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Kouchner: la provocation de trop
IL DEMANDE LE DEPART DES DIRIGEANTS ALGERIENS
Publié dans L'Expression le 21 - 02 - 2010

Pour le moment, c'est l'Elysée qui s'occupe de raviver les relations entre Alger et Paris.
Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, continue de s'immiscer, sans retenue aucune, dans les affaires intérieures de l'Algérie. Dans son dernier entretien publié hier par le Journal du dimanche, il appelle, en des termes à peine voilés, au changement du pouvoir en Algérie. «La génération de l'Indépendance algérienne est encore au pouvoir. Après elle, ce sera peut-être plus simple», selon lui. C'est ce qu'il a répondu à une question sur les modalités de «réparer» les choses avec Alger. Ce n'est pas le premier écart de langage du diplomate français. Récemment encore, il a jugé que le projet de proposition de loi sur la criminalisation du colonialisme a peu de chances d'aboutir car, estime-t-il, c'est le pouvoir exécutif qui prend les décisions. Ce à quoi certains hommes politiques ont répondu que l'Algérie a des institutions souveraines, capables de décider de ce qui est bon pour le pays. Ces déclarations ne sont nullement destinées à améliorer le climat des relations entre l'Algérie et la France.
D'aileurs, si elles sont arrivées à un degré si excécrable, c'est en grande partie à cause du comportement de Kouchner. Grand chantre du devoir d'ingérence, pouvait-on néanmoins s'attendre à pire de sa part? On en est même à s'interroger si ses coups médiatiques ne font pas partie d'un calcul visant délibérément à envenimer davantage les relations entre Paris et Alger.
Sinon, comment expliquer le fait que ce soit Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, qui soit chargé actuellement du contact avec Alger? «Je sais qu'il (Guéant) va en Algérie approcher les militaires», dit encore Kouchner. «J'irai après, pour toucher Bouteflika», poursuit le chef de la diplomatie française. Par cet aveu, le ministre des Affaires étrangères français admet que le report de sa visite en Algérie, ne coupe pas le contact et que des circuits prennent le relais entres les deux capitales.
Pour l'heure, sa venue dans le pays est repoussée à une date inconnue si tant est qu'elle soit encore d'actualité et que Kouchner soit encore le bienvenu en Algérie. Le ministre déclare qu'il comprend l'indignation de l'Algérie après qu'elle ait été placée sur une liste de pays dont les ressortissants constitueraient un risque pour la sécurité de la navigation aérienne.
«C'est une norme de sécurité, et l'Algérie n'est pas seule en cause. Les Algériens sont choqués et c'est vrai qu'ils se battent courageusement contre Al Qaîda. Mais nous appliquons des règles de sécurité.» La réponse du ministre à cette question a contribué à jeter le froid sur les relations diplomatiques entre les deux pays, à tel point que l'ambassadeur de France à Alger aurait indiqué à des députés du FLN qu'il sent qu'il occupe un poste inutile. Mais le ministre français des Affaires étrangères n'a pas jugé utile de mentionner la possibilité de revoir la liste des pays concernés, à l'instar de ce qu'ont déclaré des responsables américains dont le pays a procédé à des mesures similaires.
Hormis les questions sécuritaires et le dossier de la mémoire, d'autres sujets comme ceux des moines de Tibhirine et du diplomate Hasseni ont contribué à envenimer les relations entre les deux pays. La France tente de jouer, de temps en temps, la carte de l'apaisement pour sauvegarder ses intérêts. Mais certains réflexes ne tardent pas à revenir au galop. A travers ses déclarations, le ministre français des Affaires étrangères ne va pas dans le sens de l'apaisement. Il s'est tracé une ligne de conduite dans ses relations avec l'Algérie. Au lieu de suivre le chemin du bon sens selon lequel tous les problèmes sont susceptibles de trouver une solution, il ne cesse de vouloir se substituer aux autorités algériennes comme il tente de le faire avec d'autres pays africains.
Même lorsqu'il s'agit de regarder l'Histoire, les crispations sont visibles, même si quelques-uns au sein du gouvernement français lâchent des bribes de vérité. Récemment encore, ce sont les essais nucléaires français en Algérie qui sont revenus sur la table des discussions entre Alger et Paris, y compris en ce qui concerne les indemnisations des victimes civiles.


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