“Pour moi, l’Algérie, c’est Madjer…�

Luis Oliviera Goncalvies, entraîneur de l’Angola, à Liberté

Rencontré dès l’arrivée de l’équipe angolaise, jeudi dernier en fin de journée, à l’hôtel Seybouse International de Annaba, et puis juste après une séance d’entraînement, le coach du onze “Palancas Negras� de l’Angola, Luis Oliviera Goncalves, a bien voulu éclairer notre lanterne à propos du groupe “IV� et des chances de son équipe.
Liberté : Que pensez-vous du groupe IV ?
 Luis Oliviera Goncalves : C'est un groupe très difficile, dans la mesure où il compte deux grandes nations de football africain, l'Algérie et le Nigeria, les premières à avoir, en compagnie du Cameroun, représenté dignement et donné la meilleure image du continent africain à l'échelle mondiale.
Cependant, chaque pays, dans ce groupe, possède ses chances pour la qualification. Sincèrement, pour ce début de la compétition, j'aurais aimé débuter par un match à domicile où nous aurions eu beaucoup de chances de gagner. Car, c'est très important de démarrer un tournoi par une victoire.
Avez-vous une idée sur le football algérien ?
Je connais le football algérien depuis l'ère de l'élégant Rabah Madjer. C’est un football très technique. Les joueurs algériens, qui sont très doués, optent généralement pour un jeu court, mais très efficace. À mon avis, aujourd'hui, l'équipe algérienne est très valable. Après quelques années d'éclipse, pour des raisons de stabilité de l'image de nombreux pays du continent, l'Algérie est revenue en force. En témoigne, d’ailleurs, le parcours réalisé lors de la dernière coupe d'Afrique des nations.
Comment se présente la confrontation face aux Algériens ?
Apparemment, c'est une rencontre difficile pour laquelle mon équipe s'est bien préparée. Cependant, nous sommes, ici à Annaba non pas pour faire du tourisme, mais pour une mission précise : réaliser une performance. À mes yeux, c’est une mission qui s’annonce très ardue, d’autant plus que l’adversaire compte en son sein de nombreux joueurs professionnels. Mais, j’ai énormément confiance en mes joueurs, qui sont prêts à relever le défi.
B. B