Après avoir mené de bout en bout la fronde avortée lors du 8ème congrès rassembleur du FLN, allant jusqu´à quitter la salle au moment où les présents votaient à deux mains en faveur de Bouteflika pour qu´il occupe le poste de président de ce parti, le sénateur Abderrahmane Belayat, vient d´effectuer un net recul en désavouant les contestataires nouveaux, lesquels auraient décidé de saisir le ministère de l´Intérieur et la justice par rapport à certains «dépassements constatés lors de ce congrès». En bon militant discipliné qu´il est, l´un des principaux auteurs du coup d´Etat scientifique de 1996, estime en effet que le règlement de ce genre de conflits, au regard des défis que doit relever le FLN dans un très proche avenir, doit se régler exclusivement au sein des structures compétentes de ce parti.