Le forum sur l'emploi a constitué la première rencontre du nouveau wali de Sétif, Abdelkader Zoukh, avec les correspondants de presse locaux. Il s'agissait de débattre des problèmes de l'insertion des jeunes chômeurs de la wilaya de Sétif en présence des responsables des dispositifs concernés. Il s'agissait aussi pour le chef de l'exécutif de mettre en marche un programme destiné essentiellement en direction des universitaires diplômés. A ce sujet, il relève que plus de 300 médecins ont injecté dans le système. L'insertion concerne aussi les non diplômés qui, selon le wali, seront orientés vers d'autres travaux à l'instar du nettoiement du cadre de vie car au préalable, il a fait état des grands axes de sa politique qui repose sur l'emploi, le logement et l'environnement. Si pour le cas des locaux à usage professionnel et artisanal entrant dans le cadre de l'emploi de jeunes chômeurs, un journaliste signale que bon nombre sont demeurés abandonnés, et que le wali rétorque qu'ils seraient réouverts dans le cadre de nouvelles dispositions inhérentes au caractère commercial du local, ceci implique indéniablement que le dispositif d'aide aux promoteurs chômeurs est carrément en panne dans les secteurs de l'économie et de l'artisanat dans la wilaya de Sétif. Ce qui dénote aussi que la qualité des investissements n'obéit pas à la grille d'évaluation bancaire eu égard à la qualité de l'investissement ainsi que sa rentabilité, mais où les investissements sollicités se sont révélés peu créatifs et non générateurs d'emplois, faute d'une prise en charge éclairée du dispositif. C'est ce qui pose justement le problème de la bureaucratie instaurée au niveau de l'Anem, l'Ansej et la Cnac, des dispositifs longtemps décriés par les jeunes. Car en fait, la véritable mission du dispositif est l'orientation et l'accompagnement des jeunes entrepreneurs vers des investissements productifs ainsi que l'assistance et le suivi post-création d'une durée de 2 années afin d'éviter les risques de mortalité de la nouvelle entreprise industrielle. Reste que pour le cas de Sétif, c'est le secteur de l'agriculture qui semble le plus dynamique et suscite l'engouement des jeunes dans les zones agricoles et pastorales de la daïra de Aïn Oulmane. D'ici au début de l'année 2011, le directeur de l'Ansej envisage la création de 15 000 postes d'emploi tout en prévoyant un nouveau programme lié à l'apiculture.