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Une nouvelle danse effervescente
CHOREGRAPHIE: LA FRANCO-SENEGALAISE, GERMAINE ACOGNY
Publié dans L'Expression le 03 - 09 - 2007

C'est l'aboutissement d'un travail collectif de longue haleine qui rencontre un franc succès et témoigne des progrès accomplis.
Véritable phénomène de mode, l'arrivée des danses modernes a amené de nombreux jeunes à s'intéresser à l'art chorégraphique. L'expression artistique du corps est très récente. En Afrique, l'expression avec le corps n'est pas la même qu'en Occident, sauf peut-être dans l'intimité.
C'est important d'avoir des références d'artistes africaines pour pouvoir se construire et s'épanouir, telle que la Franco-Sénégalaise, Germaine Acogny. Si la plupart de ces danses ont conservé leur forme originale et leur place dans les sociétés traditionnelles, d'autres se sont développées, ou ont fusionné avec des danses dites modernes ou inspirées tout simplement de nouvelles expressions chorégraphiques. Beaucoup la surnomment «mère de la danse africaine contemporaine». Mais la Franco-Sénégalaise, Germaine Acogny, 63 ans, affectionne plutôt d'être «la fille noire» de Maurice Béjart. A l'«Ecole des sables» son centre chorégraphique de Toubab Dialaw, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Dakar, la chorégraphe, assise sous un arbre, revisite ses souvenirs, arborant un crâne rasé, épuré, qui a remplacé ses longues tresses. C'est grâce au président Léopold Sédar Senghor qu'elle a été présentée en 1975 à Bruxelles à Maurice Béjart, où le Français, d'origine sénégalaise - arrière-petit-fils d'une famille de Saint-Louis du Sénégal - dirigeait «Mudra» une école de danse. Une «rencontre extraordinaire» pour Germaine, trentenaire, divorcée, qui n'avait, pour élever seule ses deux enfants, qu'un salaire de professeur d'éducation physique dans un lycée dakarois. Pour subvenir aux besoins de sa petite famille, elle a aménagé la cour de sa villa en espace de danse. C'était sa première école de danse, dans un quartier au centre-ville à Dakar. Elle est née au Bénin en 1944, elle est arrivée toute jeune au Sénégal avec l'idée de faire de la danse.
Au lycée, elle a préféré commencer par être professeur d'éducation physique et sportive. Elle a été formée dans cette discipline à Paris, à l'école Simon-Siegel. Elle y est la première Noire. De retour au Sénégal en 1965, elle fait part de son rêve à Annette Mbaye d'Erneville, journaliste qui a chaperonné plusieurs artistes sénégalais. Elle la présente au président Senghor. La rencontre avec Maurice Béjart, ami du président sénégalais, sera déterminante. Partageant plusieurs points communs, tous deux sont sur la même longueur d'onde, car il a trouvé en elle, celle qui a continué ce qu'il a commencé à travers Mudra Afrique, l'école créée à Dakar en 1977. Il se souvient que pendant cinq ans de fonctionnement, il a formé de grands noms de la danse africaine. L'autre homme qui a marqué la vie de la chorégraphe est son mari allemand, Helmut Vogt, originaire de Francfort qui dirige avec elle l'Ecole des sables, l'établissement qu'ils ont bâti en y mettant ensemble leurs économies et au prix de nombreux sacrifices. Le centre a été officiellement inauguré en juin 2004. Mais depuis août 2007, l'établissement s'est ouvert vers l'extérieur, ayant gagné du terrain et de la réputation. Elle a tant formé, avec son exécution des pas les plus compliqués, dans un total engagement physique qui marque le rythme. Cette technique est aujourd'hui universelle. La concrétisation de ses ambitions s'est amorcée autour d'un concept innovateur de la danse. C'est l'aboutissement d'un travail collectif de longue haleine, qui rencontre un franc succès et témoigne des progrès accomplis.


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