Il y avait foule hier devant les sièges de la wilaya et de la daïra. La journée qui était fixée pour la réception du public a été l'occasion pour les demandeurs de logements et les gardiens des parkings de stationnement de venir demander à être reçus par des responsables. Pour les premiers cités, les demandeurs de logements, l'action reste la énième puisque chaque mardi ils viennent protester devant le siège de la daïra pour demander les suites réservées à leurs recours. Les gardiens de parking de leur côté sont venus rencontrer le wali pour porter à sa connaissance ce qu'ils qualifient d'illégitime. L'APC a initié une opération visant à régulariser le stationnement en affectant des espaces, lesquels étaient gérés par des jeunes sans emploi. Des plaques signalant ces aires réservées ont été installées à travers le chef-lieu de la wilaya en précisant le coût de jour comme de nuit. Cette action avait mis fin à une anarchie souvent source de problèmes entre les jeunes fraudeurs et les automobilistes. Récemment et dans le cadre du renouvellement des autorisations, beaucoup de ces jeunes auraient été exclus de l'opération. «Les autorisations sont établies à la tête du client» nous confiera un jeune venu exprimer son mécontentement devant la wilaya. Pour les responsables, ce renouvellement reste sujet au respect de certaines des conditions, notamment celle de donner la possibilité à chaque fois à un certain nombre de jeunes de bénéficier de la mesure. Cette décision a relancé le recours par les mécontents au parking sauvage. En effet et de l'avis de plusieurs automobilistes, les jeunes viennent vous accoster là où vous marquez un arrêt. Même dans les espaces réservés et conçus, ils sont nombreux à venir exiger le coût du stationnement qui officiellement, est de 20 DA/jour et 500 DA/mois pour la nuit. Le vide engendré par la décision des responsables de la commune a semé le trouble et remis la situation à une époque que tout le monde croyait révolue. Les délégués reçus par les responsables de la wilaya ont eu la promesse de revoir les critères d'octroi et de vérifier les listes.
