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Arnaque du siècle ou principe de précaution ?
Grippe A
Publié dans Le Temps d'Algérie le 19 - 01 - 2010

Décidément, le virus de la grippe porcine n'en finit pas de faire polémique. Dangereux ? Inoffensif ? Le fait est qu'il ne laisse personne indifférent. C'est un véritable casse-tête pour les gouvernements de tout bord qui ont cassé leur tirelire, apparemment pour rien.
Et sûrement encore plus pour les responsables politiques qui ne savent plus comment gérer ce microbe qui s'avère beaucoup moins terrible qu'on le présentait. A tel point que de plus en plus de responsables se demandent s'ils ne se sont pas fait arnaquer par des groupes industriels pharmaceutiques en mal d'argent…
En juillet 2009, au plus fort de la psychose alimentée par l'OMS et les médias serviles à la solde des industries pharmaceutiques multinationales, le virus de la grippe A avait fait 816 morts en tout et pour tout, et encore personne n'est sûr que ce soit exactement ce virus qui en soit la cause réelle. En comparaison notre bonne vieille grippe saisonnière tue, bon an, mal an… entre 250 000 et 500 000 personnes, si l'on s'en tient toujours aux statistiques officielles de l'OMS.
Alors pourquoi faire dans la psychose et terroriser les citoyens lambda à travers la planète, sachant que les informations scientifiques concernant ce virus n'étaient pas en mesure de pousser les officiels mondiaux à passer à un niveau pandémique terrifiant avec toutes les conséquences que cela pouvait drainer ? Et ce, à un moment où les vaccins n'étaient pas encore prêts, en tout cas pas avant octobre 2009, selon les labos les plus optimistes.
Anguille sous roche
Que cachait donc cette campagne mondiale ? Aujourd'hui, nos responsables politiques ont des maux de tête, car ils soupçonnent désormais que les milliards déboursés pour acheter des vaccins – qui ne serviront plus à grand-chose – sont perdus, puisque la pandémie tant annoncée n'est plus d'actualité. C'est en tout cas ce que beaucoup de gouvernements occidentaux, dont certains sont parmi les premiers à avoir cédé à la panique, pensent aujourd'hui, eux qui tentent de brader désormais leurs surplus de vaccins, quitte à les fourguer à des pays des tiers et quart monde…
C'est vrai que pour justifier leurs énormes achats (des milliards d'euros), la plupart d'entre eux ont avancé le fameux principe de précaution, et il est vrai qu'il vaut mieux prévenir que guérir. Mais à quel prix ? Au plus fort d'une crise économique et financière qui ressemble à s'y méprendre à un véritable krach boursier ?
C'est donc une attitude pour le moins étrange de la part de dirigeants, notamment occidentaux, et déjà en difficulté, qui poussèrent l'aberration jusqu'au bout. Et au moment où des experts et scientifiques de renom se demandaient, à juste titre, pourquoi on faisait tout ce ramdam autour d'un virus qu'on ne connaissait pas, voire dont on ne savait nullement comment il allait se comporter.
Beaucoup d'experts sceptiques et surpris
Des scientifiques dont certains osèrent même critiquer toute la campagne menée autour d'une éventuelle épidémie et quelques mois après et sans raison de la pandémie qui court encore… Et ne tue pas autant qu'on avait prévu… et risque même – Dieu soit loué – de ne plus faire de victimes ! On s'en souvient, en France, dans un entretien au Journal du Dimanche, l'éminent professeur Debré, pourtant du même parti politique que Sarkozy, avait dénoncé l'instrumentalisation politique d'une «grippette sans danger» qui, de son point de vue de médecin, ne mérite pas les centaines de millions dépensés : «Je reproche aux responsables d'avoir ensuite succombé à une surmédiatisation politique de cet événement», avait-il asséné à l'époque.
Le Temps d'Algérie avait déjà laissé entendre, dans ces mêmes colonnes, que toutes les menaces brandies autour du virus porcin nous paraissaient relever d'un alarmisme lamentable, mais hélas dangereux dans la mesure où l'OMS, relayée par des médias et porte-parole gouvernementaux, a semé, sinon la panique, la peur, l'angoisse, du moins le doute dans les esprits de la plupart des peuples de la planète.
Rien ne permettait de grossir la menace
Et de nous poser, comme beaucoup, des questions quant aux buts avoués ou non de ces campagnes internationales, au lendemain de la fameuse découverte du virus au Mexique. Réalité ou intox, le fait est que face au nombre, au demeurant dérisoire, de morts causées par ce virus – qu'on nous a présenté comme
plus dangereux que son aîné espagnol qui avait fait une hécatombe à l'époque –, ce virus porcin est beaucoup moins dangereux, statistiquement, que celui de la grippe saisonnière. Alors fallait-il – faut-il encore ? – ou non suivre les directives de l'OMS qui a appelé tous les gouvernements à acheter au plus vite les vaccins et à vacciner leurs populations, du moins les plus vulnérables, c'est-à-dire les jeunes, les femmes enceintes et les personnes à risques notamment ?
