Il s'est engagé dans les débats qui ont trait aux sujets qui font l'actualité du pays et du monde en général à l'image de ceux qui se rapportent à la sécurité, au terrorisme et les sujets qui font avancer les thèmes relevant de la paix et la détente internationale. Le conseiller à la présidence de la République, Kamel Rezzag-Bara, est décédé, hier, à l'aube, à l'âge de 69 ans dans une clinique à Alger. Cette personnalité a vu sa participation dans la vie politique à travers son attachement et son allégeance à l'Etat et à la République, surtout durant la période la plus difficile qu'a traversée le pays, celle du terrorisme durant les années 90. Né en janvier 1948 à Ain Beida, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, le défunt a assuré plusieurs hautes fonctions au sein des institutions de l'Etat dont, notamment celles de président de l'Observatoire national des droits de l'homme (Ondh-1992) et de conseiller des droits de l'homme auprès de l'ex-président de la République Liamine Zeroual. Il était aussi membre de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (avril 1998), président du groupe de travail sur les populations/communautés autochtones et chef de mission auprès de l'Union africaine (UA). Durant sa carrière, Kamel Rezzag-Bara a assumé également le poste d'ambassadeur d'Algérie à Tripoli de 2001 à 2004, avant d'être désigné conseiller auprès du président de la République chargé des questions sécuritaires en 2005. Il est connu que Kamel Rezzag -Bara était un homme de débat et d'ouverture d'esprit. Il s'est engagé dans les débats qui ont eu trait aux sujets qui font l'actualité du pays et du monde en général, à l'image des sujets qui se rapportent à la sécurité, le terrorisme et les sujets qui font avancer les thèmes relevant de la paix et la détente internationale. Le défunt savait représenter la République en sa qualité de commis de l'Etat, il faisait de la République l'identité politique de l'Algérie sur des questions de principe du pays. Le président de la République «L'Algérie perd un cadre compétent» Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de condoléances à la famille du défunt Mohamed Kamel Rezzag-Bara, décédé hier matin, dans lequel il a affirmé que l'Algérie venait de perdre «un cadre compétent à la dimension humaine et aux valeurs morales avérées». «C'est avec une profonde affliction que j'ai appris la nouvelle du décès de Mohamed Kamel Rezzag-Bara, puisse Dieu lui accorder Sa Sainte Miséricorde et l'accueillir en Son Vaste Paradis. Le défunt a été ravi aux siens alors qu'il jouissait d'une bonne santé et qu'il était au faîte de son apport et de son action. Il accomplissait ses missions avec sérieux et persévérance, analysait les faits en n'hésitant point à se renseigner sur ce qu'il pouvait ignorer et savait accueillir favorablement tout avis judicieux», a écrit le président dans son message. «La Présidence de la République, voire l'Algérie tout entière, viennent de perdre un cadre compétent à la dimension humaine et aux valeurs morales avérées. Sa mémoire et ses qualités demeureront vivaces dans les coeurs de ceux qui l'ont connu et ses bonnes actions offriront, indéniablement, le meilleur réconfort à sa famille et à ses proches», lit-on dans le message. «En cette douloureuse circonstance, je tiens à présenter mes condoléances les plus attristées à tous les membres de la famille du défunt, priant Dieu le Tout-Puissant de lui accorder Sa Sainte Miséricorde, de l'accueillir en Son Vaste Paradis parmi ceux qu'il a comblés de Ses Bienfaits et entourés de Sa Grâce éternelle et de prêter à ses proches patience et réconfort», a conclu le président de la République.