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Quand le djilbab se transforme en comédie française
Publié dans L'Expression le 29 - 06 - 2017

C'était une blague très répandue en Algérie, elle est devenue un film sorti dans les salles en France.
En effet, le film «Cherchez la femme», évoque cette histoire tant ressassée sur l'introduction d'un homme dans un foyer très conservateur en s'habillant simplement d'un djilbab et cela pour rencontrer sa petite amie. C'est à partir de cette histoire cocasse et risquée que la réalisatrice française d'origine iranienne Sou Abadi, qui s'est spécialisée dans les films anti-islam touchant notamment aux tabous des musulmans, a voulu nous parler du voile. Ainsi, dans son film français, elle raconte l'histoire d'Armand et Leila, étudiants à Science Po, qui forment un jeune couple. Ils projettent de partir à New York faire leur stage de fin d'études aux Nations unies. Mais quand Mahmoud, le grand frère de Leila, revient d'un long séjour au Yémen qui l'a radicalement transformé, il s'oppose à la relation amoureuse de sa soeur et décide de l'éloigner à tout prix d'Armand. Pour s'introduire chez Mahmoud et revoir Leila, Armand n'a pas le choix: il doit enfiler le voile intégral! Le lendemain, une certaine Schéhérazade, au visage voilé, sonne à la porte de Leila, ce qui va intéresser le frérot Mahmoud. Sou Abadi, dont c'est le premier film de fiction, avait auparavant fait un documentaire à charge contre les mollahs intitulé «SOS à Téhéran» (2002). Née en Iran, où elle a vécu jusqu'à l'âge de 15 ans, Sou Abadi avait en tête toute une série d'histoires autour du voile qu'elle a voulu exploiter, avec l'idée de se moquer d'un peu tout le monde, les intégristes comme les féministes ou encore l'élite intellectuelle. Le film critique en fait les deux sociétés, l'occidentale et l'orientale. Il montre à la fois l'hostilité que peut susciter le voile en France. Notamment quand Armand, se faisant passer pour Schéhérazade, est pris à parti par des voyageurs dans le bus, ou dans un registre plus burlesque, la difficulté de courir avec ou de boire du thé sans paille. Par ailleurs, la réalisatrice dénonce à travers ce film le rigorisme du voile intégral et la radicalisation de certains jeunes des cités qui deviennent musulmans plus que les musulmans. Dans un paysage cinématographique marqué par les attentats de Paris et de Nice, faire un film en dénonçant l'intégrisme est source de problèmes. La réalisatrice qui n'a pas voulu toucher à la religion s'est surtout attaqué à son mal, le radicalisme. Une oeuvre compliquée qui pourrait passer dans un registre comique, mais qui pourrait se transformer aussi en cinéma halal, dont ont le secret certains producteurs français.
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