Ce n'est, nous semble-t-il, pas à cette question qu'il convient de répondre aujourd'hui, même si les faits et les statistiques vont à l'encontre des appels et recommandations de l'OMS, du moins si l'on compare les avantages et les inconvénients de cette vaccination. Tous les spécialistes vous le confirmeront : le risque dû à la prise du vaccin est énorme comparé à un résultat quasiment nul.
Pourquoi une immunité juridique aux fabricants ?
Ce qui est facilement identifiable du moment que le vaccin n'a jamais été testé – faute de temps disent les labos – et que certains adjuvants ajoutés au vaccin ont déjà causé d'irrémédiables effets secondaires et s'avèrent très dangereux, puisqu'on ne connaît pas encore leur réaction sur l'homme. Pour notre part, nous ne pouvons que respecter le libre arbitre de chaque individu, mais force est de reconnaître que le seul fait que les fabricants du vaccin contre la grippe H1N1 ont obtenu, au mois de juillet 2009, l'immunité juridique aux Etats-Unis en cas de poursuites judiciaires, et ce, avant même qu'ils aient commencé d'en fabriquer, nous étonne.
C'est même une première dans les annales du Congrès US, et tout cela n'est pas pour nous rassurer. Pourquoi en effet des laboratoires internationaux, qui plus est à la pointe du progrès et détenant quasiment un monopole mondial, chercheraient-ils donc à se protéger s'ils avaient bonne conscience ?
Des milliards de dollars au profit des labos
Mais le plus inquiétant, c'est pourquoi tous les gouvernements ont accepté ce diktat dont ils auraient dû se méfier. Et surtout pourquoi ils ont renfloué à coups de milliards de dollars une industrie pharmaceutique qui s'en frotte les mains, alors que le monde entier frissonne encore des retombées catastrophiques de la crise financière et économique qui a secoué toutes les grandes places financières mondiales et aurait dû donc imposer plus de rigueur dans la gestion des budgets de l'Etat et des dépenses.
Trop de questions se posent alors sur le pourquoi de cette menace qui a été lancée au monde par l'OMS et surtout à qui elle profite en dehors des grands groupes de l'industrie pharmaceutique mondiaux. Les réponses se trouvent sans doute au sein même de l'OMS qui vient d'être montrée du doigt par une éminence dont on ne peut mettre la parole en doute.
En effet et c'est là un fait très important, voire capital : le président de la commission santé du Conseil de l'Europe, l'Allemand Wolfgang Wodarg, vient d'obtenir le lancement d'une enquête de cette instance sur le rôle joué par les laboratoires pharmaceutiques dans la campagne de panique orchestrée autour du virus H1N1. C'est une première dans les annales de l'OMS, car ce médecin et épidémiologiste a obtenu à l'unanimité des membres de la commission santé du Conseil de l'Europe l'autorisation de mener une enquête sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion de la grippe A par l'OMS, mais aussi par les Etats et les gouvernements.
Pour qui roulent certains experts de l'OMS ?
Un véritable pavé dans la mare qui risque de créer des vagues très hautes, voire un véritable tsunami, tant le Dr Wodarg est convaincu qu'«un groupe de personnes à l'OMS est associé de manière très étroite à l'industrie pharmaceutique». Le président de la commission santé du Conseil de l'Europe va plus loin en affirmant dans une récente interview :
«Sans aller jusqu'à la corruption directe, qui j'en suis certain existe, il y a eu mille manières pour les labos d'exercer leur influence sur les décisions. J'ai pu constater très concrètement par exemple comment Klaus Stöhr, qui était le chef du département épidémiologique de l'OMS à l'époque de la grippe aviaire, et qui donc a préparé les plans destinés à faire face à une pandémie, était devenu entre-temps un haut cadre de la société Novartis.
Et des liens semblables existent entre Glaxo ou Baxter (etc.) et des membres influents de l'OMS. Ces grandes firmes ont ‘'leurs gens'' dans les appareils et se débrouillent ensuite pour que les bonnes décisions politiques soient prises. C'est-à-dire celles qui leur permettent de pomper le maximum d'argent des contribuables.» On ne peut pas être plus clair et encore moins aussi courageux, sachant que les groupes industriels pharmaceutiques dont il est question peuvent être comparés financièrement au fameux complexe militaro-industriel américain…
qui, lui, ressemble à une pieuvre. Alors, arnaque ou non, ce virus porcin arrange bien les affaires de certains lobbies qui n'hésitent pas à jouer avec la santé des populations. Le pire, c'est que les élus qui sont censés nous gouverner et nous protéger ont misé sur eux, même si certains hésitent à se faire vacciner. Alors, nos dirigeants, complices ou victimes comme nous tous ?


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