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Aller à Istanbul...
LA RIHLA MODERNE DANS LA VILLE OTTOMANE (2E PARTIE ET FIN)
Publié dans L'Expression le 13 - 04 - 2011

Sur la porte de Topkapi, est gravé en lettres d'or au-dessus du monogramme du Sultan ‘Abdel ‘Azîz, ce 13e verset de la Sourate aç-Çaff: «Il vous accordera d'autres choses encore: un Secours venant de Dieu et une Victoire prochaine. Annonce la bonne nouvelle aux Croyants!»
Lorsque l'on est entré par la Porte Impériale de Topkapi, l'histoire d'Istanbul devient claire et évidente qu'elle se soit déroulée comme a voulu un grand homme, et tout au bénéfice de son peuple bien-aimé. L'heureuse imagination politique et culturelle de Mustapha Kemal plane concrètement sur la cité moderne, industrieuse, digne et humble. Les drapeaux sont partout et se tiennent fiers et fidèles à la promesse de conduire le peuple vers le bonheur de vivre dans son pays.
La République de Turquie
À la chute de l'Empire ottoman, le 10 août 1920, Istanbul devient la capitale de la République de Turquie, jusqu'au 13 octobre 1923, cédant son titre de capitale à Ankara. Rappelons que le sultanat a été aboli en mars 1922 par Mustafa Kemal, le fondateur et le premier président de la République turque proclamée le 29 octobre 1923. Le 30 octobre 1923, le premier gouvernement de la République a été constitué par Ismet Inönü. À la suite de la guerre qu'il a menée pour l'Indépendance contre les occupants de la Turquie au cours de la Première Guerre mondiale, puis contre d'autres armées des pays belliqueux de la région et de leurs alliés britanniques, la Grande assemblée nationale de Turquie, en 1934, le surnomme «Atatürk» qui signifie Gazi («le Victorieux»).
Cependant, certains pensent que si le mot Ata veut dire «ancêtre», Atatürk a bien le sens de «Turc-Père». Mustapha Kamel Atatürk s'évertue durant toute sa vie à mener franchement une politique de rupture avec le passé impérial ottoman et s'attache à instaurer une république dont il définit les principes de démocratie, de laïcité, d'équité et de modernité.
Né à Salonique le 19 mai 1881, il connaissait le français et l'allemand. Souffrant d'une cirrhose du foie, il meurt le 10 novembre 1938 à 9h05 au palais de Dolmabahçe. Il a été enterré provisoirement au musée d'Ethnographie, à Ankara, le 21 novembre 1938. Quand la construction du Mausolée dit de l'Anitkabir situé à Ankara sur la colline d'Anittepe a été achevée, il a été enterré définitivement après une cérémonie solennelle le 10 novembre 1953. Tout en essayant d'assimiler ces brèves notions de l'histoire d'Istanbul que m'ont dispensées, tour à tour, les excellents et sympathiques guides, hautement formés, Halil Inal et Seyhan Tümer, tous les deux turcs, j'ai pu - certes presque au pas de course - visiter la ville propre et prospère et ses environs immédiats. Me concentrant au possible sur les merveilles de la cité historique et culturelle, je ne crois pas avoir manqué «l'essentiel». Il fallait voir le plus grand nombre des riches musées, des somptueuses mosquées d'où la voix mélodieuse des muezzins rappelle le temps sacré, des oeuvres romaines, byzantines et ottomanes, des palais fastueux, des luxueux édifices administratifs ou privés, des anciennes maisons typiquement turques «Yali», des florissants centres commerciaux (El Djawâhir), des opulents bazars (Beyazit), des luxuriantes boutiques, des traditionnelles pâtisseries et confiseries, des restaurants populaires.
Je me suis émerveillé de tant de choses au cours de longues promenades à travers les places (de l'Indépendance, Taksim) et les esplanades, le quartier Eminönü, le quartier Sirkeci, les zones piétonnes, les boulevards (Atatürk), les avenues (Sehzadebasi), les rues (grand-rue de Péra), les ruelles, les parcs floraux, les beautés de la nature (riche en botanique), et j'ai été ému par tant d'effusions spontanément aimables et dignes pour mon identité algérienne.
