Brahimi et ses camarades vont devoir sortir le grand jeu lors de ces éliminatoires Quand bien même le Cameroun et le Nigeria sont des mondialistes de longue date, et que la Zambie reste un redoutable adversaire, les Verts sont devenus de formidables compétiteurs que la plupart des nations africaines craignent d'affronter. 72 heures après le dernier tirage au sort qui s'est déroulé vendredi dernier au Caire sous l'égide de la FIFA, et au terme duquel les 20 nations africaines en course pour le prochain Mondial, prévu dans deux ans en Russie, savent désormais dans quel groupe elles évolueront, celui dans lequel joueront les Verts ne manquera pas du tout d'allure. Pour preuve, en tirant un groupe B qualifié par bon nombre de spécialistes, et autres observateurs aguerris en la matière, comme étant le plus relevé, avec notamment la présence de trois habituels mondialistes, dont l'Algérie, les Verts vont certainement s'attendre à partir du mois d'octobre 2016, à livrer un véritable parcours de combattant qui s'achèvera en novembre 2017 au stade Tchaker de Blida face au Nigeria. Six matchs à livrer en aller-retour, respectivement contre les Lions indomptables, comme premier adversaire à affronter à domicile, avant d'aller défier coup sur coup en déplacement les Green Eagles, puis les Chipolopolos, en guise de clôture de la phase aller, prévue face aux Zambiens en septembre 2017. L'EN abordera par la suite la très importante dernière ligne droite dès le mois d'août 2017, en accueillant la Zambie, avant de se rendre une dernière fois au Cameroun, pour jouer son ultime rencontre des poules à Tchaker, devant le Nigeria. Un calendrier favorable Ainsi, sur le vu du programme des matchs que vont devoir livrer les Verts, pour le compte des éliminatoires qualificatives au Mondial 2018, l'EN a visiblement bénéficié d'un prochain parcours favorable à plusieurs égards. Quand bien même les Fennecs vont devoir li-vrer une rude et longue bataille face à trois géants africains avérés de longue date, il n'en demeure pas moins que du côté camerounais, nigérian et zambien, on n'a nullement sauté de joie, encore moins jubilé vendredi dernier, au terme du dernier tirage du Caire. Contrairement à nos amis et derniers hôtes égyptiens du tirage sus-cité, et qui avaient tous poussé un profond ouf de soulagement en apprenant que les Pharaons allaient finalement «éviter» les Verts, leurs homologues camerounais, zambiens et nigérians, n'étaient pas du tout contents de figurer dans le groupe de l'Algérie. La main de l'emblématique ancien portier des Lions indomptables, en l'occurrence Antoine Bell, n'a nullement été «heureuse» avec son pays, encore moins avec le Nigéria et la Zambie. Pour preuve, dès la fin du tirage au sort, l'actuel sélectionneur du Cameroun, en l'occurrence le Belge Hugo Broos, ex-coach de la JS Kabylie et du NAHD, n'a pas hésité de déclarer aux médias présents au Caire, son profond mécontentement en sachant que le Cameroun jouera sa qualification au Mondial 2018 dans un groupe B au sein duquel évoluera notamment l'Algérie. Le technicien belge qui vient de prendre la barre technique des Lions indomptables, sait pertinemment que ce fameux groupe de l'Algérie, est bel et bien des plus relevés car les Fennecs sont de très loin supérieurs aujourd'hui à leurs trois futurs adversaires. Quand bien même le Cameroun et le Nigeria sont des mondialistes de longue date, et que la Zambie reste un très redoutable et coriace adversaire qui est récemment revenu au premier plan, les Verts sont devenus sur le continent noir, de formidables compétiteurs que la plupart des nations africaines craignent d'affronter. Il est vrai que les trois prochains adversaires des Verts, ne sont nullement comparables sur l'échiquier continental avec les Seychelles, le Lesotho, l'Ethiopie, la Tanzanie, Le Bénin, le Rwanda, ou même encore le Mali, ou bien le Burkina Faso, qui n'ont jamais participé à ce jour à aucun Mondial. Que valent réellement nos adversaires? Le palmarès du Cameroun et du Nigeria, est des plus étoffés, tandis que la Zambie s'est souvent avérée un très coriace et difficile adversaire à battre par l'EN. Certes, la Zambie a fini par remporter la CAN 2012, et le Nigeria en a fait autant en 2014, sans toutefois pouvoir se qualifier à la CAN 2017, après avoir complètement raté le coche, lors de la CAN 2015. Les Green Eagles du Nigeria et les Chipololos de Zambie, ont plusieurs fois affronté par le passé les Verts, pour le compte des éliminatoires qualificatifs à un Mondial, sans toutefois avoir réussi à empêcher l'EN de se qualifier à une phase finale de Coupe du monde. Il est vrai aussi que c'est la première fois que les Fennecs affrontent le Cameroun, pour arracher son billet qualificatif au prochain Mondial russe. Mais que valent réellement aujourd'hui des mondialistes comme les Lions indomptables, ou bien les Green Eagles? Est-ce que les Zambiens sont-ils eux aussi vraiment en mesure de rivaliser avec une sélection algérienne, composée aujour-d'hui d'un effectif de joueurs redoutés partout, et dont le talent actuel a fait ses preuves de manière indiscutable, aux yeux d'un très grand nombre d'observateurs de renom? Les Slimani et consorts sont désormais rompus de longue date à de nombreux défis que s'apprête à relever l'EN sur le continent noir, dès le mois d'octobre prochain. Vahid Halilhodzic a encore rappelé dernièrement avec force dans une déclaration, que