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Le tourisme saharien, une alternative au produit balnéaire
Tunisie
Publié dans Le Temps d'Algérie le 02 - 01 - 2011

La Tunisie ne manque pas de touristes. Tout au long de l'année, ils sont nombreux à opter pour des moments de détente et d'apaisement dans un pays qui offre tous les ingrédients pour un bon plan de vacances, que ce soit en hiver comme en été. Le tourisme balnéaire, qui attire les convoitises, ne devrait pas être lié au tourisme saharien.
Ce dernier devrait être un produit touristique à part entière. La Tunisie est un pays touristique par excellence. Ce pays mise gros sur le tourisme afin d'améliorer davantage sa position mondiale dans ce secteur névralgique, seconde ressource de ce pays voisin, après l'agriculture.
Jeudi, 11 novembre 2010 à l'aéroport international Houari Boumediene : un représentant de l'Office national du tourisme tunisien (Ontt) à Alger nous accueille pour accomplir et faciliter les formalités. Un eductour a été concocté au profit des journalistes algériens. Signé Fawzi Basly, le représentant
à Alger de l'Ontt, l'eductour nous a fait atterrir à Tozeur, la porte du désert tunisien. Objectif : faire découvrir les atouts qu'offre le tourisme saharien tunisien aux Algériens, qui représentent, selon M. Basly, «un marché stratégique, notamment en période estivale». Les Algériens ne sont pas nombreux à opter pour la Tunisie en cette période de l'année.
Les quelques Algériens qui y séjournent le font durant la fête de fin d'année. Les autorités tunisiennes veulent développer le tourisme saharien et envisagent de séduire les Algériens à travers les médias algériens et les agences de voyages. «Tout porte sur la communication et la promotion», estime M. Basly. Et si l'objectif de cet eductour est de promouvoir la saison saharienne et de donner un aperçu exhaustif des nouveautés,
il est clair que les Tunisiens veulent également garder leur position sur le marché algérien et conquérir une clientèle qui, jusque-là, est orientée vers les stations balnéaires par les tour opérateurs. Après une heure de vol, nous atterrissons à l'aéroport international de Tunis Carthage, avec une envie impressionnante de découvrir le désert tunisien, mais surtout avoir une idée précise sur les efforts déployés par les autorités tunisiennes en termes d'infrastructures d'accueil et de loisirs.
Les Berges du lac : un quartier à l'architecture moderne
L'eductour a duré quatre jours, durant lesquels nous nous sommes enquis de la stratégie adoptée par les Tunisiens afin de faire du tourisme une force nationale majeure. En plus, des régions de Tozeur et de Douz, nous avons eu le plaisir de visiter Sidi Bou Saïd, réputée pour ses cafés dont les terrasses sont des lieux de détente très prisés des Tunisois et des touristes.
Les Algériens connaissent très bien les produits touristiques de la Tunisie. Ils y viennent tout au long de l'année, surtout par voie terrestre. Il est vrai que les Algériens sillonnent pratiquement tous les sites, mais la grande majorité est concentrée à Hammamet nord, Hammamet Yasmine, Nabeul et Sousse. Mais il y a aussi Tunis.
Il y a également une forte concentration d'Algériens au centre de la capitale. Au deuxième jour de notre arrivée, notre accompagnateur nous a proposé une virée dans la capitale. Nous avons fait une halte au quartier Les Berges du lac.
Il s'agit en fait d'un quartier constituant une extension de la ville de Tunis. «A l'issue de l'aménagement du lac de Tunis dans sa partie nord, à partir des années 1980, et de son remblayage progressif, une nouvelle ville commence à naître», nous fait apprendre notre accompagnateur, qui connaît au détail près le produit touristique de son pays. Les Berges du lac est un quartier construit en 1987 par des investisseurs saoudiens.
Ce quartier est le lieu le plus cher de Tunisie. Situé idéalement au bord du Lac de Tunis, à cinq minutes de l'aéroport, il a conquis nombre de multinationales, ambassades et hommes d'affaires. Paisible et moderne, le quartier donne une autre image de la traditionnelle Tunisie. Le quartier n'en finit pas de se construire et de s'agrandir, de très belles maisons sont en cours de réalisation, une architecture moderne qui n'a rien à voir avec l'architecture propre à la Tunisie.
