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Débat sur le syndicalisme en Algérie
Le pluralisme, moteur de l'action commune
Publié dans Liberté le 27 - 04 - 2014

Le pluralisme syndical est-il une bonne chose pour les travailleurs algériens ou les empêche-t-il de créer un rapport de force en leur faveur et d'arracher un maximum d'acquis ? Que représente aujourd'hui l'UGTA sur la scène syndicale et quel est le bilan du travail des syndicats autonomes ? Telles sont les questions qui se sont invitées, hier, à la conférence-débat, initiée par le Rassemblement de gauche, au siège du PST, à Alger. Trois animateurs, Zineb Belhamel, Djamel Rouani et Ahmed Badaoui, respectivement représentants du Conseil des lycées d'Algérie (CLA) et du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), et ancien syndicaliste de l'UGTA, se sont succédé à la tribune pour exposer leur expérience au sein de leur organisation respective.
Dans son intervention, Mme Belhamel a beaucoup insisté sur "les contraintes et les difficultés" auxquelles sont confrontés les syndicats autonomes, en particulier ceux soucieux de préserver leur indépendance vis-à-vis du régime. Elle a, en outre, rappelé "les manipulations" et les nombreuses "tentatives de division" du pouvoir, qui a même encouragé la création d'organisations syndicales "cloneés", aux fins de semer la zizanie dans les rangs des syndicats autonomes, voire les disséminer. D'après l'intervenante, outre la Fonction publique, le secteur économique compte actuellement 22 syndicats autonomes, y compris dans l'agriculture, le transport, les mutuelles algériennes et au sein du groupe Sonatrach. Seulement, "ce sont des syndicats de corporation, qui ont du mal à imposer un rapport de force", signalera-t-elle.
Tirant les enseignements de sa propre expérience, la syndicaliste a estimé que le mouvement syndical autonome doit aller vers des actions rassembleuses autour de thèmes communs tels que le préemploi, la retraite et la liberté syndicale. De son côté, Djamel Rouani a axé sur les moyens limités des syndicats, notamment en matière de formation. Sur les 53 syndicats créés, "seule une dizaine d'entre eux sont sur le terrain", a-t-il poursuivi, justifiant la difficulté d'établir le bilan de 10 ans d'existence. Sur la question de "la vision syndicale", il a déploré l'absence de "vision commune" des organisations syndicales, non seulement sur la récente élection présidentielle, mais aussi sur "la marchandisation des cours" et sur "les vrais problèmes de la société". Par ailleurs, il a reconnu, s'agissant du statut des enseignants, que "nous avons été à la va-vite". Quant aux revendications restées insatisfaites, comme la retraite après 25 ans de service, elles exigent, selon lui, un nouvel examen.
L'intervenant suivant, Ahmed Badaoui, a fait part de son expérience au sein de l'UGTA, particulièrement dans le syndicat des douanes, avant d'être exclu en 2005. "Il faut faire le distinguo entre l'appareil de l'UGTA et sa base militante, c'est-à-dire ses adhérents", a-t-il déclaré. Dans son exposé, ce dernier est revenu sur l'historique de l'UGTA, sa particularité, quant à sa fondation en pleine guerre d'indépendance et son implication dans "la perspective de lutte de Libération nationale". Pourtant, soulignera-t-il, de nombreux militants "pensaient que l'UGTA allait devenir une organisation indépendante". Mais, une fois l'Indépendance arrachée, "le pouvoir a réprimé les velléités d'autonomie de l'UGTA", chargeant ce syndicat d'une mission politique, celle de "l'encadrement de la masse des travailleurs" et se servant, si nécessaire, de l'organisation pour "réprimer ses propres militants" ou pour "exclure les patriotes et les gens de gauche qui défendaient les intérêts des travailleurs".
Tout en assumant son passage à l'UGTA et en avouant avoir été "consentant" à l'époque, pour accompagner les mesures d'édification (révolution agraire, gestion socialiste des entreprises...), l'ex-cadre syndical des douanes, qui "agit aujourd'hui pour les libertés syndicales en Algérie", a néanmoins annoncé l'existence de "batailles terribles" et de "grandes luttes" au sein de cette organisation, et ce, depuis 1962. Aujourd'hui, dira M. Badaoui, "comment faire pour préserver à la fois le pluralisme syndical comme une richesse et l'unité syndicale comme une force", avant d'annoncer la création récente du Comité national de réappropriation et de sauvegarde (CNRS) de l'UGTA, avec l'objectif de sauver cette organisation et de la libérer de la mainmise du pouvoir.
H. A
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