cette Equipe nationale algérienne est largement en mesure de se qualifier au Mondial 2018, et surtout capable de faire trembler tous les ténors africains. Il est vrai que l'ex-sélectionneur des Verts, sait parfaitement que cette génération qui compose aujourd'hui les Verts, est plus que jamais avide d'autres futurs succès encore plus marquants que les précédents. Le talent avéré des Mahrez, Slimani, Feghouli, Brahimi, et autres Rachid Ghezzal, doit certainement constituer désormais un très sérieux tracas à venir pour le Cameroun, le Nigeria et la Zambie. Contrairement aux éternels pessimistes, et autres invétérés détracteurs habituels des Verts, l'EN a grandi, au point où ses trois prochains adversaires sus-cités, n'ont qu'à bien se tenir. L'Algérie du foot est de nouveau en marche, et les dès sont bel et bien jetés désormais, Mondial 2018 oblige! Calendrier des matchs de l'EN: 03/10/2016: Algérie -Cameroun 07/11/2016: Nigeria-Algérie 28/08/2017: Zambie-Algérie 02/09/2017: Algérie-Zambie 02/10/2017: Cameroun -Algérie 06/11/2017: Algérie-Nigeria. Avis des coachs Neghiz, coach adjointde l'EN «L'EN a toujours su se transcender dans la difficulté» Présent au Caire au siège de la Confédération africaine de football où il a assisté au tirage au sort des groupes du 3ème tour des qualifications zone Afrique pour la Coupe du monde 2018, le sélectionneur national intérimaire Nabil Neghiz s'est exprimé sur le Groupe de l'Algérie. Sans surprise, l'ancien adjoint de Christian Gourcuff a relevé la difficulté de la poule. «Le groupe B est très serré avec quatre nations de football que sont l'Algérie, le Nigeria, le Cameroun et la Zambie. Nous allons aborder ces qualifications avec la ferme intention de nous qualifier, mais avec beaucoup d'humilité», a-t-il expliqué sur le site de la FAF. Et d'ajouter: «L'Algérie, c'est connu, a toujours su se transcender dans la difficulté et c'est ce qu'on va faire inch'Allah. Nous avons en plus une grande expérience dans l'organisation des matchs qui va beaucoup nous aider et nous avons surtout tout un peuple derrière nous qu'on tâchera de satisfaire en nous qualifiant pour la troisième fois consécutive à une Coupe du monde.» Broos, sélectionneur du Cameroun «Un groupe très difficile, surtout avec l'Algérie» Figurant dans le Groupe B, le plus relevé du 3ème tour des qualifications zone Afrique de la Coupe du monde 2018, le Cameroun d'Hugo Broos aura fort à faire avec l'Algérie, le Nigeria et la Zambie pour tenter de décrocher un ticket pour la Russie 2018. L'ancien entraîneur de la JS Kabylie et du NA Hussein Dey admet que la qualification sera très disputée avec une poule composée de grosses nations continentales. «C'est le groupe de la mort et c'est un groupe très très difficile, surtout avec une équipe comme l'Algérie, vous avez aussi la Zambie et le Nigeria, trois très bonnes équipes. Ça va être très difficile pour chacune des équipes du groupe. On verra déjà ce qui se passera pour les premières journées en octobre et novembre prochains», a-t-il expliqué au site de la CAF.l Amaju Pinnick, président de la Fédération nigérienne de football «Nous allons nous battre pour aller en Russie» Le président de la Fédération nigériane de football (NFF) Amaju Pinnick a affirmé que le Nigeria allait se battre pour décrocher son billet pour la Coupe du monde 2018 en Russie, au lendemain du tirage au sort du dernier tour qualificatif qui a mis les «Super Eagles» dans le groupe B avec l'Algérie, le Cameroun, et la Zambie. «Il s'agit d'un tirage difficile, mais je l'ai toujours dit que nous devons battre les meilleurs pour aller en Russie, et nous allons nous battre pour le faire. La préparation doit commencer dès maintenant», a affirmé le premier responsable de la NFF, cité par la presse locale. Les coéquipiers du capitaine John Obi Mikel entameront la campagne qualificative le 3 octobre prochain en déplacement face à la Zambie. «L'urgence maintenant est de régler le problème relatif au sélectionneur et ses assistants et de mettre tout autre chose en place en temps utile», a-t-il ajouté. Le Nigeria est dirigé, à titre intérimaire par Salisu Yusuf, après le départ en avril dernier de Samson Siasia qui avait remplacé à son tour Sunday Oliseh. Le Nigeria, champion d'Afrique en 2013 en Afrique du Sud, a échoué à se qualifier pour la dernière coupe d'Afrique des nations 2015 disputée en Guinée équatoriale, alors qu'il est déjà éliminé de la course pour la 2017 au Gabon, à une journée de la fin des qualifications. Bwalya, président de la Fédération zambienne «Difficile mais jouable»Le président de la fédération zambienne de football Kalusha Bwalya a estimé hier que la Zambie gardait toutes ses chances aux qualifications de la Coupe du monde. «C'est un tirage difficile certes, mais nous sommes capables de créer la surprise, il faudra y croire. Nous devons avoir confiance en nos joueurs, et je suis sûr qu'ils ont les moyens pour réaliser les plus bels exploits», a affirmé l'ancien capitaine des Chipolopolos au quotidien Lusaka Times. «La Zambie avait toujours eu de bons résultats face au Nigeria et au Cameroun, ce qui est rassurant, mais face à l'Algérie ça été difficile, nous avons pas mal de nuits blanches», a-t-il ajouté. «Nous devons entamer les préparatifs rapidement en élaborant une feuille de route, en vue notamment des deux premiers matchs des qualifications prévus en octobre et novembre», a-t-il conclu.