Le quartier abrite beaucoup de restaurants et de cafés. Quelques immeubles d'habitation de haut standing y ont aussi été construits. Seulement, les prix sont très élevés, le quartier n'est pas touristique et ne peut pas compter uniquement sur les expatriés et riches Tunisois. Les locaux commerciaux et bureaux restent souvent désespérément vides, leurs tarifs sont parfois 4 à 5 fois plus élevés qu'à Tunis-ville, apprend-on lors de notre séjour.
Autre particularité de ce nouveau quartier, toutes les rues, qui se croisent souvent à angle droit, portent le nom de lacs répartis à travers le monde. Ce quartier offre à la capitale un espace d'animation et de loisirs bénéficiant d'une vue remarquable sur le lac et d'un aménagement spécifique (corniche, rues et places piétonnes). Même le cirque italien Bellucci a trouvé une place dans ce quartier chic.
Sidi Bou Saïd, village des délices
«Et l'odeur du jasmin qu'il tenait dans ses mains au café des Délices...» Qui ne connaît pas la chanson de Patrick Bruel (chanteur français d'origine algérienne) qui a chanté le charme de la Tunisie dans sa chanson intitulée Au café des Délices. Le café des Délices, situé à Sidi Bou Saïd, le village blanc et bleu qui domine le golfe de Tunis. Sidi Bou Saïd est presque aussi connu que sa voisine, Carthage. Nous avons eu l'honneur de siroter un thé aux pignons au café des Délices.
Tunisiens et touristes affluent vers ce lieu qui offre une vue exceptionnelle sur la magnifique baie de Tunis, ainsi que sur le double sommet du djebel Boukornine, qui signifie «mont aux deux cornes».
Le bleu de la mer Méditerranée à perte de vue offre un paysage exceptionnel. Les terrasses de ce café surplombent également le port de plaisance de Sidi Bou Saïd, que l'on peut rejoindre, en contrebas, via un long escalier. Mais rien ne vaut d'assister à un sublime coucher du soleil sur la mer Méditerranée, au grand air, en mangeant quelques pâtisseries locales et en fumant une chicha à la pomme.
A ce moment-là, le temps s'arrête ! Sidi Bou Saïd est un village touristique situé à 20 kilomètres au nord de Tunis. Son nom a pour origine un saint du XIIIe siècle, qui s'était retiré sur ce promontoire du cap Carthage. Devenu le lieu de séjour privilégié des notables dès le XVIIIe siècle, la ville devient par décret un site classé en 1915. Dès lors, le baron d'Erlanger protège le village afin de conserver intact son cachet : les constructions anarchiques sont interdites et les couleurs bleu et blanc sont obligatoires et dominent le tableau.
Sidi Bou Saïd est fait de ruelles sinueuses et pavées, les portes sont ornées de motifs faits de clous, les façades des maisons sont d'un blanc immaculé et les fenêtres garnies de moucharabiehs bleus. A tout coin de rue, il y a une bonne raison de se perdre dans le labyrinthe de ruelles blanches pour admirer les portes bleues ou les jardins de bougainvillées et d'eucalyptus.
Le lac salé à Tozeur : un endroit incroyable à découvrir
Après la découverte de la cité antique de Sidi Bou Saïd, nous avons pris l'avion pour le désert tunisien, où nous avons séjourné durant deux jours à Tozeur. En empruntant la route vers Douz, nous avons découvert un paysage féerique, devenu un lieu de prédilection des touristes qui font des haltes pour admirer le lieu. Il s'agit du fameux lac salé ou chott El Djerid. Autrefois, la traversée du chott El Djerid représentait une véritable aventure pour les caravanes se dirigeant vers la grand sud.
