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POINT À LA LIGNE Cette virginité de la langue !! (1/2)
Souffles…
Publié dans Liberté le 03 - 12 - 2009

Pourquoi la littérature arabe n'a-t-elle pas développé sa propre tradition dans l'écriture romanesque du “polar” ?
Les critiques arabes de littérature, par leur vision conservatrice, ont classé la littérature policière au dernier rang. Elle passe sous silence et sans importance aucune. Ecrire un “polar” est une “honte littéraire” !
Nombreux sont les facteurs qui ont entravé l'apparition d'une écriture “noire” dans la littérature arabe :
1- “la virginité” de la langue arabe!
En tant que langue porteuse du Livre Saint, le Coran, la langue arabe s'est trouvée hésitante à s'aventurer dans les styles des “scandales”, celui du crime, du sexe ou des mœurs. La langue arabe, par sa mémoire religieuse forte, a gardé dans la littérature romanesque moderne, “une sorte de virginité” qui a empêché le chemin à l'aventure du polar, à la littérature noire en générale.
Bien que son roman Le Voleur et les chiens (allissou wa al-kilab) est considéré, à mon sens, comme une première “touche” littéraire arabe au roman polar, et malgré son grand succès auprès du lectorat arabe comme chez les gens de l'écran, l'écrivain nobélisé Naguib Mahfouz, avec une expérience romanesque de plus d'un demi-siècle, n'a pas osé développer cette écriture noire. Même dans Le voleur et les chiens Naguib Mahfouz est resté figé entre deux écritures : celle du roman “blanc” et celle du “noir”. Mahfouz, dans Le voleur et les chiens , n'a pas violé la “virginité” religieuse et grammaticale, de la langue arabe. Dans deux de ses romans Qui a tué Leila al-Hayek et L'autre chose, l'écrivain palestinien Ghassan Kanafani est le seul romancier arabe qui a pu produire un roman policier avec les spécificités d'une écriture polar. Mais la langue lui a fait défaut.
2- la ville arabe n'est qu'une
Dechra ! La ville arabe, par son architecture bafouée, son mode de vie et sa culture conservatrice, ne constitue pas un espace favorable pour l'épanouissement d'une littérature “noire”. Existe-t-il vraiment une ville arabe ? Celle capable de cultiver, d'écrire ou de crier “l'interdit”, “le crime” et “l'espionnage” qui sont les piliers de toute littérature policière. À mon sens, tout ce qui est supposé être “ville arabe” n'est qu'une “déportation” , des villages des hameaux (des dchours, des douars), avec leurs traditions ancestrales et leurs mentalités conservatrices, Chameaux, poules et chèvres)… vers un autre espace appelé “la ville”. Cet “exode” n'a pas facilité la création d'une littérature noire.
À suivre…
A. Z.


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