Le corps sans vie découvert, dimanche après-midi, dans un ravin à Djenane Benkara, à une cinquantaine de mètres du domicile des Bouhbila, grands-parents d'Anes, est bel et bien celui de l'enfant disparu. Le procureur de la République de Mila l'a confirmé, hier après-midi, lors d'une conférence de presse organisée au tribunal de Mila. Le représentant du ministère public a, en effet, affirmé que les géniteurs de feu Anes ont reconnu les vêtements que portait leur fils, le 15 septembre dernier, date de sa disparition. "Le cadavre découvert, dimanche dernier à 1h30 par l'équipe d'enquêteurs, dans le ravin, non loin de l'habitation des grands-parents, est identique au signalement des parents. Ceux-ci ont d'ailleurs reconnu les effets vestimentaires de leur fils", dira le procureur de la République près le tribunal de Mila. Celui-ci a indiqué que le cadavre a été soumis à l'expertise de plusieurs médecins légistes du CHU de Constantine et que des échantillons biologiques ont été envoyés au laboratoire central de la police scientifique à Alger pour les besoins d'analyses de l'ADN. À ce propos, et tout en confirmant les ressemblances à l'identique du cadavre retrouvé avec le signalement fait par les parents de la victime, le procureur dira : "Malgré ces éléments, on ne peut dire de façon catégorique que le corps était celui d'Anès en l'absence, pour l'instant, des résultats de l'ADN, qui constituent la preuve scientifique irréfutable." Le magistrat a souligné, d'autre part, que le corps sans vie ne comportait aucun stigmate ou trace de violence ni fracture. K. B.