Six mois après la mise en place des nouvelles mesures et le rattachement de l'Agence du développement social à la direction de l'action sociale, le directeur de la DAS fait le point de son action. L'Expression: Quelle est la mission de la DAS aujourd'hui? Abderrahmane Rahmoune: Initialement, les missions de la direction de l'action sociale s'inscrivaient dans le cadre des dispositions du décret 96/471 qui sont: la coordination des dons, la gestion des handicapés, la gestion du dispositif du filet social, la gestion et le suivi des établissements spécialisés. Comme vous le savez, depuis l'avènement des nouvelles mesures incitatives pour l'insertion des jeunes chômeurs, on s'occupe de cette lourde tâche qui demeure notre plus grande préoccupation car nous avons l'obligation de réussite. En somme, c'est un défi qu'on doit relever au service des jeunes chômeurs à la recherche d'une insertion dans le monde du travail. Quel bilan faites-vous depuis le rattachement de l'Agence de développement social? En six mois de travail, je dirais qu'on a fait le maximum. La première étape a été la mise en place des moyens humains et matériels pour mettre en oeuvre par la suite le dispositif. Quels sont les obstacles et les contraintes rencontrés? Au départ, par manque d'information accentuée par une désinformation déplacée, la mission était un peu difficile mais avec un travail de sensibilisation et de vulgarisation à travers la radio locale, les organes de presse et l'aide du personnel de la DAS qui n'a ménagé aucun effort, que je remercie au passage, je dirais que tout est rentré dans l'ordre. A titre d'exemple, les 869 désistements enregistrés dans la catégorie insertion chômage sont dus à la désinformation qui a fait croire que la prime d'aide est une allocation chômage. Avez-vous les moyens pour accomplir vos missions? Compte tenu des missions initiales et le nouveau dispositif en matière d'insertion des jeunes, notre tâche s'annonce difficile, mais tout repose sur l'efficacité dans le travail.