La décision interdisant au Front de libération nationale d'organiser son congrès extraordinaire dans tout lieu, y compris dans le siège du parti, pour satisfaire le mouvement hors la loi de “redressement” piloté par Abdelaziz Belkhadem, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, a été rendue pratiquement à huis clos, sans témoin. Lors de la prise de cette décision, mercredi dernier, à minuit, il n'y avait, en effet, en tout et pour tout à la cour d'Alger que le procureur général, la magistrate devant instruire l'affaire, un greffier et l'avocat de la partie plaignante.