L'information judiciaire engagée par les services de sécurité, devra déterminer les raisons de l'incendie. Jusqu'à la mise sous presse, les raisons de l'incendie qui s'est déclaré, jeudi, à 17h à «Alembic Mami», unité privée de production de produits pharmaceutiques, demeurent inconnues, selon la source qui a filtré l'information. Selon les précisions fournies par cette dernière, le sinistre et au vu de son ampleur a nécessité, pour circonscrire le feu, survenu dans cette usine de production de médicaments implantée à la zone industrielle Benbadis, localité d'El Haria daïra de Aïn Abid, wilaya de Constantine, la mobilisation de cinq unités de la Protection civile de la wilaya de Constantine. Bien qu'aucune perte humaine n'ait été enregistrée, le rapport des dégâts matériels quant à lui et selon le bilan de la Protection civile, a fait état de deux dépôts de l'usine ainsi qu'un labortoire, situé au rez-de-chaussée du siège de l'administration, qui auraient été ravagés par les flammes. Aussi, sont parties en fumée, les matières premières utilisées pour la fabrication de médicaments, entreposées dans un dépôt ainsi qu'une grande quantité de produits pharmaceutiques finis. Le sinistre a également occasionné la détérioration d'équipements de production et l'effondrement du plafond de la charpente métallique. Le siège de l'administration se constitue d'un R + 2, soit un rez-de-chaussée et deux étages, a expliqué notre source. L'intervention rapide et qualitative des éléments de la Protection civile, a permis d'éviter la propagation des flammes aux deux autres étages et épargner d'autres pertes, devait préciser cette dernière. Des dégâts que les responsables de cette usine n'ont pas encore estimés; mais que devra établir le rapport d'expertise, pour évaluer le montant de la police d'assurance. S'agissant des raisons de l'incendie, les services de sécurité en charge de l'affaire, devront dans les prochains jours, se prononcer sur l'affaire et déterminer, s'il s'agit d'un incendie accidentel, d'une éventuelle négligence ou d'un acte de sabotage. Pour l'heure, la thèse du court-circuit s'impose au plus fort de la situation, au vu des fortes chaleurs, générées par les feux de forêts, à l'origine d'accidents similaires, comme cela pourrait-être le cas, dans la situation d'«Alembic Mami», dont certains équipements ne peuvent être débranchés, et subissent donc facilement l'effet des hautes températures.