«Les activités artistiques et sportives renforcent le nationalisme» Des autorisations dont les bénéficiaires défaillants, a clairement laissé entendre le ministre, seront automatiquement dessaisis. Dix autorisations d'usage (ou d'exploitation), portant sur 53 ha, ont été annulées dans la wilaya de Tipasa et 27 autres risquent de connaître le même sort très prochainement dans le cas où leurs bénéficiaires ne se conforment pas aux dispositions du cahier des charges qu'ils ont signé. C'est en substance ce qu'a répondu, ce jeudi, lors de la séance de questions orales organisée à l'APN, le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche au député de la wilaya de Tipasa qui l'interrogeait sur la non-application aux bénéficiaires défaillants des autorisations d'exploitation visant à la mise en place de différentes activités de production sur des terres relevant du domaine forestier national, par les services compétents de son département ministériel, des dispositions de la réglementation en vigueur. Des décisions qui ont été prises, a déclaré Sid Ahmed Ferroukhi, dans le sillage de «la vaste opération d'assainissement» portant sur tout ce qui a été fait en la matière depuis 2003 - pour rappel, année où les premières autorisations ont été délivrées -, que «la Conservation des forêts de la wilaya de Tipasa a engagée depuis 2014». Et de poursuivre, pour plus de clarté, à l'évidence: «Depuis 2003, 11 périmètres s'étendant sur une superficie globale de 934 ha, y ont été créés dans le cadre de l'application du décret 01-87 du 5 avril 2001 fixant les conditions et modalités d'autorisation d'usage (ou d'exploitation) dans le cadre de la loi portant régime général des forêts». S'inscrivant dans le cadre plus large du Plan national de développement agricole et rural (Pndar), un plan lancé en 2000 par les pouvoirs publics pour stimuler le développement du secteur agricole, l'application en question a permis, à l'échelle nationale, a-t-il ajouté, «la délivrance, par les Conservations des forêts de 31 wilayas, de pas moins de 3100 autorisations d'exploitation». Et, partant, «la constitution de 359 périmètres totalisant une superficie de 10.100 ha». Des autorisations dont les bénéficiaires défaillants, a clairement laissé entendre le ministre, seront automatiquement dessaisis. Une manière de rappeler, à l'évidence, l'importance qu'accorde son département au respect par les bénéficiaires des engagements pris. Et, partant, l'importance de la place qu'il attribue au développement des zones forestières dans celui global de l'agriculture. Une importance qui ressort des objectifs assignés à la mise en valeur des terres relevant du domaine forestier que suppose l'octroi des autorisations d'exploitation susmentionnées: dans sa réponse précitée, le ministre a cité, en effet, entre autres, «les actions d'investissement tendant à mettre en production et à valoriser ces terres (et ce,) par la plantation fruitière, fourragère et forestière ou la création de pépinières spécialisées». Mais également de la durée de validité desdites autorisations; à durée déterminée, mais renouvelable, celle-ci est de 20 ans, pour les activités d'élevage, de 40 ans, pour la création de vergers arboricoles, et de 90 ans, pour la plantation forestière.