Aujourd'hui, il en est tout autrement puisqu'une route bitumée traverse une partie du chott, et tout au long du trajet, on peut y voir des pyramides de sel, ou bien des marchands de roses des sables et même des mirages lorsqu'il fait chaud. C'est la plus vaste dépression saline de Tunisie avec une superficie d'environ 5000 km⊃2;.
Il se prolonge à sa pointe orientale par le chott El Fejaj, long de près d'une centaine de kilomètres. Déployé sur un axe est-ouest entre Nefta (à l'ouest) et El Hamma (à l'est), l'ensemble couvre pratiquement la largeur du sud tunisien, entre le golfe de Gabès et la frontière algérienne, distants du chott d'une vingtaine de kilomètres. Le Chott El Gharsa, en Tunisie, puis le chott Melhrir, en Algérie, terminent cet ensemble de dépressions fermées à évaporation intense.
Le Djerid, le Fedjaj et le Gharsa sont «de vastes sebkhas». Pendant l'hiver, on peut observer une nappe superficielle d'épaisseur variable qui couvre les chotts. Par contre, au cours de la longue période sèche de l'été, la lame d'eau superficielle cède la place, après évaporation, à une mince pellicule de sel.
Tozeur : la porte du désert à proximité des frontières algériennes
Tozeur est un point de départ pratique pour visiter le sud de la Tunisie. En effet, cette ville est facilement accessible depuis l'Algérie par voie terrestre (environ 150 km). Toute la région est située à proximité de la frontière algérienne. La ville revêt un aspect particulier avec sa médina en briques, qui lui donne une couleur dominante jaune-sable.
Elle est aussi entourée par une vaste palmeraie. Des touristes étrangers visitent cette région, mais ils ne sont pas nombreux, tout comme les Algériens qui ne s'y rendent pas. Il se trouve que c'est le marché intérieur qui vient en tête de liste (42%) suivi par le marché français (25%), le marché italien (8%), le marché américain (5%), le marché canadien (4%) et enfin le marché allemand (2%).
Malgré ces performances, le tourisme saharien n'a pas encore réussi à atteindre son objectif d'être une destination prisée, en dépit de tous les efforts déployés, de toutes les mesures annoncées et des multiples incitations décidées en faveur de son développement. Il faut dire que le modèle qui a fait le succès du pays, basé sur le tourisme balnéaire de masse, s'enlise. A lui seul, le littoral cumule 95% de l'offre hôtelière, avec Djerba (30,5% des nuitées), Sousse (25%) et Nabeul Hammamet (21%) comme principales destinations.
Le tourisme saharien a certes enregistré des progrès, notamment en ce qui concerne l'infrastructure de base, la capacité hôtelière, notamment à Tozeur, est située actuellement autour de 6500 lits. La région compte 48 hôtels de différentes catégories (1 à 5 étoiles), 90% ont été réalisés durant les vingt dernières années.
Le produit touristique est représenté par 38 agences de voyages, «cette région reçoit annuellement 450 000 touristes entre espagnols, italiens, français et allemands, mais ce nombre ne reflète pas les objectifs tracés par les autorités tunisiennes», estime M. Basly. Ce chiffre ne représente pas une grosse part, vu que la Tunisie reçoit 7 millions de touristes chaque année.
Des séjours combinés entre l'Algérie et la Tunisie sont organisés par des agents de voyages tunisiens et leurs homologues algériens. Les tunisiens ramènent des touristes étrangers, ils leur font visiter le sud de la Tunisie, ils les confient par la suite aux opérateurs algériens afin qu'ils leur fassent visiter le désert algérien.
Mais pour ce qui est de l'animation et des loisirs, les moyens mis en place ne sont pas aussi importants. Car malgré sa spécificité, ce type de tourisme n'a pas encore réussi à attirer assez de touristes, à l'instar du tourisme balnéaire. Ainsi, le tourisme saharien reste marginal. La Tunisie doit retrouver son substrat culturel, le mettre en valeur et en faire sa personnalité, son authenticité.
