Dans un communiqué remis à la presse mercredi, le directeur de l'éducation réfutera toutes les accusations formulées à son encontre, relatives notamment à la mauvaise gestion des affaires des travailleurs. Pour lui, elles sont infondées. Le Cnapeste a mis en exécution, mercredi, la menace de débrayage d'une journée pour faire valoir une multitude de revendications qui ont trait à la gestion des affaires à la direction de l'éducation. Selon le coordinateur de wilaya, A. Hamrouche, les enseignants ont massivement adhéré à cette journée de protestation au cycle secondaire qui a touché tous les lycées de la wilaya, a l'exception de trois nouveaux lycées où l'on a enregistré un taux de participation de 70%. Dans un communiqué remis à la presse mercredi, le directeur de l'éducation, quant à lui, réfutera toutes les accusations formulées à son encontre et relatives notamment à la mauvaise gestion des affaires des travailleurs. Pour lui, elles sont infondées. Dans ce sens, il fera remarquer que le service du personnel a transmis 3964 arrêtés en cinq exemplaires pour les enseignants des trois cycles pour des promotions en grade de professeur principal et professeur formateur ainsi que pour les promotions automatiques. Le premier responsable du secteur de l'éducation de Skikda indiquera aussi que, pour la première fois, les services de la fonction publique, du contrôle financier et du Trésor ont participé à ces opérations avec le service du personnel de l'éducation pour l'accélération des procédures et l'établissement des arrêtés sur place. Concernant la grève des enseignants du CEM Mahmoud-Boubrim d'Oum Toub, entamée depuis le 11 janvier pour exiger le départ du directeur, M. Messaadia mentionnera la décision de justice, considérant cette grève d'illégale. Tout en apportant des clarifications sur les résultats de l'enquête effectuée sur place et le déplacement du directeur de l'éducation pour dénouer cette affaire, en vain, vu que les enseignants "s'obstinaient" à exiger le départ du directeur du CEM, considérant cela comme une exigence inexécutable vu que le CEM est bien géré par le chef d'établissement décrié. A. BOUKARINE