Moins de quinze jours après avoir enregistré la démission du président de l'APC d'Ifigha (daïra de Azazga), le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a connu hier une autre défection d'un de ses militants, un élu à la même APC, Achour Arrouche, qui a décidé lui aussi de claquer la porte de ce parti, apprend-on dans une déclaration qu'il a rendue publique hier. «Refusant de cautionner une dérive dangereuse orchestrée par certains de mes camarades, notamment un élu à l'APW originaire de notre commune, je tiens à informer l'opinion publique de ma décision de démissionner du RCD à partir de ce jour 13 avril 2011», lit-on dans cette déclaration signée par cet élu qui occupe le poste du président de la commission sociale au sein de l'APC d'Ifigha. «Je quitte donc un parti que j'ai vu naître et grandir par respect aux électeurs et électrices qui m'ont honoré de leurs voix le 27 novembre 2007», a-t-il encore écrit dans sa lettre de démission dans laquelle il a expliqué les raisons par les pressions exercées à son encontre pour quitter la présidence de la commission sociale de la commune et l'injustice flagrante qui s'abat sur le président de l'APC qui a, lui aussi, claqué le porte du RCD pour dénoncer l'ingérence du parti dans les affaires de la commune. Toutes ces pratiques sont pour cet élu des raisons suffisantes pour affirmer haut et fort ses «convictions politiques où l'intérêt de la commune passe avant tout», a-t-il encore tenu à préciser dans sa déclaration. Le démissionnaire a refusé, selon des sources, de cautionner les tentatives du RCD de retirer la confiance au P/APC d'Ifigha pour le destituer de son poste et désigner un autre élu à sa place. Il faut rappeler que le P/APC d'Ifigha, Mahmoud Aouar, a démissionné le 31 mars dernier du RCD suite «aux pressions exercées sur ma personne par certains responsables du RCD, notamment l'élu à l'APW Hadj Nacer Saïd qui a influencé les responsables de la section locale du parti après mon refus qu'il s'immisce dans la gestion des affaires de l'assemblée communale, notamment dans la désignation du SG de la mairie à laquelle cet élu a affiché son opposition, au motif qu'il avait un différend avec cet ancien fonctionnaire qui remplit toutes les conditions pour accéder à ce poste, des demandes incessantes du parti de mettre les moyens de la commune à des fins partisanes, ingérence dans la distribution des logements et des recrutements, en dehors de la réglementation en vigueur».