A cela, elle devrait ajouter une touche de tourisme durable, car la demande est forte, surtout que la région dispose de toute l'infrastructure et des ressources humaines nécessaires pour la promotion et l'impulsion du tourisme saharien. En diversifiant le produit culturel, les Tunisiens pourraient gagner peut-être plus en faisant preuve d'ingéniosité.
Cette région est pourvue d'une nature incomparable. Elle bénéficie d'une position géographique privilégiée vu son ouverture sur deux pays voisins, la Libye et l'Algérie, ainsi qu'une richesse naturelle. A la veille de notre retour à Tunis, notre accompagnateur nous a proposé une balade au musée de Dar Chéraît, un lieu érigé en plein désert qui offre de vrais moments de détente et de plaisir pour les adultes et pour les enfants. C'est le premier musée privé tunisien réalisé en 1990.
Le musée retrace les différentes étapes de l'humanité jusqu'à l'arrivée du président Ben Ali à la tête du gouvernement tunisien. Le touriste pourra réellement vivre l'espace d'une virée l'histoire de la Tunisie. Avec un décor digne des contes de Kaïs oua Leïla, ce grand parc de loisirs est un véritable un concentré de toutes les parties de la Tunisie profonde. A Douz, nous avons visité un centre de loisirs, qui propose une panoplie d'activités de détente.
Des balades en kart cross, des balades aériennes à bord d'ULM (vol en avion), mais aussi des promenades à dos de chameau. Un vrai plaisir pour les grands et les petits. Après avoir passé deux jours à Tozeur, nous sommes revenus à Tunis, capitale du pays, qui vit sans interruption de jour comme de nuit. En fin de journée, les Tunisois se rencontrent dans des restaurants, des cafés, des terrasses longeant le boulevard Habib Bourguiba.
Tunis est bâtie sur des collines surplombant ses grands lacs. Elles font suite aux coteaux de l'Ariana, Notre Dame de Tunis, Ras Tabia, la Rabta, La Casbah, tout en laissant se dominer par les monts de Sidi Bou Saïd, la grande mosquée d'El Abiddine, inaugurée il y a quelques années seulement par le président Benali, et enfin le somptueux Palais royal, un quartier résidentiel dédié aux personnalités et hôtes de la Tunisie, mais qui s'ajoute à ce décor intégré du tourisme tunisien.
A Tunis, les Algériens se retrouvent en toute convivialité. Ils louent leur quartier général à la limite ouest du boulevard Habib Bourguiba, soit à l'entrée du plus vieux souk de Tunis aux mille et une ruelles. Ici, nos compatriotes font leur shopping au quotidien. Les taxis desservant plusieurs régions d'Algérie, dont Annaba, Jijel, comme partie intégrante de la capitale d'affaires au point que les accents des uns et des autres se confondent.
La course est proposée à 1500 dinars par personne. De longues files de voitures (clandestins) sont stationnées au fond du boulevard. La Tunisie offre autant de lieux qui s'ajoutent à d'autres, que les Algériens visitent chaque année en centaines de milliers, et que l'Ontt voudrait fidéliser pour optimiser un marché des plus potentiels que celui de l'Algérie. Face aux enjeux considérables du développement du tourisme pour le sud tunisien et à la vulnérabilité des territoires concernés, il est important d'évoluer vers un tourisme durable.
Cette contribution met en évidence le fait qu'à l'heure actuelle, le tourisme au Sahara s'effectue principalement sur la base de prestations génériques identiques à celles du modèle balnéaire, qui ne peuvent qu'accroître la pression sur le territoire et dont les retombées profitent principalement aux acteurs privés (hôtels, agences de voyages…).
Le tourisme saharien devra s'imposer en tant que destination touristique à part entière, il devra acquérir son indépendance, mais surtout, il devra se libérer de la composante balnéaire pour s'ériger en un tourisme de séjour. Si la Tunisie excelle d'année en année dans le réceptif ; il est évident que les autorités tunisiennes ne cessent d'établir des plans de développement sectoriel pour tout intégrer dans un tourisme à la carte où chaque touriste se retrouve, tant que les Tunisiens reposent toute leur compétitivité sur une économie nommée tourisme.
De notre envoyée spéciale


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