Le coeur de la Ville tout entière bat des artères actives de ses 39 faubourgs, divisés en districts et quartiers: les Îles Adalar, Beyoglu (grand centre aussi de la vie nocturne), Fatih, Gaziosmanpasa (un des districts les plus peuplés), etc. Les moyens de transports sont nombreux, faciles d'accès: bus, tramway, taxi (taksi), funiculaire, train, navette, ferries-boat, over-craft, avion, etc. La ville fut toujours un centre important pour les religions chrétienne et musulmane; elle avait également accueilli, sous le Sultan Bayezid II, de nombreux juifs chassés d'Espagne par l'Inquisition, en 1492. Istanbul abrite aujourd'hui la communauté juive la plus importante du pays (22.000 personnes sur 25.000) et possède une quinzaine de synagogues.
Peu de choses nous séparent de cette considérable civilisation turque tant il est vrai que trois cents ans de présence ottomane en Algérie ont évidemment laissé en nous et sur notre terre des repères importants dans bien des domaines et que chacun apprécie librement au juste regard de l'Histoire.
Des richesses historiques et culturelles d'Istanbul
Quelques lieux et sites principaux sont à visiter grâce à des excursions collectives: - La mosquée Sultanahmet, construite de 1609 à 1616, modèle de l'art classique turc, dénommée «Mosquée Bleue» à cause de la couleur de ses 20.000 faïences émaillées. Tout à côté, est l'Hippodrome de la ville, son obélisque, ses colonnes et son musée des arts turcs et islamiques. - Le musée de Sainte-Sophie, dont le nom original est Hagia Sophia, dit Ayasofya par les Turcs, est considéré comme la huitième merveille du monde. - Le palais de Topkapi, le plus ancien et le plus vaste des palais du pouvoir ottoman, est un ensemble de bâtiments fonctionnels où sont exposés des objets exceptionnels, des reliques islamiques rares et des chefs-d'oeuvre artistiques uniques au monde. - Le Grand Bazar (à Beyazit), marché couvert, véritable ville dans la ville: 60 ruelles et plus de 40.000 boutiques. - La mosquée Soüleymaniye (Soliman le Magnifique) est le plus grand édifice religieux de la ville et le style de son architecture du XVIe s. est fascinant. - La Corne d'Or (Haliç) pour la beauté de ses rives, ses ponts (Bogaziçi et Fatih Sultan Mehmet) et surtout pour une promenade en bateau sur le Bosphore (Bogaziçi) et, avec un peu de chance, voir le plus beau coucher de soleil au monde. - Le palais de Dolmabahçe (dolma, rempli et bahçe, jardin), bâti sur un jardin impérial gagné sur la mer et sur un plan symétrique entre 1843 et 1856, est l'un des trésors de l'histoire d'Istanbul. Les pendules du palais sont toutes arrêtées à l'heure exacte de la mort d'Atatürk. - La grande mosquée d'Eyüp, du nom du porte-étendard du Prophète Eyüp El Ensari, est la première mosquée construite à Istanbul. Dans le café voisin, Pierre Loti s'installait pour contempler l'édifice religieux et la beauté de la Corne d'Or toute proche. - La mosquée Sehzade, la mosquée du Prince Mehmed, fils cadet du Sultan Soliman le Magnifique. - Les Îles des Princes, au nombre de 9, sont situées dans la mer de Marmara. À l'époque byzantine, elles servaient de lieu de plaisance et de déportation. Aujourd'hui, elles sont des centres de villégiature et d'agréables excursions. La circulation automobile y est interdite, on y circule en «payton» (voiture à cheval). Dans l'île de Büyükada, la plus grande et la plus célèbre, est organisée une promenade appelée «demi-tour» en calèche sur une route bordée de villas et de jardins à travers des collines boisées. Et d'autres randonnées dans des villes de la République, coupent le souffle, par exemple: Bursa, Bursa la verte, (l'antique Pruse, Brousse en français, sur la route de la soie, avec une de ses curiosités naturelles, «le Platane oriental», en turc, Dogu Çinari, ayant 600 ans d'âge, 35 m de hauteur, 3 m de diamètre au tronc, 920 m de circonférence) et bien évidemment Yalova et ses thermes de renommée mondiale, etc.
De toutes ces merveilles de la visite d'Istanbul, je retiens cet inoubliable souvenir: au sommet (267 m) de la colline des Pins de Büyük Çamlica, à 4 km d'Üsküdar Belediyesi (côté asiatique), là où les jeunes mariés viennent se photographier, le vaste et splendide panorama sur la ville éternelle et les ponts audacieux qui enjambent le Bosphore. J'y contemple les participes passés et les participes présents qui sont autant de symboles d'une vie humaine ingénieuse et libre. Je me laisse encore emporter par l'envoûtante rêverie qui m'est une sorte de douce vésanie...Sans doute, il faut y retourner un jour et un autre jour, in châa Allah...
(Diverses sources)


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