Le départ de Mehiaoui a compliqué la situation dans la maison MCO Tout le monde attend avec impatience à ce que la DJS d'Oran statue sur le sort du club cher aux Oranais. Alors que rien ne le présageait vraiment, l'entraîneur Français Alain Michel, l'ex-driver du MCA, a finalement quitté en catimini le Mouloudia d'Oran, quelques heures seulement après avoir dirigé sa première séance d'entraînement du club cher aux Hamraoua. Et pourtant, il s'était mis d'accord avec l'actuelle équipe dirigeante, en attendant que la DJS d'Oran statue sur l'avenir du club Hamraoui, notamment après le départ, désormais, officiel du président Tayeb Mehiaoui. En réalité, dès son arrivée à Oran, et avant même de prendre en main le club d'El Bahia, Alain Michel, selon ses dires, n'avait signé aucun contrat avec les Hamraoua. Il semble, aujourd'hui que l'ex-coach du Doyen, qui donnait pourtant la nette impression d'être réellement emballé par l'idée de tenter une nouvelle aventure avec la prestigieuse et très populaire formation oranaise, était plutôt sur ses gardes. Il est vrai que le technicien natif de Grenoble, ne s'attendait nullement à diriger au cours de sa première réelle prise en main de l'équipe, un effectif essentiellement composé de juniors, et tout au plus cinq éléments seniors. Aussi, depuis le départ en catimini de l'ex-driver du MC Alger, les dirigeants du prestigieux club Oranais, ont fini par faire appel une nouvelle fois au Palestinien Hadj Mansour, le désormais ex-entraîneur de l'ES Sétif. Le technicien en question débarque à son tour au sein d'un club dont on ne sait pas qui tient réellement les rênes, et qui se retrouve depuis quelques jours en guerre avec le DJS de la wilaya d'Oran. Ce qui se passe depuis quelques semaines au sein du MC Oran, est très grave, pour la simple et bonne raison que désormais, deux clans se disputent le pouvoir, alors que la réglementation en vigueur est très claire en ce sens. En effet, dans tous les cas de figure, un club comme celui du Mouloudia d'Oran doit absolument choisir: être géré comme par le passé par une équipe issue d'une assemblée et donc fonctionnant sur la base d'un club amateur CSA ou bien alors, opter concrètement pour un club professionnel digne de ce nom, et confier les rênes à un conseil d'administration composé d'actionnaires. Alors que le championnat professionnel de Ligue1 s'apprête à entamer de manière irréversible une nouvelle étape importante dont le coup d'envoi est prévu au début du mois prochain, les Hamraoua et l'ensemble de la ville d'Oran, assistent impuissants, à la situation chaotique que traverse de nouveau le Mouloudia local. Une fuite en avant orchestrée depuis le départ en catimini du désormais ex président Tayeb Mehiaoui dont les parts d'actions devraient logiquement être rachetées par celui que tout le monde à Oran, souhaite être placé une énième fois à la tête du MCO, en l'occurrence Youcef Djebbari. L'ancien président des prestigieux et toujours très populaires Rouge et Blanc du Mouloudia, veut d'ailleurs, profiter aussi de sa popularité toujours intacte auprès des nombreux Hamraoua qui sont pour la plupart terriblement inquiets pour l'avenir de leur club. Toutefois, à moins que la Fédération algérienne de football ne dise le contraire, le Mouloudia d'Oran est bien régi depuis une année par une SPA, à l'instar des autres formations qui viennent d'opter pour le statut dit professionnel. Il y a donc, à notre humble avis, un hic face à une situation qui échappe totalement aux yeux des pouvoirs publics, par la voix d'un DJS qui hésite à trancher, une bonne fois pour toutes devant un problème devenu récurrent et surtout grave au sein du MCO. Dans les faits, un club professionnel digne de ce nom, doit être obligatoirement dirigé de manière légale par un conseil d'administration, avec à sa tête un directeur général. L'assemblée extraordinaire demandée par l'opposition, ne pourra en aucun cas être considérée comme la seule issue capable de sortir le MCO de l'impasse dans laquelle il se retrouve pris en otage. Ce n'est pas le fait d'annoncer l'arrivée de tel ou de tel autre mécène, assez nanti financièrement, qui solutionnera le grave problème auquel est confronté le club phare d'El Bahia. Les quelques joueurs que nous avons réussi tant bien que mal à joindre par téléphone, et qui nous ont expressément demandé de garder l'anonymat, sont tous unanimes à reconnaître que la situation actuelle du Mouloudia d'Oran, risque tout simplement de dépiter complètement beaucoup de leurs actuels coéquipiers. Et selon eux, un coach de la trempe du Français Alain Michel, l'a lui-même constaté de visu, lorsqu'il a dirigé la première séance d'entraînement, au début de la semaine écoulée. Il est vrai que le technicien français en question avait vite et bien compris la gravité de la situation qui caractérise aujourd'hui les Hamraoua du MCO, à quelques semaines maintenant de l'entame du prochain championnat professionnel de Ligue1.