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"2017 sera l'année du pardon"
BELAID ABANE A TIZI OUZOU
Publié dans L'Expression le 08 - 02 - 2016


«Je n'ai jamais été sujet à des pressions»
«A l'occasion du 60e anniversaire de l'assassinat de Abane Ramdane, nous avons décidé de faire de 2017 une année de deuil définitif. Il y aura une cérémonie nationale de deuil définitif, de pardon et d'apaisement.»
Belaïd Abane, neveu et biographe de Abane Ramdane, a déclaré samedi dernier à Tizi Ouzou, que 2017 «sera une année de pardon et d'apaisement». Belaïd Abane est venu à Tizi Ouzou pour présenter son dernier livre consacré également à l'un des architectes du congrès de la Soummam. C'est dans la salle du petit théâtre que Belaïd Abane a rencontré les passionnés d'histoire mais aussi de simples curieux qui ont voulu découvrir ou redécouvrir les détails figurant dans le nouvel ouvrage de Belaïd Abane, dont le travail rigoureux de chercheur ne souffre d'aucune équivoque.
Le public présent à cette rencontre a exprimé une soif inextinguible de découvrir tous les dessous qui entourent ce personnage central de l'histoire de l'Algérie. Un personnage dont les présents ont voulu notamment percer le secret de son assassinat. C'est d'ailleurs sans aucune surprise que Belaïd Abane a été assailli de questions aussi pertinentes les unes que les autres juste après la fin de son intervention. Belaïd Abane, avec une grande patience, a su écouter toutes les interventions. Puis y répondre, non sans faire preuve d'un sens de responsabilité certain et incontestable.
D'ailleurs, à un jeune brillant intervenant, qui l'interrogeait sur le fait qu'il avait constaté que parfois, il répondait avec hésitation à certaines questions, Belaïd Abane n'a nullement nié cette lecture. Bien au contraire, il l'a confirmée en ajoutant que: «Quand je ne suis pas sûr d'un détail, lorsque je n'ai pas suffisamment de preuves pour étayer une information, je m'abstiens de la confirmer ou de l'infirmer. Je n'avance que ce dont je suis sûr.» C'est le cas par exemple concernant une question au sujet de l'implication ou non du colonel Amar Ouramdane dans l'assassinat d'Abane Ramdane.
La question est revenue à maintes reprises. Et, imperturbable, Belaïd Abane a su non pas la fuir mais réaffirmer à chaque fois que le travail sur l'assassinat de Abane Ramdane se poursuit toujours. «Je ne peux pour l'instant répondre qu'aux questions dont les réponses sont contenues dans ce livre.» Il s'agit de l'ouvrage paru aux Editions Koukou que dirige le journaliste Arezki Aït Larbi et intitulé:
«Nuages sur la révolution, Abane au coeur de la tempête.»
L'information la plus importante qui a jailli de la conférence animée par Belaid Abane, qui est le neveu de Abane Ramdane, faut-il le rappeler, a trait à ce qui a été décidé par la famille et les proches du héros de la révolution concernant l'année 2017 qui va être celle de la commémoration du soixantième anniversaire de l'assassinat du révolutionnaire, tué le 27 décembre 1957 à Tétouan au Maroc. Pour l'orateur, il s'agira d'un rendez-vous tout particulier. Et de ce fait, la commémoration va revêtir un caractère particulier également. «Abane Ramdane a été assassiné. Il n'a pas eu droit à une tombe. Toute trace de lui a disparu jusqu'à son nom à un certain moment. A l'occasion du soixantième anniversaire de son assassinat, nous avons décidé de faire de 2017 une année de deuil définitif. Il y aura une cérémonie nationale de deuil définitif, de pardon et d'apaisement. Cette cérémonie sera en quelque sorte l'équivalent de l'enterrement auquel n'a pas eu droit Abane Ramdane», a précisé Belaïd Abane qui a exprimé ainsi le souhait que, de cette manière, la mémoire nationale sera définitivement apaisée. Belaïd Abane ne parle pas de réconciliation, a-t-il tenu à avertir: «Avec qui voulez-vous qu'on se réconcilie?».
Le conférencier a précisé également que ce travail ne sera rendu possible qu'après une longue quête de vérité dont tous les résultats seront contenus dans son prochain livre à paraître aussi en 2017. «Tout ce qui concerne l'assassinat de Abane Ramdane, témoignages et documents figureront dans cet ouvrage qui sera mon dernier sur cette question. Ma mission sera accomplie avec la parution de cet ultime ouvrage concernant l'affaire de l'assassinat de Abane Ramdane», a indiqué l'orateur.
A un lecteur qui l'a interrogé s'il n'était pas confronté à des contraintes et à des pressions en écrivant sur un sujet aussi délicat que celui de l'assassinat de Abane Ramdane, Belaïd Abane a répondu par la négative: «Je confirme qu'on peut absolument tout dire et tout écrire. Je n'ai jamais été sujet à des pressions ou fait face à des restrictions. Ni de la part du pouvoir ni de la part des chaînes de télévision qui m'invitent pour parler de mes livres.»


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