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Le festival de Cannes préfère Nadine à Mohamed Lakhdar
Publié dans L'Expression le 28 - 03 - 2019

«Cannes, c'est d'abord un escalier: un escalier facile à monter... difficile à descendre.» Claude Lelouch
Une nouvelle fois, le comité d'organisation du festival de Cannes s'est illustré par un choix indélicat. La cinéaste libanaise Nadine Labaki, qui avait obtenu avec Capharnaüm, le Prix du Jury 2018, nommée aux Golden Globes et aux Oscars, a été choisie pour présider le jury Un Certain Regard de la 72e édition du festival et succèdera ainsi à l'acteur Benicio Del Toro. Après seulement trois longs métrages, Nadine Labaki a été propulsée au sommet et foulé le tapis rouge du festival de Cannes, jusqu'à celui des Oscars, il y a quelques mois. Une grande déception pour les amoureux du cinéma en Algérie. On s'étonne qu'aucun réalisateur algérien ne figure dans le jury du festival de Cannes. Et surtout l'absence du grand Mohamed Lakhdar Hamina qui a été, une nouvelle fois, injustement oublié par le comité d'organisation du festival, alors qu'il a remporté une Palme d'or avec Chronique des années de braise et un Prix de la première oeuvre (l'ancêtre de la Caméra d'or en 1966, date à laquelle l'un des membres du jury de cette édition, Paolo Sorrentino, n'était même pas né). Il est le seul palmé à ne pas figurer dans les jurys de Cannes. MLK, comme le surnomment les critiques, comptabilise quatre sélections au festival de Cannes: Le vent des Aurès, Chronique des années de braise, Vent de sable et La Dernière image. C'est le cinéaste arabe et africain le plus prolifique, et le plus titré avec ses nominations aux Oscars. Malgré ce parcours truffé de succès, MLK n'a jamais été appelé à figurer dans un jury à Cannes. Alors que dans le Monde arabe, l'Algérien Rachid Bouchareb, l'Egyptien Chahine et le Tunisien Farid Boughedir ont déjà fait partie des jurys du festival de Cannes. Pourquoi cette injustice et cette indifférence? En 2012, alors que la France et l'Algérie fêtaient les 50 ans de la fin de la guerre d'Algérie, une association cannoise, dirigée par Christophe Lafuente, président fondateur de l'Association mémoire cannoise, avait fait campagne pour que Lakhdar Hamina soit associé à un jury à Cannes. A l'époque, il avait déclaré: «Ce cinéaste algérien fait aussi partie de l'histoire de Cannes», créant même un site pour lancer un appel de soutien au réalisateur algérien et surtout afficher la vidéo de sa consécration au festival de Cannes en 1966 déjà. C'était la première fois dans l'histoire du festival de Cannes qu'un mouvement associatif, français de surcroît, revendique le placement d'un réalisateur algérien dans le jury du festival. Malheureusement, l'appel n'a jamais eu d'écho auprès du comité d'organisation. La nouvelle direction du festival de Cannes, a ouvertement échappé à ses règles de bienséance, en zappant un monstre sacré du cinéma arabe et africain. Lakhdar Hamina demeure, malgré tout, un joyau du cinéma algérien et mondial.
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