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L'huile d'olive peine à se placer à l'international
MALGRE SES VERTUS ET SES QUALITES
Publié dans L'Expression le 17 - 01 - 2017


L'huile d'olive algérienne, un label mal exploité
La question qui se pose d'elle-même est de savoir comment placer notre huile d'olive sur ces marchés.
Le phénomène n'est pas spécifique à l'Algérie. La baisse de la production d'huile d'olive affecte même les plus grands pays producteurs comme l'Espagne, la Grèce et la Tunisie, 4ème producteur mondial. Cependant, bien que connaissant une régression en matière de production, ces pays continuent d'alimenter les marchés internationaux en huile d'olive. Notre voisin compte mettre sur les marchés mondiaux, durant la saison 2016-2017, quelque 70.000 tonnes pour des rentes estimées à 60.000 millions de dinars tunisiens.
La question qui se pose d'elle-même est de savoir comment placer notre huile d'olive sur ces marchés. Notre huile n'est ni de moindre ni de meilleure qualité. C'est juste une question de stratégie à moyen terme, voire à long terme en vue de passer à l'export. Mais sommes-nous vraiment prêts en l'état actuel des choses?
Avant tout, estiment plusieurs acteurs du créneau, il y a lieu inévitablement de s'arrêter un moment et de se poser les vraies questions dont les réponses apporteront beaucoup à la politique nationale d'aide à la relance de l'export. Pour rester en Kabylie dont l'huile d'olive a une renommée nationale, il y a vraiment urgence de revoir le créneau de fond en comble.
A l'entame de chaque saison, les statistiques de la DSA (direction des services agricoles locale font état de 9 millions de litres en moyenne. A l'issue de chaque saison, les prix sont estimés à plus ou moins 700 dinars. Mais, ce qui est bizarre dans tout cela, c'est qu'on ne voit pas cette huile sur le marché. Elle se vend de main en main; de connaissance en connaissance, voire même dans les huileries.
Beaucoup s'interrogent aujourd'hui, si d'abord, avant de penser à l'export, il ne faudrait pas développer une industrie d'emballage, de transformation ou de conditionnement qui permettraient une meilleure visibilité et une meilleure existence à l'huile d'olive locale. La Tunisie a exporté en 2014-2015 quelque 20.000 tonnes d'huile d'olive conditionnée.
Aussi, pour les connaisseurs en la matière, il y a bien plusieurs maillons perdus dans la chaîne de production d'huile d'olive de Kabylie. D'abord, il y a lieu de signaler qu'aucune industrie ne s'est développée parallèlement à la production. Les rares exceptions butent sur des obstacles qui les empêchent surtout de passer à l'international. Car c'est beau de passer par les failles du système de contrôle de la qualité à l'intérieur, mais impossible à l'international. Ce ne sont pas les mêmes règles qui sont appliquées quant à la surveillance des standards internationaux.
De l'avis général, aucune politique ne réussira si une industrie forte n'accompagne pas la production. La mise sur les marchés nationaux d'abord, nécessite une industrie de transformation, de conditionnement et d'emballage. Cette industrie pourra, à moyen terme, dépasser le problème de la nature privée de l'oliveraie locale.
Enfin, si dans les statistiques internationales, l'Algérie représente 1,7% de la production mondiale, c'est qu'un grand travail reste à faire. Car du point de vue climatique, d'une part, notre pays est plus propice à la culture de l'olive. D'autre part, l'olivier local n'est ni de meilleure ni de moindre qualité que celui qui pousse en Espagne, en Tunisie, en Grèce ou encore en Italie. Le problème est à chercher dans les moyens humains surtout car l'Etat met beaucoup d'argent dans le développement du créneau, même beaucoup plus que la majorité des plus grands producteurs. Aucun de ces pays, ne donne gratuitement les plants et paye celui qui le plante et le paye encore pour l'entretien. A moins que dans d'autres pays, l'huile d'olive donne de l'huile et chez-nous elle donne de l'argent.


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