Depuis mardi dernier, et durant six jours, la wilaya de Tiaret a renoué avec le Salon national du cheval, une manifestation disparue des agendas depuis 2008 jusqu'à l'année dernière. Cet événement s'est illustré par différentes activités culturelles et sportives en rapport avec le monde équin. Des dizaines de cavaliers, issus de la wilaya et des régions voisines, se sont illustrés, dès le début, à travers un défilé inaugural agrémenté par la présence des troupes artistiques et des scouts. Les infrastructures équines ont accueilli un programme riche de fantasias, de raids d'endurance et la coupe d'Algérie des sauts d'obstacles avec une multitude de clubs équestres, des courses hippiques mettant en valeur des pur-sang anglais et arabes importés et pur-sang arabes nés et élevés en Algérie, ainsi que la remise des prix. Pour la même occasion, une vente aux enchères publiques de poulains de pur-sang arabes nés et élevés dans la jumenterie de Tiaret a été organisée durant la matinée de vendredi. Des chevaux de qualité ont été proposés aux «concurrents» venus de diverses régions du pays. Ainsi, 30 bêtes ont été mises sur le marché avec des prix oscillant entre 60 et 91 millions de centimes. Néanmoins, ce qui est tout de même regrettable, c'est le laxisme des autorités locales à l'égard de la jumenterie, voire à l'égard du cheval même, tant l'infrastructure souffre toujours de certaines carences qui ne datent pas d'hier. R. S. Nom Adresse email
