance dans la consécration des droits de l'Homme". Il a, par ailleurs, appelé à la mise en place d'un "ministère chargé de la protection des droits de l'Homme" pour "consolider les acquis réalisés dans ce domaine" et à la création d'une "caisse nationale pour aider les jeunes démunis à se marier".