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Cameron veut un référendum d'ici fin 2017
APPARTENANCE DE LA GRANDE-BRETAGNE À L'UE
Publié dans L'Expression le 24 - 01 - 2013

Le chef du gouvernement britannique met, selon des diplomates, en danger les relations de son pays avec le continent de plus en plus indisposé par les prétentions britanniques à «une Europe à la carte».
Le Premier ministre David Cameron a promis hier d'organiser d'ici la fin 2017 un référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à une Union européenne qu'il souhaite préalablement réformée et recentrée sur le marché commun.
Le discours-clef repoussé de mois en mois depuis l'été obéit à une stratégie à hauts risques. Applaudi par des eurosceptiques qui ont le vent en poupe, Cameron met en jeu son propre avenir politique, la cohésion de son gouvernement de coalition et de son parti conservateur, déchirés sur la question de l'Europe. Il met aussi en danger les relations de son pays avec le continent de plus en plus indisposé par les prétentions britanniques à «une Europe à la carte». M. Cameron s'est pourtant défendu d'être un «isolationniste» et de vouloir faire des Britanniques «les Norvégiens ou les Suisses de l'Europe». Il a soutenu mordicus sa vision d'une UE «flexible, adaptable et ouverte». «Je ne veux pas juste un meilleur accord pour la Grande-Bretagne. Je veux un meilleur accord pour l'Europe aussi», a-t-il dit. Tout en se déclarant favorable à titre personnel au maintien de la Grande-Bretagne dans l'UE, il a prévenu qu'en l'absence de réformes, «le danger est que l'Europe échoue et que les Britanniques dérivent vers la sortie». «Je ne souhaite pas que cela arrive, je veux que l'Europe soit un succès», a-t-il martelé en s'attardant sur les mérites historiques d'une UE qui a «rétabli la paix» sur le vieux continent après la Seconde guerre mondiale «et doit désormais assurer la prospérité». M.Cameron n'a pas énuméré précisément ses conditions au maintien dans l'UE de son pays, membre «exigeant» depuis quarante ans, qui a notamment refusé d'adopter l'euro. Il s'est contenté de mentionner «l'environnement, les affaires sociales et criminelles». Ces derniers mois, il a adopté le mantra de la «dame de fer» Margaret Thatcher, hostile à la dérive politique supranationale de l'UE, pour mieux exiger le rapatriement de prérogatives abandonnées à Bruxelles. «Rien ne doit être exclu» dans la renégociation, a-t-il asséné devant un parterre de journalistes et d'hommes d'affaires dans les locaux londoniens de l'agence financière Bloomberg, en se déclarant «sans illusion sur l'ampleur de la tâche». «Il est temps que les Britanniques aient leur mot à dire», a proféré M. Cameron en écho à ceux qui dénoncent le «déficit démocratique européen». «Quand nous aurons négocié un nouvel accord» sur les relations de la Grande-Bretagne avec l'UE, «nous offrirons aux Britanniques un référendum avec un choix très simple: rester au sein de l'UE sur cette nouvelle base ou en sortir complètement», a-t-il dit. La consultation interviendra dans la première moitié de la prochaine législature qui commence en 2015, si toutefois M. Cameron obtient un second mandat. «Il n'y a pas de doute que nous sommes plus puissants aux yeux de Washington, de Pékin ou de New Delhi parce que nous sommes un acteur puissant au sein de l'Union européenne», a-t-il concédé. «Si nous quittons l'Union européenne, ce sera un aller simple, sans retour», a-t-il averti.
Cette perspective d'un «Brixit», contraction de «British exit», qui suscite des craintes dans les milieux d'affaires et chez les libéraux-démocrates membres du gouvernement de coalition, promet de peser sur le débat. Le discours a d'ailleurs immédiatement provoqué une avalanche de réactions ultra contrastées. L'un des chef de file eurosceptiques conservateurs, Daniel Hannan, s'est félicité de voir les Britanniques disposer bientôt d' «un choix dedans-dehors (in/out)». «Le vrai travail (en faveur du non) commence aujourd'hui», a renchéri Nigel Farage, chef de la formation europhobe UK Independent party, en hausse dans les sondages. Le chef de l'opposition travailliste Ed Miliband avait dès mardi soir dénoncé le discours d'un «Premier ministre faible, à la remorque de son parti et non pas guidé par l'intérêt économique national».


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